2019 \Conditions sine qua non & Profession de foi pour tout candidat de l’unité Consensuelle, face au Représentant du Colonialisme. Par Ahmadou Diop.
Pour ce faire, les Conditions Sine Qua non de marbre, doivent être proportionnelles et à la mesure de la profession de foi de tout candidat de l’unité consensuelle, face à l’Engeance Coloniale en Place – voir nos Chroniques : la loi de la moralisation de la vie publique est-elle donc possible chez nous au Sénégal et Place À une Nouvelle République, la vraie de l’ivraie !
Qui peut oublier donc les Casses du Siècle cataclysmiques, sismiques, scandaleux de régime de foutoir ? :
Qui peut ignorer les parodies municipales de 2014 ans à Gudédiawaye- St louis, où le dispositif policier, sécuritaire impressionnant autorisait étrangement Mansour Faye, le frère de Marième Faye, à se tailler et la qualité de maire de cette ville et le poste de Ministron de la Démocratie Familiale intégriste, intégralement d’apartheid. ?
Que nenni, ragaillardi par la le laxisme de la classe politique, élaguée, cisaillée, aux abois, crie au scandale.
L’homme des élucubrations fumeuses , abracadabrantesques et coups tordus en continu, rempile, promet qu’il n’en fait, crache délibérément sur ses promesses électorales, ment encore sur toute la ligne par presse interposée, fulminait honteusement, en janvier 2016 au micro de vincent Hugueux : “ Il y aura bien en 2016 un référendum constitutionnel, dont je donnerai la date précise dans les prochains jours; puis un scrutin présidentiel au début de 2017“. Normalement, si nous étions dans une véritable démocratie qui tourne à plein régime, les magistrats honorables devraient s’en auto-saisir automatiquement et créer la descente aux enfers du tyran profanateur pour le destituer publiquement, pour parjures. Rien que cette goutte d’eau, il y aurait de quoi faire l’état apr entier.
Or, il n’en est rien et out passe comme une lettre à la poste. Comme si les sénégalais sont oublieux, le même personnage curieux se dérobe encore une fois, organise dans le même mois sa pitoyable parodie – Référen’Deum- en mars 2016, garde par devers son mandat présidentiel, qu’il promettait de réduire à 5 ans.
Le 30 juillet 2017, le récidiviste encombrant, arrache sa victoire, lors des législatives cataclysmiques.
Dans ces conditions, pourrions croire au faussaire, qui n’a dévié d’un pouce jamais de sa trajectoire totalitaire ?
Face à un mandat biscornu, qui est déjà de trop, nous ne pouvons avoir l’idée d’un deuxième.
Il faudrait donc en face du tyran, un adversaire coriace, qui soit à la hauteur, un homme de poigne devant lui, lequel ne tremble pas, agit directement et sans ambages, qui lui fait avaler ses propres mensonges grossiers, pour l’envoyer dans les cordes et briser ses ailes démesurées, à l’instar des grandes démocraties parlantes.
L’addiction à la tyrannie fasciste ne passera pas. Depuis 2012, sans répit, les mesures répressives, coercitives, liberticides désuètes, se corsent, s’empilent de plus en plus, restent plus que jamais intentionnellement institutionnalisées, sont par définition, le propre l’apanage et l’esprit des félons, lesquels n’excellent que dans les abus et par l’entregent de la force, doivent être bannis. C’est une lâcheté incongrue. De tels agissements saugrenus sont totalement contraires aux libertés fondamentales de conscience dans un État de droit.
Tous les activistes, abrutis en bande organisée, qui soutiennent mordicus, le régime fantoche en tête duquel, ne sont que motivés par la part du gain. Car selon les Insulteurs de la République Familiale Ethnique, la rhétorique de caniveau se mesure exclusivement à l’aune des asservis, sert de gagne-pain et de promotion sociale indue, dan notre pays qui perd ses repères et ses valeurs d’antan
. Il convient donc que tout candidat de l’unité applique systématiquement les mesures suivantes :
-D’abord, la Restauration l’État de droit : un impératif.
– Rétablissement de la souveraineté d’un État Sénégalais, indépendant, libre et souverain.
-Souveraineté monétaire, financière, économique et la défense nationale
-Privilégier un partenariat international, multilatéral, tout azimut et à l’échelle planétaire
-Recherches scientifiques, en accordant un budget colossal à la mesure des enjeux encourus.
– Interdire les décrets présidentiels, sidérants, cataclysmiques de l’aide à la presse pour enrichir une bande de laquais et les nominations ethniques à caractère politique
– Promouvoir la liberté d’expression et les libertés fondamentales, collectives et, autorisées par la charte des lois
-Nationaliser ipso facto toutes les entreprises pétrolières et gazières qui opèrent au Sénégal.
–Redistribution de toutes les ressources naturelles de façon équitable et efficiente.
-Impliquer d’avantage tous les citoyens la culture du civisme et du patriotisme, lorsqu’il s’agit des affaires de la Cité.
-Elections présidentielles 2019 \Conditions sine qua non & Profession de foi pour tout candidat unitaire, consensuel, face au représentant du colonialisme.
– L’instauration d’un débat contradictoire, obligatoire, réunissant tous les candidats potentiels autour d’un même plateau, où chacun décline sa feuille de route et son programme politique, sans langue de bois avec des idées claires, pour convaincre les citoyens, qui auront le dernier mot, trancheront en toute légitimité et par vote direct, et dans le secret des urnes parlantes.
Tous ceux qui braveront l’interdiction et refuseront de se plier à la règle, seront considérés comme des traitres et des brebis galeuses égoïstes, déclarées, qu’il faudrait vilipender sans modération aucune ;.
– Rendre le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, doit être une réalité et un non des vœux pieux ou des slogans creux et verbeux.
– Le Candidat vierge, en sus de sa valeur ajoutée, doit donner des gages et poser des actes concrets, à la place publique, comme des conditions préalables.
– Interdire impérativement et à tout prix et à tout candidat au poste de président de la république, d’être un chef de parti, en cas de victoire.
-Bannir les nominations des membres de sa famille, de près, ni de loin, ou son clan immédiat dans la gestion des affaires de la Cité
– Rompre avec les pratiques douteuses des nombreuses agences budgétivores, clientélistes et inutiles.
Réveillons, réfléchissons nous, et ouvrions nos yeux sur une chimère qui n’a que trop duré.
Alors, sous le prétexte-trompe l’œil, la prétendue logique veuille qu’il faille attribuer une majorité de députés au camp de l’exécutif, n’est qu’une rapine politique, tendant à permettre au président de la république à réaliser son programme, émane de la monarchie en France. C’est une simple vue de l’esprit, puisque ce n’est pas de l’argent comptant.
Il faudrait qu’il y ait absolument dans notre poays un équilibre, représenté par le contre-pouvoir, responsable, constructif entre le pouvoir politique et ses contradicteurs ; de manière que ces derniers puissent servir de locomotive, de paratonnerre pour la démocratie du peuple par le peuple et pour le peuple, dans l’hypothèse où le chef de l’exécutif tente de s’écarter dangereusement des raisons pour lesquelles il a élu.
De 63 à nos jours, tous les présidents de la république promettent plus qu’ils plus n’en font en réalité, lorsqu’ils sont sur les manettes.
Nous connaissons le mal absolu qui gangrène la république, mais nous ne faisons rien, si ce n’est que nous continuons à leur accorder une majorité mécanique.
Laquelle se métamorphose en prestataire de service, pour les beaux yeux et le plaisir d’un chef de clan, qui contrôle tout le pays, n’est jamais sous aucun contrôle organe d’état, et dont les pouvoirs exorbitants, se renforcent de plus.
Raison pour la quelle, il conviendrait d’abroger le scrutin majoritaire, lors des législatives à venir.
– Informer les citoyens est un droit inaliénable de tout un peuple libre, indépendant et souverain.
– Suppression de l’article bidon 80 de l’actuelle constitution moribonde, qui n’est qu’une offense contre le peuple.
– Suppression pure et simple de la caisse blanche, qu’est cette machine toxique à corruptions massives à haut débit.
– À défaut d’un régime parlementaire, toutes tes décisions doivent être contresignées, entérinées relèvent exclusivement du domaine de l’Assemblée Nationale
– Mettre fin à l’anarchie et à la tyrannie de l’immunité du chef dé l’état, qui est une impunité blasphématoire
– Suppression des décrets présidentiels
– Poursuites du président la république en cas de trahisons
– Pour ce faire, tous ceux qui se sont enrichis illicitement, d’où qu’ils puissent venir, doivent également rendre de comptes devant les tribunaux libres de demain, y compris les maires, les députés, des ministres, conseillers etc.
– Réguler les financements des partis politiques par un organe indépendant.
– Réhabiliter tous les corps de contrôle institutionnels. Ces derniers seront nommés par leurs paires et non du président de la république.
– la Réforme de la justice s’impose. Tous les magistrats et juges doivent être nommés par un directoire collégial par ses paires, pour une durée bien déterminée.
– Interdire au président de la république d’être membre de la haute magistrature.
S’agissant de l’audiovisuel, surtout les services publics, la Rts, Aps- le Soleil, la Maison de la presse, un comité des sages, les nomme, de sorte que des professionnels indépendants soient à la place qu’il faut et à l’endroit.
Ce n’est à ce prisme là, que le Sénégal émergera en toute indépendance et en toute conscience, la tète haute, à l’instar des grandes nations, qui jouent, aujourd’hui, dans la Cour des grands et dans les hautes Instances Internationales..