SOCIETE / FAITS DIVERS

80 MILLIARDS FCFA POUR PASSER AUX PIROGUES EN FIBRE DE VERRE

80 milliards de francs CFA, c’est le montant débloqué pour le remplacement des 20 mille pirogues en bois inférieures à 12 mètres, par des pirogues en fibre de verre. Ce projet démarrera cette année et s’étalera sur moins de 10 ans. L’annonce a été faite, ce lundi, lors de la cérémonie de signature entre la société des infrastructures de réparation navale (SIRN), la Compagnie Ouest Africaine de Crédit-bail (Locafrique) et West Africa Capital Advisors (Wac Advisors).

En plus du renouvellement des pirogues en bois, d’autres projets sont prévus. Il s’agit, entre autres, de la construction de bateaux de pêche semi-industrielle et de soutien de logistique évalué à 150 milliards de francs CFA, de la construction d’un dock flottant au port de Ndayane pour un coût de 100 milliards de francs et de la construction d’infrastructures de pêche pour un budget estimé à environ 100 milliards de francs CFA.

Selon le ministre de la pêche et de l’économie maritime, les pertes en vies humaines et les disparitions des pêcheurs en haute mer continuent d’endeuiller les familles de ces derniers. Cette situation, indique Alioune Ndoye, milite en faveur de la modernisation du parc piroguier. Ce, avec des embarcations conçues dans le respect des normes sécuritaires maritimes. D’après lui, la construction de pirogues en fibre de verre permettra une mise aux normes des infrastructures de pêche artisanales devenues « obsolètes ». A cela, poursuit le ministre, s’ajoute la nécessité de renforcer les moyens de transport, de contrôle et de surveillance des côtes.

Pour sa part, Khadim Ba, administrateur et directeur général de Locafrique a fait savoir que l’Etat n’a pas les moyens de tout faire seul. Il faut, à son avis, une implication de premier plan du secteur financier qui doit oser sortir de sa zone de confort pour aller vers les secteurs à enjeu national où les Sénégalais évoluent majoritairement.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page