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A quoi joue donc Macky Sall, l’envoyé Spécial, colonial au Burkina Faso ? Par Ahmadou Diop

diendere mackyMacky Sall, qui a bien mouillé le maillot depuis belle lurette, est envoyé aux charbons pour arrondir les angles et cintrer les coins, à la seule fin d’entériner par la roublardise, les putschistes invétérés, tenus en laisse par le suspect n°1, en l’occurrence, Blaise Compaoré, le fugitif en Côte d’Ivoire, le commanditaire désigné de l’ assassinat de Thomas Sankara et Cie.

Rien n’y fait. Les coups de canon des putschistes sont nuls et non avenus !

Macky Sall, l’envoyé Spécial colonial au Burkina Faso, est disponible à tout instant et à merci, requisitionné pour les besoins du service, sous le fallacieux prétexte de médiateur, vole au secours des putschistes.

Tout d’abord, disons les choses telles qu’elles sont ! Macky Sall, qui a l’outrecuidance de rencontrer le général Diendéré, le putschiste, a commis une lourde faute politique, diplomatiquement inaccceptable. Le fait qu’il ait rendu visite à un tel homme, signifie le reconnaître, dans les faits. C’est une illégalité totalment patente.

Une ignominie impardonnable qu’on ne saurait passer sous silence. L’inopportunité et la précipitation de Macky Sall relèvent de son manque de maturité politique. L’Afrique et les républiques du far west plombent l’émergence du continent en régression, mais renforcent habilement l’impérialisme. Le modèle des contre- valeurs ne peut être un consensus supra national.

L’afrique soumise, étrange et à la renverse, marche sur la tête. L’exceptionnalité africaine de la désunion généralisée à l’échelle continentale explique le sous-développement, la dépendance et la servitude crescendo, corrodante. La respectabilité de l’afrique dépend de ses élites à la hauteur.

Malheureusement, ces prétendues élites se réduisent dans leur rôle de relais nègres de service, vulgaires de basse facture montrent leur incapacité notoire à la face du monde. Ce continent est la tanière « des Say-Say » labellisés de la démesure incomparable, à contrario, les sentinelles, hélas, qui défendent orbi et urbi pour sa cause légitime, en auront toujours pour leur grade.

La proposition de la médiation visant amnistier les putschistes, participe, dans les faits, à protèger des voyous déclarés. Le rejet du plan de la CEDEAO s’impose par l’arrestation sans conditions de Diendéré, l’homme de Blaise Compaoré. Tout le reste n’est que mystification et indgnité.

Pas de dialogue d’aucune sorte, ni de près, ni de loin avec des putschistes, déclarés, non avenus ! Curieusement, on refuse de discuter avec Laurent GBAGBO, qu’on a déporté à La Haye, à contrario, on tente à maintenir au pouvoir des terroristes, incontestables au nez et au vu de la Communauté « dite Internationale », appremment aveugle et sourde.

Le voyage de Macky Sall au Burkina Faso est le symbole maléfique, apocalyptique, inculte de la tartufferie renversante, n’a aucun sens. Où sont donc les organisations internationales des Droits de l’homme, en particulier, le Conseil de Sécurité, estampillé de la démocratie qui fut très actif sur la question ivoirienne ?

La platitude politique du double discours masque ses contradictions théâtrales, affreuses des institutions africaines, clouées, ne sont que les wagons serviles pour bouster, en réalité, la croissance de l’hégémonie capitaliste mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie.

Soyons plus conséquents et moins hypocrites sur la question de l’ingérence directe ou indirecte de l’extérieur colonialiste dans les affaires intérieures africaines ! Peut-on blanchir à la fois et dénoncer des putschistes aux longues dents qui ne disposent guère d’aucune parcelle de panafricanisme visible, encore moins de probilité intellectuelle ou politique ?

Que valent donc les condamnations stériles, platoniques, alambiquées, venant de la part d’une certaine chapelle européenne, politique, qui se donne une prétendue bonne conscience douteuse ?

Mais pire encore et aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’organisation mondialiste, présagée de la démocratie, silencieuse sur le Burkina Faso, reste amorphe par son inertie très remarquée, semble agir à double standard, selon les pulsions et les orientations colonialistes, non assumés, inavoués, comme en arrière-plan. Deux poids et deux mesures qui sont totalement antinomiques, en fonction des postions bassement politiques des médiocres nègres de naissance, tous encordés, encensés contre les vrais héros africains, présumés coupables devant l’éternel.

On ne peut pas négocier avec des fauteurs de troubles qui essayent d’asseoir leur pouvoir par des coups de canon. Nous condamnons solenellement et le voyage inutile de Macky sall et le coup d’état, jusqu’à la dernière energie. Ce voyage est contre-productif, d’autant plus que la CEDEAO s’oppose à cette dictature.

«Deum reyla-dila dialé ». On renverse le gouvernement légal, en l’affaiblessant par des manières douteuses. La démocratie est bien laminée au pays des hommes intégres. Dialoguer avec des dictateurs, c’est blanchir le banditisme et perpétuer, ainsi, l’impunité et la démocratie par des coups de canon.

La rencontre avec les putschistes obeit à des critères d’abdication, face aux militaires qui agissent sans foi ni loi pour sévir.

A fin de consolider l’axe du mal ou l’esquille de la françafrique, Macky Sall, le Satan inimitable, qui est bien sur les plis « Takhrip », dans son rôle d’habit et chef de service, en tant que pivot de la nouvelle race des pires nègres valets du continent noir, sur le « ndigël » de ses maîtres blancs, qu’on a désigné d’avance, comme étant le premier pantin, plus connu sous le nom « d’affairiste Pétain Noir », faisant office de gouverneur de la France, en moins de 72 heures, s’est rendu le 18 septembre 2015, au Burkina Faso, pour la énième fois, sous tutelle, colonialiste, après le coup de force du Général Diendéré, le bras droit de Blaise Compaoré.

Un tel voyage de la géostratègie politique s’inscrit donc parfaitement dans le service apès-vente, exigé par ses supérieurs outre atlantique, pour consommer définitivement ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme, l’expansionnisme de la puissance coloniale, bien présente sur le même terrain du crime..

Macky Sall, le nègre de service occupe la scène médiatique, nationale, internationale pour se donner une stature fictifve, sur fond de prestige, n’a pas sa raison d’être.

Le dictateur ethniciste dans son corps et dans son esprit, tout comme son ami, Blaise à qui il ressemble comme deux gouttes d’eau par ses pratiques médiocrement despotiques, l’homme s’érige toujours en médiateur soi-disant. On est abasourdis, scandalisés, outrés et choqués de lire de telles menteries, qui nous donnent la mesure d’un escroc, non repenti jusqu’à la moelle.

Le pantin qui est égal à lui-même, ne change pas, ne changera jamaia et ne risque pas de l’être. Des sorties sufficantes de la charogne n’engagent que son auteur-mentir dans l’ame jusqu’à l’abîme.

Un tel hâbleur nous a déjà inondés avec ses âneries purulentes. Nous rappelons que le même fourbe en 2013, dans son périple africain, faisait preuve de solidarité de classe à l’égard du tyran, honni, déchu, aujourd’hui, qu’il grafiait complaisamment, pour avoir joué, prétendument son rôle de médiateur sur l’imbroglio ivoirio-ivorien. Mon noeil ! Rebelote, chassez le naturel, il revient toujours au galop !

La démonstration de force de la lâcheté joue sur le piano colonialiste. Si l’Afrique n’avance pas, c’est qu’elle porte dans son ventre des traitres invétérés, gratifiés de la référence médiocre.

C’est encore un coup fourré de la françafrique invisible, l’éternelle esquille mafiafrique, impose sa propre loi, après 55 ans des indépendances uniquement formelles. C’est une conspiration internationale soigneusement gardée dans le secret des dieux et au nom du bipolarisme mondialiste de l’arbitraire et de la tyrannie. La démocratie des coups de canon dans le ciel obscurci africain, soumis à jamais, freine absolument l’émergence du continent.

Par Ahmadou Diop CPC

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