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Archive-La république des lascars multimilliardaires, des nullards et des médiocres

ob_aea3fd9fc82365ebe2b8358cd955f9b2_275x145-ct-2« La patrie avant le parti » —-« la rupture sobre, transparente, efficiente » — « le rapatriement des biens spoliés et placés à l’étranger », un embrouillamini mystificateur de la tromperie, savamment orchestré par des mercenaires intellectuels, des coups tordus et des mensonges adroits, cousus de fil blanc.

L’escobarderie, faisant florès, s’autorise tous les excès d’un pouvoir de la démesure. La république « des tontons macoutes », des marionnettes incorrigibles et des manières fortes blanchit, désormais, « les enlèvements » en bonne et due forme par des auxiliaires de service brossés, bien dévoués, semblent agir pour faire plaisir à la demande du politique d’en haut. Un dérapage aux allures obscures, totalitaires, une césure avec le discours de la percussion médiatico-politique, mécanique, tapageuse.

« Le couple royal des Faye-Sall » dépense sans compter, détruit leurs réduits d’antan, qu’ils reconstruisent à coups de millions ou de milliardaires, en sus des villas sorties de terre à la pelle, voyagent librement sur les quatre coins de la planète et logent dans les hôtels les plus luxueux avec l’argent du contribuable sénégalais, constamment astiqué, jusqu’à la lie.

Les arrestations massives, dignes des pires méthodes staliniennes, exponentielles sont monnaie courante, sous la traque des biens mal acquis supposés, servent de soubassement d’une politique des rancunes et des rapines, pour éliminer des adversaires de taille.

L’arrogance de l’opulence attentatoire contraste avec les sénégalais en diète, dans une république de la devise : un peuple, un but, une foi.

La chasse aux sorcières des indociles sert de décharge nécessaire face à des promesses électorales jamais tenues. Les beaux- pères, les enfants de l’homonyme du président, les beaux-frères, les sœurs, cousins, cousines, frères de sang et parents d’alliance, des obligés, des proches et des « doungourous », entre autres, le député, Farba Ngom, le griot de la dernière heure du palais, de classe exceptionnelle, inaugurait en grande pompe, la semaine dernière, sa villa estimée à plus de 700 millions de CFA, se frottent les mains et occupent des postes de haute stature dans les toutes structures de l’administration. En vérité, l’immoralité sert de promotion sociale indue.

On convoque sans répit des indociles censés être riches illicitement, pendant ce temps, on ne sait par miracle, le griot de Macky inaugure son château des Almadies construit à 700 millions. C’est la compétence nébuleuse de la prétendue rupture, version la république des lascars multimilliardaires, des nullards et des médiocres.

Bref, le piment ne manque pas de culot « pour apériser » un capharnaüm aux appétits phénoménaux de la surenchère spectaculaire. Ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme, une république de grande envergure des lascars, des nullards et des médiocres au cœur de la république vacillée, humiliée, agenouillée et tombée servilement sur l’escarcelle de bandits maquillés, qui se servent, sans retenue, au nez et à la barbe d’une certaine presse de service, surabondante, couarde, aveugle, incorrigiblement corrompue, complice et silencieuse sur la trajectoire obliquée de ceux qui se donnent une respectabilité de façade.

Le maître du plagiat hystérique et du maquillage classique -« leundeum kourouss », Macky Sall, l’homme au slogan stérile et emphatique « la bonne gouvernance », correspond à l’image d’Epinal, est devenu, étrangement; le socle de la prétendue rupture de pacotille, de connivence avec la complicité de son épouse, en l’occurrence, Marième Faye, l’arbre qui cache la forêt, « la vice-présidente officieuse de la république », dont l’apparence de façade ne trompe plus personne, malgré l’affichage erroné qu’elle montre sur la scène publique, se sucre allégrement sur le dos des deniers publics à travers sa structure bidon, bancale, cet égout des fonds politiques de la puanteur suffocante- « Servir le Sénégal », pour se servir elle-même, sous le parrainage effectif de son propre mari, président de la république et Secrétaire de l’apr.

Une escroquerie manifeste, qui révèle ostensiblement un banditisme d’état, tendant à enrichir par des méthodes peu orthodoxes, une seule famille de la salissure, pauvre, très pauvre hier, bien paresseuse et pressureuse, abonnée aux pratiques douteuses. Une république à la renverse, qui marche sur la tête. Aujourd’hui, le symbole de la tartufferie en l’occurrence, Macky, le chef de « l’Etat- apr» bande les muscles et interdit tout pour troubles supposés à l’ordre public.

Depuis le soir du 25 mars 2012, la corruption et les marchés de gré à gré légalisés, pour des raisons totalement cachées, sévissent manifestement au cœur de l’état, le tout dans un corporatisme clanique, ethnique, sans état d’âme, ni d’éthique  d’aucune sorte, malgré les apparences. C’est bien la cavalcade de la pitrerie élastiquement estampillée : « bonne gouvernance » ou la république des lascars multimilliardaires, des nullards et des médiocres.

Le combat continue !

Ahmadou Diop

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