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Avons-nous vraiment un État Régalien et des Institutions solides au Sénégal ? Par Ahmadou Diop.

En lieu et place d’un État régalien  avec des  institutions  solides, indépendantes, libres, souveraines  l’État macky Sall  sévit  par devers et contre tous, et sa cour  docile  se  plient  à  la règle despotique  d’un tyran encombrant.

 Le pétrole et gaz du Sénégal qui couleront, demain, s’ils n’ont pas commencé, permettraient à coup sûr notre  souveraineté monétaire, économique, politique et notre défense nationale.

À l’instar des Brics, nous devons absolument frapper notre propre monnaie qui pourrait être  dénommée –la  Téranga- ou  kom-kom- et  à la dimension de  l’effigie du Kamit, Cheikh Anta Diop,   que fut  le Grand  Savant, l’Immortelle icône emblématique, charismatique, ou alors  lui attribuer à  une autre appellation à un autre gros calibre de grande envergure  par exemple de la trempe, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké,  ou Lat Dior ngoné Latir Diop.

Les  choix ne manquent dans notre pays, car le Sénégal est un grand pays historique au point de vue  du savoir pluriel et de la morale éternelle en puissance.

Dans un État normal, régalien, le gouvernement  doit  légifèrer en toute conformité  pour défendre les intérêts légitimes, supérieurs de la nation.

Et  à l’opposition de  servir  de contre-pouvoir, doit  répliquer sans crainte, et manifester librement en toute indépendance et en toute conscience sur des bases voulues.

S’agissant de l’application  des règles du jeu, les institutions  au service du  pouvoir du peuple  pour le peuple et par le peuple,  ont l’obligation de  contrôler le pouvoir de l’exécutif  et tous acteurs politiques, sans parti pour l’un ou pour l’autre.  Toute violation, d’où qu’elle puisse venir, sera punie  conformément aux lois  en vigueur de la république.

Mais, en vérité, à y regarder de près, nos soi-disant institutions  ne sont que des ustensiles de cuisine, des  outils ou des instruments politiques, dociles  au service d’un despote,  lequel fait la pluie et le beau temps.

 Il ne sert  à rien de créer des institutions qui marchent au pas de l’exécutif. De deux choses l’une, soit on a un  état  de droit et des institutions indépendantes qui travaillent sans entraves, ni pression  d’aucune sorte, soit on a un caudillo, qui  dicte sa propre  loi ni foi. Et  dans le cas d’espèce, il n’y a pas d’état, ni des institutions au sens du terme au Sénégal en Afrique francophone.

 La notion d’état est inséparable avec le poste de président de la république, puisque la frontière  est poreuse entre les deux  Autrement dit, le chef de l’exécutif et la notion  d’état  ne font qu’un dans l’entendement  des  fascistes africains. Chez nous, le président de la république se substitue allégrement  à l’État et aux citoyens.

Dans nos pays qui sont  tenus par  des guignols serviles,  enlacés,   nihilistes, peu fiables,  agissent  sans vertu, ni  scrupules   tiennent lieu de logiciels,   s’accommodent comme des référentiels médiocres.

Dans les régimes tortionnaires  qui se dressent contre  libertés fondamentales de conscience, auxquels   fait partie l’actuel pouvoir ethnique, ségrégationniste, nihiliste d’apartheid, les états fascistes légitiment leurs  violences plurielles  par sa  police, l’armée ou la gendarmerie, qu’elles exercent contre les citoyens libres, et qu’elles  considèrent normales, pour tuer toute capacité de résistance.

L’amateurisme suffocant révèle absolument  les incongruités ou les  tares  congénitales  d’un régime de capharnaüm,  moribond,  irresponsable, doit  rendre le tablier au nom du peuple pour le peuple et le peuple.

Ce n’est pas le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple,  mais celui d’un attardé mental, traitre, qui use et abuse dangereusement de la force publique, laquelle s’aligne comme ses sujets.

La notion  d’État  n’a qu’une existence virtuelle,  est  réduite  à  sa plus simple expression, demeure l’abreuvoir  et la vache à lait d’un potentat,  corrompu, corrupteur, pilleur sans égal.

Il n’y a que  l’État Macky Sall- himself est chef de parti politique,  qui agit sans contrôle, et contrôle tout le monde. Ce qui en dit long sur un conflit d’intérêt manifeste.  Qui peut donc parler d’éthique et d’équité ?

 Les mensonges  d’état  sont ceux d’un seul homme qui se prend  comme  tel. Il n’y a rien d’autre.  Or, dans un pays civilisé, un  homme, qui  ment, trahit ouvertement,  fût-il un président de la république,  doit être jugé  nécessairement devant les tribunaux libres, pour parjures multiples. Mais faut-il que nous ayons des institutions libres, souveraines et indépendantes  du pouvoir de l’exécutif ? Evidement, lorsqu’il n y a guère  de séparation des pouvoirs,  ce dernier ne peut continuer que  ses excès et  ses dérives, puisqu’il  aucune ligne Maginot n’est dressée contre lui.  C’est le propre de tout dictateur dans un état anarchique.

le Sénégal  est le ciel ouvert  du mouroir  politique  social et physique, pendant que des goinfrés  vampires vivent dans les deniers de l’état en toute impunité et dans une opulence ostensible, attentatoire et  à l’indifférence quasi générale.

Le Sénégal a donc  raté  le coche  avec le pédigrée- cambrioleur en place, qui est  au cœur de l’état vassalisé jusqu’à la lie. Maintenant, il sera très difficile qu’il puisse  s’en remette, tant la léthargie généralisée par la peur  reste de mise. C’est triste et inquiétant. Car ne nous  voyons rien venir, puisque le pire est devant nous  son avenir est  dangereusement plombé,  plus que sombre.

Seydou GUEYE : « Le mandat qui lui sera renouvelé en 2019 sera son deuxième et dernier mandat ».

Alors, justement, venons- en,  et parlons à celui qui  est devenu  comme l’un  des  éléments notoires,  inscrits  dans  » le fichiers S » des bouffons,  tous  sont alignés  au service  du  régime lamentablement  ethnique, intégralement ségrégationniste, négationniste d’apartheid. Il n’en pense un seul mot de ce qu’il avance, si ce n’est  l’argent du chapardeur en place.

Notre régression s’explique par la bassesse de nos nègres bougres de naissance  qui se plient à la démocratie mondialiste. Lat Dior Ngoné Latir Diop, Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop tomeraient   des nues, retourneraient  dans leurs  tombe, s’ils  apprenaient l’intronisation du nègre de service, soumis, se prosterne quotidiennement  devant les leucodermes à qui il prête allégeance  par son indignité décapante.

Historiquement et présentement le Sénégal, y compris  toute l’Afrique  honteusement  francophone, dans lesquels les traitres  encartés  au colonialisme ont le vent en poupe, restent plus que jamais  éternellement  triomphalistes  contre des millions  tous soumis  – nous ne pouvons pas nous en sortir , tant que nous ne nous réglerons  pas le compte des traitres que l’on assiste hystériquement en logistiques.

Sommes-nous des maudits pour qu’une minorité toute puissante fasse sa loi, et sous le prétexte qu’elle a et l’armée et la police et la gendarmerie- ? Ce n’est pas pour rien qu’on ne nous accorde aucune considération. Nous sommes jugés à l’image de nos minables – c’est logique et normal – malheureusement ce discours ne passe pas- car nous sommes responsables de ce qui nous arrive constamment.

En Europe, les seigneurs de guerre avaient aussi  leurs forces répressives, pourtant ils ont été  vaincus et  terrassés par leurs propres peuples, qui ont eu le dernier mot.

Le monde appartient à ceux qui ont des histoires –malheureusement nous préférons hélas  indignement abdiquer  face à des ignares  guignols,  voyous, font la pluie et le beau temps, nous enquiquinent  et au nom d’un  » masla  »  qui n’est que  source de  pantalonnade.

 Nos prétendus chefs d’état  se transforment tous  en éternels bougres nègres,  sont  pires que nos monarques, lesquels étaient des guerriers avaient le sens de l’honneur –n’importe quel  qui ne pouvait prétendre au trône.  Car  il fallait subir des épreuves d’endurance.  Si on réhabilitait nos traditions, il n’y aurait  pas beaucoup de monde qui se bousculerait. Aujourd’hui n’importe quel minable, abruti,  fût-il un voleur, sorti de terre on ne sait, pourvu qu’il soit riche par le miracle des postes de nomination, peut être président de la république.

 Les fadaises du camérier constituent  immanquablement  une insulte contre la conscience des sénégalais qu’il méprise. Que valent donc  les  simagrées purulentes d’un tel mercenaire ?

Ou alors, sommes-nous  dans  un état totalitaire avec des institutions  plastiques se mettent machinalement  au garde-à –vous ?  Dans ce cas précis, nous ne sommes pas donc dans  un état  inquisitoire,  dans lequel l’arbitraire et la tyrannie qui priment sur tout,  servent de contradiction pour parachever l’autoritarisme.

Compte tenu du spectacle permanent, ubuesque auquel on assiste, et qui se passe  depuis le regrettable soir  historique du 25 mars 2012,  personne n’ignore le délabrement piteux  de l’état, au point  qu’il faille même  parler ouvertement, sans langue de bois, nous renseigne éloquemment de la déliquescence d’un  état  en faillite,   qui est en lambeaux, pour dire la vérité.

 À leurs yeux, les médiocres ignorent même la notion  de la  continuité de l’état n’existe pas  dans leur entendement.  Comme si ces derniers  ont  réalisé des infrastructures avec leur argent, sorti de terre   on  ne sait  où et comment  et  par quelle magie.

La notion d’État et d’institution est une chimère au Sénégal. Plus les années passent, plus  le Sénégal recule davantage, plus  la misère sociale s’aggrave, plus la santé se dégrade en pis, tandis que le dernier venu, qui  est le pire, nous a menti publiquement sur toute la ligne, nous avait promis un  référendum  en 2016  et un scrutin présidentiel début 2017 par le canal du journal français, l’Express, et dont les propos  étaient recueillis par le journaliste  Vincent Hugueux, le 16 janvier 2016.

Il n’y a pas d’état régalien sans des institutions libres, souveraines et libres par rapport au pouvoir de l’exécutif. Un cas d’école  au Sénégal, où  l’exécutif  contrôle à sa propre guise toute l’administration, le pouvoir législatif, judiciaire, les organes de presse publics et privés, y compris  tous les corps de contrôle, présumés  institutionnels.

Le Sénégal, est l’habitacle qui bénit ses traitres.  C’est une émanation  qui résulte tout simplement  de la  domination  culturelle,  historique, reste plus que jamais  ancrée dans le substrat de la majorité.

Notre devoir moral nous commande donc  à écrire et à  parler, en proposant des solutions idoines et pérennes,  pour un Sénégal prospère, libre souverain et indépendant.

Il faudrait donc  que nous  soyons capables  de  contenir  la tyrannie  de  la république familiale et ses forces tentacules  réactionnaires, corrompues, toutes dévouées  pour la cause et les faits  d’un mythomane, cleptomane, digne de  son rang.

Nous n’avons pas au sommet de l’état sénégalais un homme de parole, de valeurs,  ni un président de la république à l’endroit et à la place qu’il faut, mais un professionnel menteur, profanateur, imposteur, qui le prouve constamment.

Comment donc pourrait-on donner du crédit et faire confiance  à un tel personnage, singulier,  changeant en permanence, lequel  ne  nomme que  son ethnie, toute sa famille  et privilégie  son frangin, à qui il donne des largesses  extensibles  qui contrastent parfaitement avec  son  parcours inexistant ?

Loi de finances 2018 : 3709 milliards FCFA, le dernier trésor de guerre de Macky pour 2019

Une  telle somme colossale amassée qui est  payée et chèrement par la sueur et les larmes du contribuable sénégalais, siphonné, tombe dans la poche  d’un monarque, qui  l’utilise indignement  avec parcimonie  et à  des fins de  piètre qualité.

Voilà la spécificité  d’un  corrupteur, voleur de grand chemin, dilapide en toute impunité, dépense sans compter les deniers de l’État,  ni vergogne, ni scrupules et contre toute morale.

Et pourtant, cet homme, qui nous servait promis par presse interposée interplanétaire et sur toutes les télévisions  en grande pompe,  la sauce de la rupture,  l’éthique, l’équité, emprisonne à tout vent  une fois qu’il est sur les manettes,  et  fait  main basse  sur  les emprunts obligatoires, en sus  des impôts et des taxes de  toutes sorte, qu’il utilise dans l’indécence, dont l’objectif majeur ne vise qu’a  acheter  ceux qui ont une faiblesse  de la puissance, et éliminer  tous  ses adversaires politiques, pour  croire renouveler ses parodies électorales encore en 2019.   En vérité, nous n’avons pas un état, mais  un voyou , qui s’érige en lui

 

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