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La loi de la moralisation de la vie publique est-elle donc possible chez nous au Sénégal ? (Par Ahmadou Diop).

La loi  de  la  moralisation  de la vie publique  est-elle donc  possible chez nous au Sénégal ?  (Par Ahmadou Diop).

N’est-il  pas  temps  que l’on puisse  appliquer  enfin   la loi de la moralisation de la vie publique au Sénégal, pour interdire  et les emplois familiaux et le cumul des mandats ?

Macky Sall déclarait  en avril 2012  hystériquement   un  patrimoine gigantesque de 9 milliards de  FCFA.

Ndiawar Diop, dans l’info autrement,  rapportait, hier,   les bonnes feuilles d’un  journal allemand  bien  renseigné,  selon lesquelles  Macky Sall, fait partie désormais  des présidents les plus riches de la planète entière, a un pactole de 275 millions de dollars.

Article 2  de la constitution dernière version

La devise de la République du Sénégal : « Un peuple- Un but- Une foi ». Il est bien écrit : « Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ».

Mais la réalité est tout   autre.  Après   son vote, il perd son pouvoir qu’il exerce par ses soi-disant  représentants, en particulier, le président,  qui  nie son droit   légitime et il devient le sujet du président de la république.

C’est donc une contradiction et un mensonge grossier  voilà la vérité !

Par ailleurs, la  parodie référendaire de mars  2016  n’était en définitive  qu’une vaste escroquerie gigantesque. Ledit  référendum  fourre-tout   ne concerne pas  l’actuel  mandat présidentiel   de 7 ans qu’il garde jusqu’en 2019. Donc  Macky Sall  a menti publiquement.  Que cela soit clair !

Autrement  dit, toute manifestation légale, reconnue par la constitution est source de trouble à l’ordre public et de déstabilisation.  C’est  bien le président-monarque qui trouble l’ordre public par son autoritarisme et sa lâcheté.  Point barre ! Circulez, il n’y a rien à voir !

  Depuis 1963, le régime  présidentiel   n’a été  entériné que  par une poignée de députés corrompus réunis,  en catimini chez Lamine Guèye,  n’a jamais fait  l’objet d’une approbation par voie référendaire.

Le statut prétendu du chef d’état est totalement illégal, même si la constitution a été retoquée plusieurs fois, elle garde tout  de même  son  caractère blasphématoire par définition contre les citoyens.

À  ce prisme,  il  est impératif de l’abroger  systématiquement,  sans conditions, lorsque le rapport de force changera  de camp  en faveur  de la  majorité  des députés du peuple par le peuple et pour le peuple.

Car en  ce moment là, les députés pourraient juridiquement voter une motion de censure contre  le président de la république et le destituer  par la haute cour de justice.

 C’est bien possible !  Des dispositions existent  bel et bien pour renverser  le président en cas de haute trahison.

Tout le monde sait que  le président de la république  n’a  que  des pouvoirs exorbitants sont totalement  aux antipodes à nos réalités historiques.

 Pendant la campagne électorale, Macky sall mettait en  avant  le principe  de la rupture efficiente, sobre et transparente comme tempo. Mais depuis lors, beaucoup d’eau  a coulé sous les ponts.

La  rupture  s’est  donc transformée en totale opacité par l’arbitraire et la tyrannie, notamment les cartes biométriques, d’après les informations bien fournies,   ne seront distribuées que le jour des élections.

Manifestement, le pouvoir actuel n’a que des intentions peu orthodoxes  pour organiser des parodies  électorales.

 Il y a fort  à parier que dans l’hypothèse où la moralisation de la vie publique chez nous,  cela engendrerait   incontestablement   un  vacarme  ubuesque,  Cataclysmique survoltant, qui  sévirait   «  avec un  Grand  C  en Majuscule –Grandeur nature «   Sismique  entraînerait  absolument  un effet boomerang  pire qu’une   bombe  à fragmentation  hystérique  exceptionnelle,  généralisée  au sein de la Gérontocratie ploutocratique,  y compris toute la classe politique sénégalaise, voire même  un tremblement de terre  de   7\ 7,  que compte l’échelle de Richter  au plus haut sommet de l’état  sénégalais .

Dans notre pays étrange et à la renverse, on parle de tout, sauf cette question qui passe comme la loi  de l’omerta.

Alors, halte au matraquage  financier politico-médiatique tendant à phagocyter les libertés de conscience, pour inverser les rôles et travestir la  vérité sur un régime de brigandage en totale déliquescence, qui va de dysfonctionnements  en pis !

Le  nihiliste en chair et en os, pègre, prédateur,  ségrégationniste, négationniste,  ethnique, s’est bien  métamorphosé  en piètre  vendu,  est bien  arrivé par effraction au pouvoir  à   cause des esclandres de ses milliards  F CFA volés dans la poche du contribuable sénégalais,  absolument dévalisé, qui  tire le diable par la queue. Qu’il se  le tienne pour dit !

On se demande  bien pourquoi  Macky Sall, qui s’est autoproclamé à la face du monde,  le parangon de la rupture,   rechigne à appliquer  la lettre  la loi de la moralisation publique, pour  interdire les emplois  familiaux et le cumul des mandats.

C’est parce qu’il ne peut scier la branche sur laquelle il est assis. Les masques commencent à  tomber peu à peu. Il s’est fait élire sur la thématique du changement pour que tout change, mais  rien n’a  changé, si ce n’est le changement dans la continuité.

Ses reniements  et ses renoncements exponentiels  sont devenus des habitudes mortifères  chez tous les nègres de service  qui n’ont jamais de parole.

 Rien n’y fait,  puisque depuis  5 ans la rhétorique  de caniveau  et  les  rétropédalages  en continu  constituent  irrémédiablement  la charpente du régime totalitaire   sévit comme   mode opératoire.

 Le flibustier, qui n’a la moindre   parcelle  de déontologie, s’adjuge sordidement  par sa lâcheté  la qualité  de  conseilleur n’est  pas le  payeur».

Autrement dit, un fonctionnaire  politicard incroyablement  engraissé  Niu   diap ci loxom womat ko-  si  gloutonné- n’est pas synonyme de patriotisme.

Car  un tel agitateur-faussaire  dans l’âme, qui est  à la  fois  si riche par le miracle des postes de nomination –Tan Sa Bula Nex-s’érigeant  piteusement  donneur de leçons – mon œil ! – menteur  professionnel  par ses  escapades renversantes  et  ses compilations  de fadaises, est disqualifié politiquement, moralement  et juridiquement.

 

 L’affaire Fillon   inspire et    pour cause,  les politiques, qui  veulent  interdire purement et simplement les emplois familiaux par une loi de la moralisation publique, Alors que chez nous,  l’homme de la prétendue rupture ne  l’entend  nullement de cette oreille,  met toute sa famille immédiateté son clan  au cœur de la république des chiffonniers, dont le nombre dépasse de très loin un village entier.

Cette loi salutaire est-elle donc  applicable chez Macky Sall, le parrain  incorrigible  de la démocratie familiale ?

À cet effet,  une solution imparable  existe : ne spas lui donner une majorité présidentielle  parlementaire.  Rien n’est supérieur aux intérêts nationaux incessibles, légitimes.

Ensemble,  tout est possible. Quand nous voulons, nous pouvons. C’est une question volontariste !

Pourtant, le changeant  par  nature   martelait  à  qui voulait l’entendre qu’il ne mêlerait pas sa famille dans la gestion de l’état.   En vérité, il a menti plus d’une fois sur toute la ligne, mais cela passe comme une lettre à la poste.

Dans ces conditions, peut-on parler de  régalien, d’éthique, d’équité,   de droiture, dans un état de droit  civilisé avec  à tête un homme de rigueur,  exemplaire, impartial ? Certainement pas.

 Plus il se dédit, plus il en fait en y mettant des couches tordues, plus ça passe et mieux c’est.

Certes, le changement radical, générationnel est salutaire, mais tant que la constitution bancale  dans notre pays, qui est  sous tutelle coloniale,  n’est qu’un écran de fumée  ne sert en définitive  qu’au système bien élaboré, tel  qu’il  est conçu  dans son fondement,  gagne toujours, puisque le président de la république  demeure charnière, imprime sa marque.  Car, qu’on le veuille ou non, celui qui contrôle les médias, contrôle tous les citoyens et tout le pays

 En effet, le traitre bouffon encombrant s’évertue immanquablement dans des rapines politiques,  par  son indécence. puisque  le personnage curieux atypique, a décidé de ne pas   renvoyer  l’ascenseur à  ceux qui l’ont mis  à l’envers du décor, par leur étourderie massive, généralisée, croit pouvoir garder le pouvoir par des mécanismes répréhensibles, s’est lamentablement converti en garde-manger, signe tout azimut de façon concomitante des  accords de défense   colonialistes avec les puissances de feu, en échange d’instaurer la monarchie présidentielle qui tourne à plein régime.

 Il s’agit  bien des traités de protectorat français, qui ont  été signés  entre la Macky Sall, le larbin et la France entre les deux tours  lors des présidentielles françaises de 2012.

 Pour satisfaire à la demande totale   de ses parrains, qui tous  sont revigorés,  à qui il a donné  un satisfécit total, en guise de gages, le pantin y rajoute nécessairement  la présence permanente militaire  américaine, qui rappelle étrangement le traité  de Quincy dans le canal de suez en 1945, entre le président Roosevelt et Abdel Aziz  Ibn Saoud, le monarque autoproclamé.

Sous ce postulat, qui lui colle à la peau,  l’estampille  abjurée   en girouette,  brille  incontestablement  dans un embrouillamini démentiel, par ses  tirades  spectaculaires  et  ses pirouettes incongrues,  par sa presse de servitude interposée,  enferrée  qui agit promptement machinale, matelassé, n’obéit qu’au doigt et à l’œil du tyran ,  enveloppé sous le sceau  de  rouleau compresseur,  dont il  a l’unique secret devant dieu, notamment le pétrole et gaz de notre pays , qu’il  continue de   brader à sa clientèle   américano- française et  à travers laquelle  il s’érige complaisamment  son rôle de  champion – pion  le plus invétéré  de la bande des dictateurs dociles   qui sont tous  connus par leurs génuflexions, face à leurs maîtres auxquels ils ont prêté  pitoyablement allégeance depuis les indépendances formelles de pacotille à nos jours.

Le mensonge grossier  parmi tant d’autre passe comme une lettre  la poste, comme si nous  sommes oublieux  sur ce scandale qui n’en est pas un.

Le menteur professionnel, profanateur dans l’âme, s’est travesti multimilliardaire scandaleusement par les raccourcis politiques,    y met une couche épaisse  sur le référendum de mars 2016, alors qu’il avait  fermement l’engagement de réduire son mandat présidentiel de 7  à  ans par voie référendaire.  Le comble du comble,  c’est que la parodie référendaire ne concerne pas son mandat en cours, qu’il garde à 7 ans.   Le simple avis du Conseil Constitutionnel n’engage outre mesure le chef de l’exécutif, devient systématiquement force de loi. Il y a eu  un volte face qui est synonyme de parjure.  On peut dire que Macky Sall n’a eu jamais de parole, ni une vertu, ni d’éthique, ni d’équité.

Nous avons affaire à un  faussaire- félon, qui ne mérite plus la qualité d’un chef d’état, encore moins  d’un président de la république.

En lieu et place de la rupture, nous avons une république ethnique ségrégationniste d’apartheid. Cette question ne souffre d’aucune discussion possible.

Depuis 2012, placement  de sa famille immédiate au cœur de l’état sénégalais personnalisé jusqu’à la lie, et ses mercenaires en bande organisée,  s’enrichissent, pendant que les autres citoyens  libres, scandaleux sur la trajectoire du totalitarisme, sont cueillis  de jour  comme de nuit, pour s’être ornés piteusement. Pis encore, les marchés de gré à gré, qui se multiplient à un rythme effréné,  continuent à huis clos   dans la sarabande  des teigneux coalisés. En fait, les promesses ne suivent les actions matérielles sur le terrain.

Si on n’y prend pas garde, la trajectoire  des mêmes  méthodes se prolongera sans doute sur  les législatives de cirque, si nous ne sommes pas vigilants et debout contre  la soldatesque  mafia WaffenSS.

En conséquence,  dés maintenant,  sans attendre une seule minute de plus,  nous devons agir  et sévir en amont et en aval,  pour briser les ailes démesurées de cette bande  de bazar et mettre la démocratie   sur les rails,  lorsque  la république sera libérée, demain, des griffes  des pirates et son chef de clan, Macky Sall, libellé  le symbole des régressions en continu.

À défaut, le mal ira en pis. Car la deuxième alternance, qui s’est transformée en alternoce pour les marchands d’illusions  n’a jamais produit les effets escomptés.

Au contraire, la misère sociale et la santé des sénégalais sont plus que jamais menacés aujourd’hui, qu’ils ne l’étaient hier, malgré les emprunts obligataires cataclysmiques qui nous donnent la chair de poule par son caractère  blasphématoire.

Sans répit,  l’expert des menteries  cousues de fil nous bombarde  par des   chiffres bidouillés et nous tympanise les oreilles  à longueur de journée  avec  un taux de croissance, aux effets multiplicatifs  dont personne, d’ailleurs,  ne voit la matérialité sur le terrain.

 Donc, chers citoyens sénégalais, chères citoyennes de l’intérieur, comme  de l’extérieur,  comme vous le savez tous, nous vivons tous, hélas, depuis le regrettable triste  et historique  soir du 25 mars 2012, une période   cruciale   qui met en péril  notre existence et l’avenir de notre beau pays, le Sénégal,  sont plus que  jamais  plombés.

En politique,  chez  les faussaires, les programmes  des candidats  n’engagent que ceux y croient dur comme fer.

Les libertés fondamentales de conscience, d’expression, la démocratie sont volontairement  et rigoureusement  rangées dans les vestiaires.  Chacun se demande en toute conscience  où l’on va. aujourd’hui, comme, ce que demain sera fait.

La mécanique présidentielle-monarchique, chevaleresque, ethnique,  avec son clan   de ribambelle d’énergumènes,  au premier  rang desquels les médias public et privés ont tous  failli à leur mission régalienne pour n’être que  les courroies, ou les  paroles- paroles et les instruments de propagande  au service  du totalitarisme encombrant.

Non seulement ces derniers  sont  sous la botte  du tyran tonitruant, mais  se sont  travestis en mercenaires alimentaires alignés,  décomplexés,   ne  jurent que par  que le nom  du  dictateur contre –valeur,   qui  s’évertue en guichet automatique comme mode d’action.

 De ce fait, les acquis et les progrès qui faisaient jadis notre fierté et  le ciment fédérateur,  pour parler dans une certaine mesure. Aujourd’hui,  cet  idéal commun  et le socle  sont  totalement remis en cause.  Même les institutions  moribondes  et la constitution  qui sont fabriquées de toute pièce, pensées et élaborées, taillées  sur mesure,  n’ont reçu l’approbation des citoyens  par voie référendaire,   toutes marchent  machinalement  maintenant au pas   du chef de l’exécutif, qui agit en toute impunité

 Un rappelle : Abdoulaye wade avait obtenu au moins de 35%  au premier  tour contre  26 % pour  Macky Sall, le candidat de la France.   Au deuxième tour, le représentant des lobbies  inversait la tendance passe finalement   à 65%.  Et ce taux si massif  n’appartenait pas en aucun cas   au pion encapuchonné.  Il  s’agissait que   tout simplement  d’un vote  protestataire, de sanction et non celui   d’un choix politique, ni d’une  d’adhésion  délibérée  pour le vainqueur.

La  dynamique  en faveur du félon  déclaré  n’était qu’un  leurre, un effet d’optique.

En d’autre terme,  les combines politiques  et les marchandages souterrains  tout azimut  en jointure  avec la démocratie  partisane, médiatique alimentaire, indigène, harnachée par la  propagande de   référence internationale, présumée faiseur de roi,  ont orienté  les sénégalais dans le sens voulu   et  permis la défenestration  époustouflante du régime libéral, incarné par le pape du Sopi. Et le tour était donc joué pour peindre sous de faux postulat  le multimilliardaire obscur.

C’est pourquoi,  l’histoire n’a  de sens  là  où elle se passe  et au moment  bon.

Pour ce faire, nous avons le devoir moral de nous approprier de toutes ressources pétrolières et gazières ? Ce n’est pas un casus belli, mais un  droit légitime, non négociable.

Ne réitérons  pas  notre  faute politique la plus lourde  et la plus grotesque, que nous avons commise et qui continue de créer notre descente aux enfers, si toutefois, nous rempilerons. Et ce sera, en ce moment,  malheureusement une malédiction cataclysmique impardonnable.

Dans les grandes démocraties  les erreurs politiques se payent cash, mais ici chez nous, il n’en est rien.

 

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