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Macky Sall : Idiocratie et Médiocratie de l’Etat policier ? Par Ahmadou Diop

idiocratie-mediocratie-etat-policierPour rappel, lors des parodies municipales de 2014, l’étrange promoteur du népotisme et de la dilapidation massive des deniers publics, avait l’indécence d’introniser son beau frère Mansour Faye, le pâteux, qui s’était autoproclamé et maire de St Louis et ministre de l’assainissement par un dispositif de sécurité impressionnant, pour faire une pierre deux coups.
Quoique l’on puisse dire, le Sénégal est tombé plus bas que sous Macky Sall. Plus qu’un village entier aux mêmes patronymes particuliers s’accapare de toutes les structures de haut niveau que compte l’état sénégalais, au point que la promotion sociale rime avec la même ethnie est présumé plus compétente que toutes les autres, reléguées au second plan.
En Afrique, le pouvoir est une question de famille et de clan, se transmet de pères en fils, comme étant un système de gouvernance absolu. Pour dire la vérité, l’opposant de circonstance au pouvoir ne déroge nullement à la règle.
Car comme tout dictateur incorrigible, l’infatigable fraudeur, n’en démordait pas. Par ricochet et sur des combines de bas étage, le tribun de la rupture éclopée plaça son propre frère, Aliou Sall, maire de Guédiawaye. Lequel au lendemain de son frère de lait, Macky Sall à la magistrature suprême, comme par magie, devint miraculeusement si riche, mais possède des caquettes multiples, incommensurables au sein de l’Etat personnalisé jusqu’à la lie..

Comme si rien n’était, le même récidiviste, rempile, à sa propre convenance personnelle, y met nécessairement une couche ostensiblement et s’érige immanquablement en commanditaire principal, brosse par derrière sa police réquisitionnée, bien dévouée et docile, protège les prêcheurs, présomptueusement divins, plaident vertement et par devers, en sa faveur pour des raisons apparemment matérielles et sur fond de notoriété et de prestige mal placés.

Pour la circonstance et à dessein de croire pouvoir lui baliser facilement le terrain à celui qui est arrivé au pouvoir par effraction et à cause de ses milliards de Francs CFA, sortis de terre on ne sait  où et comment ? Des tribuns soi-disant immergés d’un Batin, peu convaincant, tous triés au volet, agissent sur commande, en échange sûrement du retour de l’ascenseur, font des pieds et des mains, l’arrosent promptement avec des prières, qui sont sensées lui porter chance, demain et pour longtemps, contre les tirs groupés, programmés des sénégalais, tous déçus de la gouvernance familiale, parentale.
L’islam est-il source d’enrichissement illicite pour ceux qui le travestissent habilement ?

Aux yeux de l’affabulateur, mystificateur, mystique, agitateur, profanateur, menteur professionnel dans l’âme- regardez mon doigt- le récital béni à coup de briques de Francs CFA servira obligatoirement de paratonnerre, garantira la victoire écrasante, qu’il arrachera par la force divine, lors des cirques législatifs en perspective 2017, en attente des parodies présidentielles de 2019, si on n’y prend pas garde, ne seront en définitive qu’une simple formalité administrative, selon la vision des tyrans, que l’on assiste avec toute la logistique nécessaire

Je le répète et continue de le marteler jusqu’à ce que le message soit entendu par l’ensemble des sénégalais. La recherche de la parole libre et véridique pour notre période actuelle plus que sombre, doit l’emporter sur le silence coupable de ceux qui abdiquent par consentement réactionnaire ou par couardise.
Alors, la liberté, la démocratie, le destin d’un pays, de demain, d’un peuple guerrier et fier de l’être, se mesurent à l’aune de sa grandeur, de son histoire; quand elle se passe à un moment de son histoire, faite de luttes et de sacrifices, nécessaires, payés au prix fort et arrachés , sans complaisance, ni compromis, ni compromissions d’aucune sorte et au nom de la mémoire collective.
En vérité, l’immoralité est devenue un gagne-pain prime sur tout.
Aucun contrôle n’est exercé contre le pouvoir exécutif qui est à la fois juge et partie. L’argent du peuple est distribué à tout vent et à tour bras par le président de la république. Le personnage singulier se travestit allégrement en chef de clan, n’a de compte à rendre à personne.
Il s’autorise tous les excès, imprime sa marque de fabrique et comprime toute velléité politique contradictoire qu’il tue dans l’œuf. Il se mêle de tout comme il veut, quand il veut La société civile, les politiques et la presse de carpette se mettent toujours au garde-à -vous. C’est presque un dieu sur terre. On emprisonne en toute impunité, en utilisant bassement et lâchement l’Etat, au moyen d’une police politique, abonnée aux ordres pour régler des comptes personnels, comme système de gouvernance. Pis, le clientélisme politique se tut. La puissance de l’argent facile est le socle de nos éternelles déconvenues.

Nous sommes très édifiés sur la nature exceptionnelle de celui qui ne gouverne pas sereinement. Il est incapable et il le sait dans son for intérieur, même s’il ne le dit pas par orgueil mal placé. Nous n’attendons donc rien lui. Il est par essence l’ennemi public de notre pays, le Sénégal. Depuis le regrettable soir du 25 mars 2012, ceux qui dénoncent la tyrannie labellisée, sont automatiquement à l’œil du cyclone. L’état personnalisé est habitué à l’anarchie Maatey Diay dolé.
En lieu et place d’un Etat de droit civilisé dans lequel tous les citoyens naissent libres et égaux en droit comme en devoir, selon l’ordre établi du régime totalitaire, qui bande ses muscles, divise et clive, deux types de citoyens s’opposent : il y a le premier citoyen qui n’a que des droits et non des devoirs. Et le reste est considéré comme des citoyens de seconde zone. Les scandales se perlent de plus en plus, pendant que l’impunité de l’état policier institutionnalise au su et au vu de tout le monde le tout répressif comme facteur d’émergence.

L’état despotique inquisitoire, réquisitionne des imams soumis pour réclamer leurs prières, mais accusent de facto, ceux qui ne font que réciter textuellement des versets du saint Coran. Dans ces conditions, on peut se demander qui est mécréant et qui ne l’est pas. Et qui trouble vraiment  l’ordre public, à la seule de croire pérenniser la dictature ?
Il importe donc que nous soyons capables d’écourter son mandat présidentiel et mettre son pouvoir calamiteux hors d’état de nuire.

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