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Macky, un fraudeur au pouvoir : place maintenant au prix fort à payer !

ob_f19bf0_senegal-macky-sall-votantEn 2012, le peuple souverain, indépendant libre, en a décidé autrement, en élisant un absolutiste encagoulé. Place maintenant au prix fort à payer ! La graine avariée ne peut produire le contraire. On ne récolte que ce qu’on sème. Le travail ne se décrète pas, mais il se vit dans la compétence et l’action sur le terrain, non des incantations stériles pour se décharger des promesses électorales jamais tenues. L’homme parle plus qu’il ne travaille, en réalité.

Peut-on s’autoproclamer l’homme de la rupture, en étant à la fois un président de la république et le secrétaire général de son propre parti ?

Macky sall déclare : « « Je travaillerai avec ceux qui pensent au Sénégal avant de penser à eux-mêmes »

Plus loin, il en rajoute : « eux qui sont prétentieux, hautains, qui regardent les autres avec condescendance, ne pourront pas rester longtemps avec moi ». Une curiosité corrosive à couper le souffle.

Le même homme, directeur de campagne électorale d’Abdoulaye wade, candidat des élections de 2007, avait voté sans daigner montrer sa carte d’électeur, allant jusqu’à menacer tous les membres du bureau. Ce qui était cocasse. Vous avez sans doute vu la vidéo diffusée sur les ondes de Radio ruepublique.com dans laquelle il dressait des éloges décapants à l’honneur de son mentor, aujourd’hui, en charpie par une certaine presse surabondante, tenue en laisse par un escroc de premier plan, aux apparences respectables. Ce qu’il dit le matin, il le dédit le soir même avant de se coucher. Cet homme là, ne nous surprend guère. Il ne change pas et ne risque pas de l’être, sauf les naïfs et les fumistes.

Le même homme, imbue de sa personne, au pouvoir, inverse le cours de l’histoire, ne défend que ses propres intérêts. A lire les discours contradictoires d’un égoïste impulsif, hautain, convulsif, arrogant et suffisant pour vous rendre compte des fourberies d’un nul atypique, burlesque de tout l’échiquier politique qu’ait connu le Sénégal.

Depuis le 25 mars 2012, la même chanson rayée des patronymes particuliers, sévit de plus belle: « nous avons des diplômes, nous sommes des sénégalais bien méritants ». Ce n’est pas notre vision de la démocratie.

Que valent donc les discours offensants, lapidaires, guerriers à propension ?

« La patrie avant le parti »ou la rupture sobre, transparente, efficiente »

« Les polémiques et le politique ne développent le pays »

« Les chapelets ne peuvent développent le pays »

« les sénégalais n’aiment ni la transparence, ni la rigueur, ni la vérité »

« Les marabouts sont des citoyens ordinaires »

« Le retrait des troupes françaises relevait d’un nationalisme mal placé »

« J’ai bénéficié de privilèges relatifs à ma position d’ancien premier ministre »

« je suis le président de la république, je nomme qui je veux », pour ne citer que ceux là.

C’est bien l’esclandre de la rupture estampillée ; « une gouvernance de la salissure, ou l’embrouillamini mystificateur, totalitaire aux effets multiplicateurs de l’indécence titanesque. La coquille vide ne saurait servir de slogan creux, verbeux et emphatique.

Le président de la république n’est pas alors dans le même registre que les marabouts honorables présumés crevables. Le mépris tout azimut est à son comble ! Halte, ça suffit maintenant ! Trop, c’est trop. L’arrogance et la suffisance mal placées, ne peuvent développer un pays.

Tout pouvoir qui n’a pas de contre-pouvoir, est moribond, autoritaire. Nous ne cesserons jamais de le marteler, tout pouvoir abusif pour être charismatique, contrôle et musèle la presse, est totalitaire par définition.
. Macky, un fraudeur au pouvoir, s’offre des libertés élastiques à écrabouiller librement tout citoyen, mais la liberté d’expression autorisée par la constitution, devient nécessairement un délit de lèse-majesté, cette offense supposée au chef d’état, passible de prison. Tant que cet homme là sera aux commandes, le progrès n’aura jamais lieu.

Sa parole présagée éternelle prime sur celle de 14 millions d’âmes sénégalaises, réunies. Une incongruité qui n’a d’égal qu’à son auteur nombriliste, condescendant, impulsif, comptable d’une pathologie inguérissable. Un tel comportement en dit long sur sons incurie saillante, face aux urgences absolues, prioritaires. C’est l’attitude stérile, odieuse des esprits faibles pour compenser leur médiocrité. C’est connu. Point n’est donc besoin d’ergoter là-dessus. Les sénégalais grugés par une bande de snippers, ont commis collectivement l’erreur fatale d’élire un incapable. Le népotisme et les marchés de gré à gré servent de gouvernance boiteuse !

Pour les paresseux nègres vassaux de service, s’exciter et bander les muscles avec un taux d’adrénaline démesuré, demeure la règle érigée des méthodes fascistes, pour se tirer d’affaire d’une incurie. En politique, tout est logique et se tient, comme un collier. Croire pouvoir mettre en bouteille tout un peuple, debout, en colère, relève d’une illusion monumentale.

Maintenant, au travail, moins d’arrogance, de suffisance, mais un peu de retenue et d’humilité !

Le 25 mars 2012, la république humiliée, agenouillée, est tombée étrangement entre les mains « sales », qui la transforment à petit feu « en entreprise unipersonnelle, familiale », pilotée par un pickpocket gloutonné, aux rancunes mal placées. Comme tout arnaqueur, pour arriver à ses fins, il fait croire à ce qu’il n’est point et se déclare le chantre de la traque des biens mal acquis, alors que lui-même s’est bien enrichi miraculeusement. Il s’autorise tout et inverse les rôles par des discours intempestifs. Il ne dispose de la moindre déontologie qu’il prétend donner aux autres avec un taux d’adrénaline frisant le ridicule, devant l’éternel, puisqu’il ne s’encombre, outre mesure, d’aucune parcelle d’honorabilité.

Les institutions régaliennes ne reconnaissent que la police, l’armée et la gendarmerie, l’ossature républicaine. Que vient faire, alors, l’agence d’assistance à la sécurité de proximité déguisée en milice, logée à la présidence de la république ?

Tous les autocrates pithiatiques, déclarés, non éclairés, ont en commun ce vicieux démon, à la seule fin d’assurer leurs propres arriérés.

Oui, « l’escadron des tontons macoutes des Duvalier », menace la stabilité, l’unité nationale et la cohésion sociale, constitue un danger réel pour la paix. Cette police politique parallèle, déloyale, est non seulement une insulte contre les forces régulières, mais elle est en porte à faux avec les lois fondamentales. Elle a des objectifs cachés pour mater par la ruse, toute opposition républicaine, légale, réelle, normale ou supposée, sous l’angle erronée d’une déstabilisation d’un état supposé appartenir à un individu intrépide, incontrôlé et incontrôlable, aux appétits insatiables. « Le petit César » local, autoproclamé, revigoré par l’euphorie du pouvoir, se passe éperdument de l’avis de l’Assemblée Nationale, acquise à sa cause; pourrait donner, demain, du fil à retordre à l’ensemble du pays, comme l’on a vu, ailleurs, dans un passé récent en Afrique. Un abus de pouvoir totalement antidémocratique que nous condamnons sans équivoque. L’absolutisme doit être dénoncé, d’où qu’il puisse venir et quel que soit son auteur. Une indignité suintante.

Que vaut donc le discours de la charogne inégalée, pleurnicharde, incantatoire, symbolisé par un despote dans ses habits de pantin adulé, lequel dans ses gonds, est le plus loquace, mais le plus saugrenu, consigné en première loge de la liste des coupables de la dernière espèce, devant l’éternel, un délinquant passé maître du grand banditisme financier, classé en ordre croissant de la bande des plus mouillés de toute l’histoire politico-financière de la souillure, débordante. Solennellement, nous disons que cet homme là, au regard de la morale, laisse apparaître nettement une respectabilité mal placée.

Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou non, tant que sévira l’anachronisme collectif de l’incivisme chronique, le mal absolu des médiocres nègres de service triomphera à coup sûr, quoiqu’on puisse dire. En lieu et place des véritables sentinelles imbues de la fibre d’honneur nationaliste, des cancres de classe exceptionnelle de la référence courante, seront à la tête de ce pays, les désillusions iront toujours crescendo, puisqu’il n’y aura point de salut, de progrès, sensibles, significatifs, pour opérer un changement radical, visible, probable ou probant dans ce pays étrange à la renverse des valeurs historiques.

La république normale, transparente, irréprochable, civilisée, ne peut ni servir de levier, ni de promotion sociale indue à des nominations aux contours tyranniques, arbitraires, décriés, inutiles, inopportuns et partiaux. La république n’appartient à aucune classe ethnique, ne peut être la vache à lait de paresseux, préjugés plus compétents, sous le prétexte fallacieux qu’ils sont des sénégalaise à part entière. Voilà, la parodie de rupture inédite des paroles dédites ?

Et les conclusions des assises nationales, qu’il avait promises entre les deux tours des électoralistes présidentielles de 2012 ? Les promesses de campagne électorales n’engagent que ceux qui y croient dur comme fer, n’est-ce pas ?

.Toute voix dissonante est nécessairement offense au chef d’état. Le totalitarisme tourne à plein régime.

Nous l’avions écrit et nous continuons de le marteler. Notre contribution « Et la Fondation « Servir le Sénégal », l’autre scandale gigantesque, parmi d’autres, parlons-en, maintenant ?  » est toujours disponible sur internet.

Non, monsieur le Président de la République, gouverner, ce n’est pas synonyme d’un chèque en blanc ! Gouverner, c’est prévoir et non tricher, ni à placer toute une famille entière, des cancres à des postes de haute stature taillés sur mesure au cœur de la république avec des cv bidon. La rupture, ce n’est pas non plus, nous tarabiscoter de slogans inutiles à longueur de journées avec le placement des beaux-pères, des beaux frères, des homonymes, des amis, des griots et des tailleurs à des postes de haute stature, qui contrastent parfaitement avec des compétences et des expériences bidouillées.

Le combat continue !

Ahmadou Diop

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