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Pour une abrogation de la constitution étrange du Sénégal ! Par Ahmadou Diop

Moustapha Niasse et Macky SallManifestement, l’étrange constitution du Sénégal est aux antipodes de nos valeurs traditionnelles.

Tous les traitres, sans exception, portent la marque d’aliénés, altérés, formés à l’école du haut formatage de l’acculturation manifestement arbitraire, au point qu’ils ne peuvent que diluer leurs propres consciences éloquemment fragiles face à la morale.

Les états n’ont pas d’amis, mais des intérêts, disait de gaulle qu’il l’a repris au ministre du culte, que fut Richelieu.

Qu’on le veuille ou non, cette constitution étrange porte les stigmates suprématistes par son caractère éminemment anticonstitutionnel, constitue à n’en pas, douter, une des insultes permanentes contre la mémoire collective, sénégalaise, et par extension à l’échelle continentale africaine, sur le fait qu’elle phagocyte ipso facto et implicitement à la destruction massive totale de nos propres valeurs traditionnelles et notre civilisation, qui sont synonymes de symboles de vertus, obéit à des cirières idéologiques, abscons, importés.

Lesquels soutenus par des mécanismes colonialistes, comme en arrière-plan, pour éroder à petit feu notre patrimoine culturelle et lui substituer par la ruse, d’autres règles universalistes, présumées faussement supérieures et plus rationnelles.

A qui donc profite le crime ?

Les prétendues élites africaines francophones , confinées dans leur rôle de pantin, bien encordées et transformées en indigènes nègres de service, ne sont que de simples marionnettes à qui on dicte la famille de route qu’elles suivent textuellement à la lettre, comme condition sine qua non tacite, pour garder le pouvoir. Tout le reste ne compte pas.

Cette écharde institutionnalisée, moribonde, représentée par cet écran de fumé qu’on appelle emphatiquement constitution—.un bien Grand mot avec un grand «G» —. Plus connu sous l’appellation d’un copier coller, exigé et élargi en Afrique des courbettes et des vassaux, a son équivalence dans les pays anglophones, notamment dans les dynasties arabes, taillées sur mesure, pour les contrôler elles mêmes et au nom du bipolarisme, version édulcorée Bismarck bis, oblige.

L’actuelle constitution supposée du Sénégal, ne dispose de la moindre constitutionnalité avérée, tant s’en faut, n’est ni fondamentalement conforme, ni adaptable, ni compatible aux principes et aux aspirations des modes de pensées de notre civilisation.

Dans l’Afrique précoloniale avant la l’expansionnisme européen, les sociétés africaines avaient une organisation sociologiquement et politiquement équivalente à l’Europe, voire même supérieure.

Au-delà même de son caractère surréaliste, culturel, économique, politique et attentatoire, elle pose un problème d’indépendance d’apparence.

C’est une manœuvre de subtilité politique, voire même une perte de souveraineté du peuple sénégalais, libre et indépendant dans sa plénitude. Elle est donc par essence, un outil d’asservissement politique, économique, culturel, militaire : un mal inutile. C’est une parodie indépendance d’apparence, une chape de plomb, qui permet par la ruse, l’installation et l’occupation d’une armée étrangère avec ses troupes et bases militaires sur le sol sénégalais.

Une constitution est soumise au calendrier électoraliste d’un président de la république monarque.

A quoi sert alors l’armée nationale dans tout cela ?

Les officiers supérieurs sénégalais qui sont bien formés dans les mêmes conditions universités européennes que leurs collègues militaires outre atlantique, jouent le rôle de simples supplétifs et d’auxiliaires de service. Une humiliation pure et simple.

Le président de la république prend tout seul à sa propre convenance, des décisions unilatérales qui n’engagent nullement le peuple, sans qu’il ait besoin d’un quelconque contrôle de l’Assemblée nationale.

Le peuple vote mais le pouvoir lui échappe.

Le président de la république abuse de la constitution étrange pour se servir et servir en même temps l’ancienne puissance coloniale, bien établie sur le terrain du crime avec son armada et ses entreprises, monopolisent toute l’économie sénégalaise au détriment des compagnies nationales, mettant une par une la clef sous le paillasson.

Il n’y a aucun doute. La constitution d’inspiration totalement étrangère, astucieusement bien pensée, très élaborée, au Sénégal par la ruse, est bien encordée à la francophonie, qui est cet outil d’asservissement culturel, politico économique, militaire, sert d’arrière-plan et de support médiatique pour perpétuer le colonialisme, déguisé, qui ne dit pas son nom- une domination masquée sous le fallacieux prétexte d’échanges, soi-disant, historiques-mon œil- entre la France et ses colonies, ayant le français en commun, la langue française officielle.

« Une constitution soft», savamment maquillée, bien arrimée au gendarme colonial, triomphaliste. Ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme, l’ossature, la colonne vertébrale ou le secret de polichinelle d’un prolongement non assumé de la françafrique, versus mafiafrique.

Une esquille mafieuse aux multiples ramifications des lobbies militaro industriels, politico-financières, tentaculaires, attentatoires, n’a jamais trouvé portes closes en Afrique des élites guignolesques, contrairement aux déclarations alambiquées, distillées ici ou là, est beaucoup plus massive, aujourd’hui, en plein 21 énième siècle.

Le président de la république diligente la constitution étrangère, qui est la clé de voûte du système mafieux national tenue en laisse des oligarchies politiques financières. Ce n‘est pas pour rien qu’elle est fabriquée ainsi en toute connaissance. Son orientation est totalement délibérée.

1960 : le Sénégal, opta pour le bicéphalisme, c’est à dire une dualité au sein de l’exécutif avec Mamadou Dia, qui devint président du Conseil, détient par devers, la réalité du pouvoir par sa stature internationale, apparaît aux yeux de Senghor, lui fait de l’ombre.

Le même gendarme colonial, peu loquace, apparemment parti, prend à distance les opérations, suit donc de très près les événements préoccupants, ne fait pas de bruit, ni fioriture, mais veille silencieusement au grain, troublé et inquiet pour son avenir et par rapport à la politique que mène le soldat Mamadou Dia, il fallait prendre le taureau par les cornes, pour commander de toute pièce un soi-disant coup d’état et l’attribuer à l’homme fort du Sénégal, à dessein de le faire taire et l’éliminer politiquement sur la chose publique l’honorable sentinelle en la personne de Mamadou Dia, le serviteur, le géant, le colosse, l’homme du peuple pour le peuple et par le peuple, dérangea et empêcha Senghor de dormir tranquillement.

Le but du jeu, c’est de le casser définitivement, le faire sortir coûte que coûte de l’histoire politique du Sénégal, tant sur le plan national et international, pour le réduire en charpie, le traîner dans la boue, quitte même à tromper les sénégalais dans son ensemble, et l’accuser d’avoir comploté contre Senghor, l’homme de la France, pour le destituer.

La fin justifie les moyens, peu importe qu’ils soient illicites ou abjects. Ce qui compte, c’est le résultat politique, escompté.

Et comme toujours en Afrique des fascistes et des courbettes, les médias de service corrompus, locaux, endogènes, satellisés et inféodés, alignés à la dictature internationale de l’abondance de référence, outre atlantique, relayent en boucle sur toute la planète entière, l’information abusive, biaisée, pour accréditer la thèse du fameux coup d’état, fomenté par le président du Conseil contre Senghor.

Mamadou Dia fit obstruction à l’élaboration d’une nouvelle constitution dictée, pour instaurer des régimes présidentiels à l’échelle africaine, francophone et les contrôler sous le maquillage des accords de défense, émaillés de clauses secrètes, tendant à les rendre vulnérables, dépendants de l’ancienne puissance coloniale, pour qu’ils soient tous dociles, redevables, en échange de la réciprocité des services rendus.

En vérité, les indépendances africaines sont apparentes. Il suffit de se référer et d’analyser la situation politique, monétaire, militaire, économique pour s’en convaincre. Point n’est besoin d’ergoter sur la question. La plupart des dirigeants africains ne sont que des marionnettes aux pieds d’argile.

Cette charpente moribonde, mise sur orbite par le premier président de la République du Sénégal, en l’occurrence, Léopold Sédar Senghor [paix à son âme], resta dans l’éternité comme étant l’un des rédacteurs, initiateurs, concepteurs et coauteurs de la France-Afrique, inventée par Houphouët Boigny en 1955, laquelle fut décryptée formidablement par François -Xavier Verschave, mort en 2005, qui fut le premier président de l’Association SURVIE France.

Le colonialisme, très futé dans sa stratégie, ne s’impliquant pas directement, reste invisible, coordonne tout, tire par derrière les ficelles et récupère tout à son profit. Il incombe donc aux nègres de service de « mouiller le maillot » pour faire le sale boulot. C’est la règle.

Nous dénonçons solennellement publiquement sans la moindre retenue, ni humilité d’aucune sorte, la constitution bancale totalement étrangère au Sénégal- un prêt-à-porter culturel, aux entournures attentatoires est une indignité manifeste, une écharde à la démocratie, nous renseigne que tous les politiques ont tous abdiqué sur toute la ligne déportent nos propres valeurs traditionnelles totalement sont compatibles avec notre fonctionnement et notre civilisation.

Constitution moribonde du Sénégal : un outil de domination et d’asservissement étranger, culturel, économique, politique, est bien sur les articulations de la francophonie, n’est que le plongement de la face cachée de la françafrique de l’hydre mafieuse aux nombreuses ramifications ou l’épine dorsale, version mafiafrique.

En Afrique, le traitre, honoré, victimaire, adulé, change sa trajectoire en fonction de la météo, selon ses propres pulsions névrotiques pour des raisons manifestement matérielles, sur fond de notoriété. A contrario, le véritable combattant, pour les intérêts légitimes de la majorité, on lui dénie systématiquement le statut de héros.

Par Ahmadou Diop CPC

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