Actualité/ Éducation : Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique: Le Collectif des sortants de la Fastef dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants
Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation (Fastef) a dénoncé, à travers une lettre ouverte, le mutisme des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.
LETTRE OUVERTE
» Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)
Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces derniers ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.
Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale
(MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas
observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.
Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des
sessions de 2020 et de 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui
concerne les sortants de la Fastef, ex École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS
de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il
est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.
Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation
similaire, luttant pour la même cause.
C’est pourquoi, après mûres réflexions, et face au manque d’engagement des syndicats nous représentant pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de
rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane
Sonko. Après le dépôt de la lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons
celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception due à votre silence absolu.
Jusqu’à présent, beaucoup de collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors
qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos
dossiers, nous notons plusieurs contradictions à chaque fois que nous nous renseignons auprès
des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.
Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont pas publiés, sauf quelques exceptions.
Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres
collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de
l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total «