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Affaire Astou Sokhna :  »Ni les sages-femmes ni les médecins ne sont indexés », dit Abdoulaye Diouf Sarr

Dakar, 28 avril (APS) – Le ministre en charge de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, estime que les griefs dans l’affaire Astou Sokhna, la dame décédée en couches à l’hôpital Amadou-Sakhir-Diéguène de Louga (Nord), ne concernent ni les sages-femmes ni les médecins dans leur ensemble, mais pointent plutôt la ‘’responsabilité individuelle’’ de sages-femmes qui, ‘’à un moment donné, n’ont pas été performantes’’.

 

‘’Il est question de s’adresser à des sages-femmes qui, à un moment donné, n’ont pas été performantes’’, a expliqué Abdoulaye Diouf Sarr lors de la 9ème édition de la conférence de presse ‘’le gouvernement face à la presse’’.

 

Il précise que ’’ni les sages-femmes, ni les médecins, ni les personnels de santé sociale ne sont indexés dans cette affaire’’.

 

D’après lui, ’’il faudrait éviter que l’arbre de la non performance cache la forêt de la performance. Il y a de la responsabilité individuelle à un moment donné (…)’’ .

 

Abdoulaye Diouf Sarr souligne que ‘’toutes les décisions’’ prises en rapport avec cette affaire ‘’ont été motivées par des rapports techniques’’. 

 

Il déclare que ces rapports ont indiqué qu’il ’’fallait agir à ce niveau de responsabilité’’. L’affaire étant à ce moment pendante devant la justice, il s’est gardé d’en ’’dire plus’’ sur le dossier.

 

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale assure qu’‘’il n’y avait aucun dysfonctionnement systémique’’ le jour de l’arrivée d’Astou Sokhna à la maternité de l’hôpital.

 

Interpellé sur sa démission éventuelle, Abdoulaye Diouf Sarr déclare : ‘’C’est une clause de style. Tout est perfectible, mais les lignes ont bougé dans le secteur de la santé.’’ 

 

‘’ Le système de santé du Sénégal est un système qui force

le respect dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Un système performant même si nous sommes conscients qu’il nous reste énormément à faire’’ a-t-il relevé.

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