Affaire Fulbert Sambou et Didier Badji et les morts durant les évènements politiques de 2021 : Ousmane Diagne annonce la traque des commanditaires et des exécutants
Les Sénégalais seront bientôt édifiés sur les conditions de la mort du militaire Fulbert Sambou et de la disparition de son frère d’arme le gendarme Didier Badji, en 2021. L’assurance est du ministre de de la Justice, Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Interpellé sur cette question qui alimente la controverse depuis 2021, par les députés, le samedi 14 décembre dernier lors de la session plénière portant sur l’examen du Projet de loi n°13/2024 portant révision de la Constitution et du Projet de loi n°14/2024 portant abrogation de la loi organique n°2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n°2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut conseil des collectivités territoriales, Ousmane Diagne a annoncé qu’une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette question.
«Nous avons été interpellés sur la nécessité de faire la lumière sur ces décès. Une enquête est en cours, car c’est une question de principe et de crédibilité. Pour des faits aussi graves, dont certains ont été diffusés en direct sous l’œil des caméras, il serait inadmissible de ne pas agir», a-t-il lancé, avant de marteler : «Ne pas enquêter sur ces décès reviendrait à instaurer un climat d’insécurité injustifiable». Poursuivant son propos, il a rassuré que son ministère va «s’efforcer de faire en sorte que toute la lumière soit faite». «Le travail est déjà entamé. Toutes les responsabilités seront établies, et les personnes mises en cause, ainsi que les commanditaires et les exécutants de cette ignoble besogne seront traduits en justice», a-t-il prévenu.
Par ailleurs, toujours concernant les évènements politiques de 2021 à 2024, le ministre de la Justice a également assuré qu’une enquête est en cours pour faire la lumière sur les morts durant les manifestations qui les ont émaillés. «C’est une question de principe et de crédibilité. Si, pour des faits aussi graves, qui ont ému tout le monde et dont certains se sont passés sous l’œil des caméras, que ces morts concernant nos compatriotes puissent rester impunis, ce serait un mauvais signal» a-t-il martelé, avant d’ajouter : «Nous allons nous y atteler, pour faire en sorte que toute la lumière soit faite. Et je vous assure que le travail est déjà entamé. Toute la lumière sera faite et toutes les responsabilités seront établies et les personnes mises en cause, surtout les commanditaires, répondront de leurs actes. »
Nando Cabral GOMIS