SOCIETE / FAITS DIVERS

AFFAIRE OUSMANE SONKO ET ADJI SARR: Ismaïla Madior Fall Estime Que La Justice A Fait Son Travail Malgré Les Insultes Et Menaces

Le garde des sceaux ministre de la justice a réagi sur le déroulé du procès de Ousmane Sonko. Selon Ismaïla Madior Fall, la justice a fait son travail malgré les insultes, les injures et les menaces.

Le ministre de la justice se réjouit du déroulé du procès de Ousmane Sonko et de Adji Sarr. Pour Ismaëla Madior Fall, c’est un procès qui a tenu l’opinion publique nationale et internationale pendant deux ans et s’est tenu dans de bonnes conditions, malgré les insultes, les menaces, les tentatives de discrédit de la justice. « Il s’est passé dans le respect des principes et normes standards équitables. Cela veut dire que toute la procédure a été respectée.

Le juge d’instruction a renvoyé depuis janvier et le procès ne s’est tenu qu’au mois de mai car il était question de respecter l’ensemble des droits prévus pour l’accusé », dit-il. Et de poursuivre : « Quand le juge d’instruction est remonté devant le tribunal de grande instance, l’ordonnance a fait l’objet de contestation devant la Cour d’appel et la justifie a arrêté alors qu’il pouvait même continuer. Car l’ordonnance ne forçait pas le tribunal de grande instance à ne pas statuer mais le tribunal a préféré attendre que la Cour d’appel se prononce ».

Ainsi, le Garde des Sceaux soutient que lorsque la Cour s’est prononcée, le procès devait se tenir mais le tribunal a préféré que la Cour suprême se prononce car il y avait un pourvoi en cassation et c’était du dilatoire mais la justice a préféré se rendre, faire le travail dans la sérénité et le respect du droit de l’accusé. « L’Etat a été debout, la justice était forte malgré les insultes, il y a des magistrats de manière générale, qui ont compris que malgré les menaces les injures la justice, doit fonctionner », martèle-t-il. Sur l’article de Figaro faisant état de la consultation du Chef de l’Etat pour un troisième mandat, Ismaïla Madior Fall indique que Macky Sall est libre de le faire. « Que cela soit des questions politiques, économiques, sociales ou juridiques, il peut consulter qui il veut pour diversifier les avis pour une vision plus éclairée », fait-il savoir.

NGOYA NDIAYE

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