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AFFAIRES DES 94 MILLIARDS : MAÎTRE ASSANE DIOMA NDIAYE, NE SOYEZ PAS L’AVOCAT DU DIABLE

Le Sénégal est un pays atypique où tout est permis, tout est possible même l’impossible. Dans ce pays, on peut se lever tôt le matin et raconter des insanités indéfendables contre un chef de famille sans aucune conséquence. Au contraire, on t’applaudit. En d’autres termes, quelqu’un peut se lever un jour, accuser Me Assane Dioma Ndiaye d’avoir encaissé indûment des fonds des Chambres Africaines Extraordinaires, dans le cadre du procès Habré, sans fournir des preuves, et les sénégalais applaudissent l’accusateur, sans vérifier si les allégations sont vraies ou fausses. Voilà le signe particulier marqué sur le front du Sénégal.

Lorsque quelqu’un parle de l’affaire des 94 milliards, il doit se mettre d’abord à la place de Mamour Diallo pour mesurer la gravité des accusations, la méchanceté de l’être humain et la légèreté des arguments de l’accusateur.

J’ai démissionné de PASTEF, le jour où j’ai entendu Ousmane SONKO parler de détournement de 94 milliards des caisses de l’Etat. Parce qu’en tant qu’ancien inspecteur du Trésor, je sais que ce n’est pas possible de détourner 94 milliards des caisses de l’Etat de la manière dont SONKO l’a dit. Et, c’est ce jour que j’ai compris que SONKO n’est pas un homme crédible.

Depuis lors, les actes qu’il pose, me confortent dans ma position. Car, aux yeux du Code de procédure pénal du Sénégal (Art 140), on ne peut pas parler de détournement lorsqu’il n’y a pas de «manquant initial » dans le budget. Alors, pour que 94 milliards puissent être détournés, il faudrait qu’ils figurent auparavant dans le budget pour le compte d’une structure publique.

Alors, que SONKO nous dise, dans la ligne de crédit de quelle direction nationale les 94 millions ont été inscrits? On n’aurait pas tort de dire qu’Ousmane SONKO est le fruit de la régression intellectuelle de la société sénégalaise.

En tant qu’avocat et ami du leader de PASTEF (on connait les connexions), Me Assane Dioma Ndiaye devrait prendre le temps d’étudier le dossier. Cette démarche prudente est une exigence de rigueur en tant que professionnel du droit. Mais, sans aucune maîtrise de la question, l’avocat a fait de sa page Facebook, un mur de lamentation pour défendre Ousmane SONKO dont les proches veulent appliquer le renversement de la charge de la preuve comme à la CREI.

C’est-à-dire ils rêvent que Mamour DIALLO apporte les preuves de son innocence alors qu’il incombe à l’accusateur SONKO, d’apporter les preuves de ses accusations. Qu’on ne nous oppose pas des arguments tirés des cheveux en parlant de crainte de poursuite pour recel de document administratif. Car le protocole d’accord sur le fer entre l’Etat et le truc Fuat Tosyali est aussi un document administratif.

Sur sa page Facebook, Me Assane DIOMA Ndiaye a écrit : «Devant les députés l’ancien Ministre de l’économie et des finances avait avoué que suite au rachat de la créance des héritiers par la Société Sofico (procédure qu’il trouvait normale) l’Etat du Sénégal avait commencé les paiements.

Aujourd’hui, il est établi que ce rachat de créance n’a pas finalement été homologué par la justice. Déduction logique : tous les paiements qui ont été effectués alors l’ont été indûment » (sic). Comme, nous l’avons tous remarqué, au début de son argumentaire, l’avocat oublie volontairement que c’est son ami SONKO qui a parlé de détournement de deniers publics estimés à 94 milliards.

Nous voulons juste inviter Me Dioma NDIAYE à rester dans ce débat autour des 94 milliards détournés. Les accusations de SONKO laissent croire que toutes les procédures de paiement ont été bouclées et que Mamour DIALLO a détourné les 94 milliards par la suite. Me Dioma devrait juste comprendre que son divertissement flagrant ne passera pas.

Le débat que l’avocat veut susciter se démarque du centre de gravité de l’affaire, car il a montré qu’en tant que professionnel du droit, il ignore que l’absence d’homologation ne peut pas empêcher une transaction entre deux entités privées (SOFICO et les familles).

Mieux encore, l’avocat a prouvé qu’il n’a pas pris la peine de jeter un coup d’œil dans le dossier, sinon il allait comprendre que l’arrêt de la cour d’appel du 11 Janvier 2018 avait déjà réglé cette question en faveur de SOFICO. L’absence d’homologation est l’argument fallacieux des gavroches de la bande d’association de malfaiteurs que sont : d’ATLAS, d’AFEX, de MERCALEX, de PASTEF.

Toujours sur sa page Facebook, Me Dioma NDIAYE a écrit : «La question importante alors pour nous citoyens est de savoir : Combien l’Etat du Sénégal a décaissé à ce jour soit directement soit par le biais de lettres de confort au titre des 94 Milliards convenus avec la Société Sofico et alors que la justice a refusé d’homologuer le rachat de la créance des héritiers par cette dernière ? ».

Non maître, les questions justes que les citoyens se posent aujourd’hui en unanimité comme dans une chorale, sont : Où sont passés nos 94 milliards ? Comment Mamour Diallo a détourné les 94 milliards ? Quel est le numéro du chèque du Trésor public ? Quelle banque ? Où sont les preuves d’Ousmane SONKO à propos des 46 milliards ? Pourquoi le leader de PASTEF a caché qu’il attendait une commission de 11 milliards 280 millions dans cette même affaire ?

Curieusement, toutes ces questions oh combien importantes n’intéressent point Me Dioma Ndiaye. Devant le juge, Sonko répondra à ces questions clés avec des preuves concrètes. Qu’il se prépare en conséquence alors.

«L’Etat a un certain moment parlait même de 3 milliards cinq cent (500) Millions déjà délaissés. Si l’on sait que les héritiers n’ont à ce jour rien perçu, qui a encaissé cet argent ? Pourquoi ne pas se poser les bonnes questions ?» poursuit l’avocat.

Regardez Me Dioma NDIAYE qui ne sait même pas que les familles ont reçu 2 milliards 500 millions de SOFICO et que ses collègues avocats représentant les familles ont perçu leur honoraire estimé à près de 300 millions. Me Dioma Ndiaye devrait juste s’approcher des avocats des familles pour avoir la bonne information au lieu de se perdre dans des approximations sournoises.

En disant que les familles n’ont rien reçu, Me NDIAYE prouve à la face du monde qu’il ignore l’essentiel dans cette affaire. C’est grave. Et c’est ainsi que marche le pays. On jure la main sur le Coran ou la Bible tout en étant conscient de mentir.

Il termine son poste avec cette question : «Y a-t-il des lettres de confort par rapport aux 94 Milliards ou pas ? Si ces lettres de confort ont été avalisées par des banques l’Etat n’a-t-il pas décaissé indirectement?».

Nous voulons juste l’aider à comprendre qu’il n’y a pas de lettre de confort dans ce dossier et que toutes les banques saisies par la Commission d’enquête parlementaire l’ont confirmé. Donc maître enterrez vos questions sur les lettres de confort.

Pour finir, nous invitons Me Assane Dioma NDIAYE à toujours prendre le temps d’examiner un dossier avant d’en parler, d’éviter de spéculer sur des choses qu’il ne maîtrise pas. Enfin, nous voudrions que Me Ndiaye comprenne que sa diversion a échoué.

Les Sénégalais attendent de son client SONKO, les preuves du détournement des 94 milliards et des 46 milliards ?

Cheikh Ibra NDIAYE

Ancien membre du PASTEF de France

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