Amadou Bâ monte au Créneau et répond à Me Wade. Par Ahmadou Diop.
Amadou Bâ répond à Me Wade : le menteur se dispute lamentablement ses mensonges grossiers à la place publique, qu’il partage avec son mentor immédiat, profanateur, professionnel menteur dans l’âme.
Quel crédit pourrait-on accorder aux sorties sidérantes, démentielles d’un affabulateur, investi dans l’art des contre vérités fumantes, tendant à vouloir colmater péniblement les brèches cousues de fil blanc, comme si nous sommes amnésiques ? Qu’il ne nous fasse pas parler !
Pour qui se prend cet imposteur inspecteur des impôts, venu de nulle part ? L’homme s’accroche fidèlement à ce qu’il sait faire de plus répugnant. Que voulez-vous ? Le ridicule ne tue plus dans notre pays étrange et à la renverse. La notion d’état n’est qu’une chimère affreuse dans notre pays, le Sénégal, qui tombe irréversiblement plus bas. Une caste de vermines, de vautours, acariâtres et d’abrutis hargneux, qui n’a que des mensonges, des insultes à la bouche, clivent, prennent tout le pays entier en otage, depuis le regrettable soir historique du 25 mars 2012.
Nous ne sommes pas des gueux, ni des veaux, ni des moutons tondus. Qu’il se le tienne pour dit ! Les pitreries et les cavalcades exponentielles n’engagent que son auteur. Léguétou kessé naxout ay bey.
Derrière un menteur, un escroc, se cache aussi un voleur, pire que tout. L’enfumage classique est l’apanage des esprits tordus. Dans notre pays, n’importe quel chiffonnier, fût-il béni, peut être catapulté ministron de l’économie ou du plan.
Naturellement, au pays de la Téranga, la notoriété de piètre qualité, se mesure à l’aune du cartel intégralement ethnique d’apartheid.
Il suffit tout simplement de se prosterner bassement, pour avoir sa place au soleil et des galons indus, face à un défroqué, qui n’excelle que dans des menteries à couper le souffle. Que valent donc les incantations stériles et les invectives permanentes d’un multimilliardaire étrange, pègre, faussaire, pédigrée- mercenaire, qui a eu le culot de gratifier Abdoulaye Diop, l’ex ministron de l’économie et des finances, en lui attribuant la pitoyable médaille de l’ordre du lion, sur le Ndiguel du maître des Casses du siècle au Sénégal ?
L’homme nous a toujours habitués à des fadaises, qu’il faille les manger et les partager avec le premier délinquant de la junte familiale ethnique, et à qui il a le même taux d’adrénaline par des échappées torrides, suffocantes, cataclysmiques à n’en plus finir .
La réalité des faits doit se matérialiser en action sur le terrain et non sur des inventions, pour faire beau. Il ne suffit pas d’aligner des chiffres bidon et les étaler à la place publique, comme des vérités éternelles.
Evidemment, quand le premier d’entre eux, dans son substrat, calamiteux, se renie et se défausse sur tout, ment comme il respire, sans vergogne, ni vertu, notamment sur ses promesses électorales, il va sans dire que tout le reste suive, en toute logique.