A LA UNEACTUALITÉSEDUCATION
Après quatre ans au service du PALAM, les 150 volontaires de l’éducation réclament leur intégration
Venus des régions de Fatick, Kaolack et Thies, les délégués des 150 volontaires de l’éducation nationale en Français et en Arabe ont tenu un point de presse à Fatick. Après leur formation dans les centres de formation professionnelle du personnel enseignant (CRFPE) depuis 2021, ces enseignants qui se disent prêts à servir partout sur le territoire national réclament leur intégration dans l’enseignement.
« Nous sommes 150 volontaires en Français et en Arabe du collectif national formés comme tous les enseignants dans les CRFPE des régions de Fatick, Kaolack et Thies. Nous avons une expérience de quatre ans avec le programme d’alphabétisation et d’apprentissage des métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM) depuis 2021 . Parmi nous certains ont présenté des enfants et ils ont obtenu un taux de 46% au certificat de fin d’études élémentaires ( CFEE) » a annoncé Mamadou Ba le porte-parole du collectif national .
Justifiant le sens de leur requête, il ajoute « Étant donné que le ministère de l’éducation nationale a un déficit d’enseignants, nous sollicitons un recrutement . Nous lançons solennellement un appel au chef de l’Etat son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au premier ministre Ousmane Sonko et au ministre de l’éducation nationale de penser à nous. Ces volontaires sont une solution concrète au déficit de personnels enseignants » s’est convaincu Mamadou Ba.
Il ajoute « Le PALAM prend fin cette année et nous sommes tous inquiets. Nous sommes prêts à servir n’importe où sur le territoire national. Nous pensons être la solution pour l’état du Sénégal ».
Venu représenter le secrétaire général national du syndicat des enseignants libres du Senegal , Cheikh Ndiaye de la section locale de Fatick prend cause pour ces 150 volontaires de l’éducation . « ces hommes et femmes expérimentés ont déjà servi le système éducatif. Ils ont permis à beaucoup d’enfants laissé en rade de réintégrer l’école avec le PALAM . Nous défenseurs du système éducatif, nous demandons à l’état de penser à ce groupe déjà formé et prêt à servir. Ces volontaires peuvent être une solution et doivent être la solution ».