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Arrestation de députés de l’opposition : Aar Sénégal saisit Moustapha Niasse pour l’arrêt des poursuites

Comme annoncé, la coalition Aar Sénégal est passée à l’acte en saisissant le président de l’Assemblée nationale pour l’arrêt des poursuites contre les députés Mame Diarra Fam, Déthié Fall et Cheikh Abdou Mbacké.

« Conformément aux articles 51 et 52 de la Loi organique portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nous avons saisi, ce Vendredi 24 Juin 2022, le Président Moustapha Niasse« , informe un communiqué rendu public par le porte-parole de ladite coalition, Thierno Bocoum. En réalité, c’est « pour demander l’arrêt des poursuites engagées contre les Députés Mame Diarra FAM, Déthié FALL et Cheikh Abdou MBACKÉ », poursuite la note.

Les députés membres de Aar Sénégal signataires de ladite requête estiment que leur deux collègues, Mame Diarra Fam et Déthié Fall ont été « illégalement arrêtés« . Concernant le cas Cheikh Abdou Mbacké, ils pensent que « la justice a outrepassé ses pouvoirs ». Cela, à leur avis, « en arrêtant un député sous le régime du flagrant délit, pour ensuite vouloir le poursuivre pour d’autres motifs dans le cadre d’une instruction judiciaire, sans l’autorisation de l’assemblée nationale (Art.51 alinéa 2)« .

Moustapha Niasse mis devant ses responsabilités

Semblant mettre le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse devant ses responsabilités, ces députés membres de Aar Sénégal lui invitent « à prendre toutes les mesures idoines que lui confèrent la loi en mettant en place une commission ad hoc tel que stipulé par l’alinéa 1 de l’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée« . Cela, dans le but « de faire suspendre toutes les poursuites et aussi de faire lever les détentions conformément à l’alinéa 5 de l’article 51 de notre Règlement intérieur« .

Dans la même dynamique, Théodore Cherif Monteil et ses collègues députés de Aar Sénégal invitent « le Gouvernement du Sénégal à respecter les libertés individuelles et à garantir à tous les citoyens sénégalais leur droit de manifester et d’exprimer leur opinion conformément à la Constitution« .

J M D

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