Assemblée nationale : les attachés parlementaires outillés pour mieux mener leurs missions
Le ministre du Travail, du dialogue social et des relations avec les institutions a présidé hier, mardi 24 octobre, la cérémonie d’ouverture du séminaire de renforcement de capacités des attachés parlementaires. Cette session qui précède l’ouverture prochaine du marathon budgétaire à l’Assemblée nationale, s’inscrit en droite ligne de la mission de l’attaché parlementaire, qui est d’appuyer la direction des relations avec des institutions en vue de faciliter la communication entre le gouvernement et les autres institutions. Ainsi, lors de cette deuxième rencontre du genre, le thème mis en discussion est : « Les missions de l’Assemblée nationale et l’organisation du travail parlementaire ».
Un séminaire de renforcement de capacités a été ouvert hier, mardi 24 octobre, en faveur des attachés parlementaires. Cette session tenue à quelques encablures de l’ouverture prochaine du marathon budgétaire de l’Assemblée nationale, s’inscrit dans le cadre de la mise à niveau des connaissances des attachés parlementaires afin qu’ils s’inscrivent dans la performance. « C’est avec beaucoup d’espoir que je préside la cérémonie d’ouverture de ce séminaire. La session ordinaire unique de l’Assemblée nationale 2023-2024 a été ouverte le samedi 14 octobre. L’objet de notre réflexion s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de la mission de l’attaché parlementaire qui est d’appuyer la direction des relations avec les institutions en vue de faciliter la communication entre le gouvernement et les autres institutions de la république, notamment le Haut Conseil des Collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental», a déclaré le ministre du Travail, du Dialogue social et des relations avec les institutions.
Ainsi, ayant une mission si importante dans le cadre de la facilitation de la communication entre le gouvernement et les autres institutions, Samba Sy trouve qu’il est nécessaire que les attachés parlementaires soient mis au niveau sur un certain nombre de choses. Et de souligner « Les attachés parlementaires ont des missions qui sont si éminents, si importantes qu’il est utile d’abord qu’eux-mêmes en soient conscients et pour qu’ils puissent jouer leur rôle comme cela se doit, il est nécessaire qu’ils soient mis au courant d’un certain nombre de choses afin qu’ils servent de relais à côté de leurs ministres respectifs pour que l’exigence des moments présents soit prise en compte comme il se doit et que le travail qui nous attend à ce niveau aussi qui consiste à examiner cette loi de finance initiale, soit mené à bon terme. »
Les attachés désignés par leurs ministres respectifs pour exercer cette fonction, sur deux critères, M Sy révèle que le premier critère découle du fait qu’il faut une paire d’attachés parlementaires dans chaque département ministériel. Bien que cela ne soit pas ainsi pour le moment, il précise que le choix de ce critère est lié à la proximité avec l’autorité pour faciliter la rapidité de l’accès et du partage de l’information. D’où la nécessité selon lui « Que l’attaché parlementaire ait un commerce fluide avec le ministre parce que très souvent nous avons des réglages à faire et le décalage au niveau du port de l’information peut évidemment être gênant », a expliqué le ministre du Travail et du Dialogue social.
En ce qui concerne le second critère, fait-il valoir, c’est l’ancrage dans l’administration pour assurer la continuité du service. A cet effet, indique M. Sy, « Il est important qu’il y ait un peu de pérennité au niveau du département pour qu’il y ait une mémoire qui permet de partager l’information, la conserver au mieux. » Et de conclure en conviant les attachés parlementaires, «.. à prendre acte du fait que les missions qui vous sont assignées sont cardinales. Du reste dans nos fonctions liées à l’administration, il n’y a pas un seul poste de responsabilité qui soit à traiter comme s’il était véniel. L’éthique est la responsabilité qui doit être l’un des viatiques auquel nous devons être en permanence arrimés».
OUSMANE GOUDIABY