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Autonomisation et de protection des personnes handicapées : des journalistes « capacités » pour l’effectivité de l’inclusion sociale

L’Ong Sightsavers, en collaboration avec des journalistes, tient depuis hier, mardi 10 décembre 2024, un atelier de réflexion et de partage sur les différents programmes d’inclusion, de santé, d’autonomisation et de protection des personnes handicapées. Un programme porté par le bureau pays de ladite organisation, pour une meilleure communication sur le handicap pour un changement social et de comportement.

L’inclusion sociale des personnes handicapées dans les différents secteurs d’activités de la société demeure une préoccupation majeure pour les journalistes spécialisés sur les questions de santé, d’éducation. Depuis hier, mardi 10 décembre, ces derniers bénéficient d’un renforcement de capacité pour une meilleure connaissance des programmes d’inclusion de santé, d’autonomisation et de protection des personnes handicapées.

Sur initiative de l’Ong Sightsavers, les acteurs comptent s’impliquer dans cette action. Selon Moussa Mbengue, l’organisation non-gouvernementale Sightsavers ne cherche pas à créer un dispositif parallèle mais plutôt accompagner le gouvernement à rendre le système inclusif. «Si on prend l’éducation, c’est un système qui existe toujours. Mais, notre objectif, ce n’est pas l’éducation spéciale, mais de faire de telle sorte que l’enfant handicapé fréquente les mêmes écoles, les mêmes classes que l’enfant non handicapé, de permettre aux personnes handicapées de siéger aux instances de prise de décision avec le projet participation politique, de permettre aux personnes handicapées d’avoir des postes de responsabilité, de permettre aux personnes handicapées d’avoir des emplois, d’être des grands agriculteurs, entrepreneurs, mais aussi de permettre à ces personnes handicapées d’accéder aux soins au même titre que les personnes non handicapées», a-t-il renseigné.

A l’endroit des journalistes, M. Mbengue dira tout simplement que dans leurs projets, ils ont un plan de communication pour le changement de comportement car, il existe des barrières dans la mise en œuvre de l’inclusion sociale. «La déficience est là, comme on vient de le voir ; mais il y a cette interaction entre déficience et barrière. Donc, pour les lever, nous misons sur une communication pour le changement de comportement, avec des campagnes de sensibilisation, des séances de formation, mais avec une forte campagne de diffusion de messages. Et on sait que les journalistes sont des acteurs clés dans le traitement de l’information», soutient Moussa Mbengue. Et d’ajouter : «si on arrive à avoir un traitement de l’information sensible aux handicaps, on peut espérer avoir de très bons messages à l’endroit du public».

A en croire Moussa Mbengue, l’organisation non-gouvernementale Sightsavers intervient dans différents programmes qui tournent autour de l’inclusion sociale et dans différents thématiques. «Nous avons des programmes d’éducation, et nous sommes plus sur l’éducation inclusive. Mais nous sommes aussi sur la participation politique, sur le développement local, mais sur l’autonomisation économique des personnes handicapées et la santé», a-t-il fait savoir.

 

Denise ZAROUR MEDANG

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