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Cachemire: manifestation de colère au Pakistan contre l’Inde

Des centaines de personnes sont rassemblées, ce jeudi 15 août, à Lahore, la capitale du Pendjab, en cette journée noire déclarée par les autorités pakistanaises en soutien aux Cachemiriens du Jammu-et-Cachemire, la partie administrée par l’Inde qui a perdu son statut spécial autonome suite à un décret de Narendra Modi, le Premier ministre indien. La situation au Cachemire sera abordée demain par le Conseil de sécurité de l’ONU, lors d’une réunion à huis clos.

Devant le Press club, un attroupement s’est formé sur le trottoir. Des dizaines de femmes brandissent une marionnette à l’effigie de Narendra Modi, le Premier ministre indien. Elles y mettent le feu, le portrait finit au sol carbonisé.


« Les Cachemiriens sont notre cœur. Nous sommes tous Cachemiriens. Tous les Pakistanais sont Cachemiriens. Le Cachemire est une partie de notre corps », hurle Rakhchenda Atif, debout au premier rang.

Un homme s’approche : « Le Cachemire est notre cœur, le Cachemire est notre cœur, répète-t-il. Il est dans notre sang. »

Quelques mètres plus loin, un cortège d’une centaine de personnes de l’organisation Forum de la jeunesse pour le Cachemire, drapeau du Cachemire à bout de bras, des portraits de Narendra Modi, de la carte géographique de l’Inde barré d’une croix rouge : « Chien de Modi », scandent-ils.

« Notre gouvernement doit faire quelque chose pour les Cachemiriens, afin qu’ils puissent être indépendants. Nous sommes là pour eux pour expliquer que nous sommes là pour nos frères et sœurs du Cachemire », lance Mohammed Shehbaz, un jeune ouvrier qui participe à la manifestation.

Le cortège poursuit son chemin en en croissant d’autres, plusieurs coins de rue ont leur procession en soutien du Cachemire.

À New Delhi, en ce jour de fête d’Indépendance, le Premier ministre indien Narendra Modi est revenu dans son discours sur sa décision de mettre fin à l’autonomie accordée à la partie indienne du Cachemire. Il estime avoir fait oeuvre de « pionnier ». Des idées neuves sont à ses yeux nécessaires après sept décennies d’échec des différentes politiques.

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