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Cameroun : 37 ANS APRÈS, LE GOUVERNEMENT DU RENOUVEAU EN PRISON À KONDENGUI.

Comment peut-on se maintenir au pouvoir avec les armes quand on a un telle Bilan ? la sanction sera terrible pour Paul Biya et son clan.

– Le renouveau de Paul Biya a fait du chemin. 37 après, La question reste lancinante, que sont devenues la rigueur dans la gestion et la moralisation dans les comportements qui ont sous tendus le renouveau au sortir des fonts baptismaux en 1982 ? Il y a trente septe ans, le Cameroun a exulté. Bienvenues à la rigeur et la moralisation. Dieu tout puissant, nous sommes libres merci.

Des hommes nouveaux sont arrivés à la tetede l’Etat, avecbeaucoup d’espoirs « Mon predecesseur n’a pas failli, je n’y faillirai pas ». L’engagement a été pris devant le peuple souverain. D’ailleurs Amadou Ahidjo laisse un pays stable avec une économie prospere. Et des theses se sont affrontées.

Fallait il des hommes nouveaux pour ce nouveau depart ? 06 Novembre 1982-06 Novembre 2019 : « Paul Biya l’inoxydable ». Le temps a laissé juste quelques rides sur son visage, mais le jeune homme de 86 ans tient toujours le gouvernail Cameroun d’une main de fer dans un gang de velours. Retour sur les 37 ans de pouvoir qui ont mis le Renouveau à l’épicentre du jeu politique national. Entre réussites et échecs, le Cameroun est néanmoins resté debout, précise Tribune d’Afrique.   Cameroon Tribune, le quotidian à capitaux publics est revenue sur le sujet : l’objectif n’a pas change.

Le décollage économique et la prospérité du Cameroun restent la préoccupation majeure du président de la République qui compte aujourd’hui 37 ans à la tête de l’Etat. L’événement qui coïncide avec l’an I du septennat des « Grandes opportunités » est l’occasion de jeter un regard sur les avancées enregistrées, en dépit d’un contexte politique, socio-économique et sécuritaire pas toujours favorable. Une politique de grandes opportunités qui intervient sous un climat économique plutôt morose.

Une voie autorisée, celle de Christian Penda Ekoka, ancien conseiller à la présidence de la République le dit d’ailleurs, sans ambages « Le Cameroun est économiquement paralysé et à genoux » Pour l’économiste président du mouvement agir, le décollage de l’économie du Cameroun repose sur la libération des institutions dont   l’omniprésence de l’Etat dans l’appareil économique constitue un frein pour la croissance et le développement.  

Et, le quotidien Le Messager a convoqué le discours du 6 novembre 2018 ; Au cours de la prestation de serment de Paul Biya comme président du Cameroun. Il a juré d’ « apporter au plus grand nombre des conditions de vie aussi bonne que possibles et une égalité des chances » C’est-à-dire : favoriser le relance économique, promouvoir le rôle des femmes, lutter contre l’exclusion, favoriser l’intégration, renforcer le système de sante, mettre en valeur une politique d’habitat social. Finalement, un an après, Septennat des Grandes opportunités est mis à rude épreuve. Pour le journal, « Paul Biya, la force de la stagnation»  

Un an après avoir prêté serment, le chef de l’Etat, acculé de toutes parts, incapable de tenir les promesses faites à l’hémicycle. Bilan de la gouvernance du statut quo. En un an comme en trente sept, le renouveau avec ses politiques des grandes ambitions puis des grandes réalisations et des grandes opportunités est KO. Conséquence d’une gestions opaque de la chose publique par des apparatchiks du pouvoir mue par leur intérêt personnel au détriment du grand peuple qui croupit dans une misère révoltante. Résultat des course, tout l’appareil politique du renouveau incarcéré à la prison de kondengui Yaoundé pour détournements de deniers publics.  

Camer.be : Ben BATANA – Titre:AM

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