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Campagne de commercialisation de l’arachide : les directives de Bassirou Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé à son gouvernement de veiller à la préservation de l’intérêt des producteurs lors de la campagne de commercialisation arachidière. Mieux, en Conseil des ministres qu’il a présidé hier, mercredi 20 novembre 2024, au Palais de la République, le Chef de l’Etat a appelé ses ministres à prendre les mesures nécessaires en vue de la fixation du prix du kilogramme d’arachide au producteur. Un Conseil interministériel sur la campagne est aussi annoncé.

En Conseil des ministres hier, mercredi 20 novembre 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au Gouvernement de veiller à la préservation des intérêts des producteurs, à la juste rémunération de leurs productions et au développement de l’industrie nationale dans une perspective de consolidation de la souveraineté économique. Il a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions idoines en vue de la fixation adéquate du prix du kilogramme d’arachide au producteur. Le Chef de l’État a, par ailleurs, invité le Premier ministre et les ministres chargés de l’Agriculture et de l’Industrie à définir, dans le consensus avec les opérateurs et les industriels du secteur, une méthode d’intervention sur les marchés de l’arachide. Ce qui permettra, à son avis, d’assurer la sécurisation des revenus des producteurs et la modernisation de l’outil industriel de transformation locale de la production arachidière nationale. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Premier ministre de tenir, dans les meilleurs délais, un Conseil interministériel sur la campagne de commercialisation agricole.

SOUTENIR DAVANTAGE L’ORGANISATION DE LA BIENNALE ET PROMOUVOIR L’ACQUISITION D’ŒUVRES D’ART PAR L’ETAT DE NOS ARTISTES

Parlant de la Biennale de l’Art africain contemporain, le président de la République a félicité le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, le président du Comité d’orientation de la biennale et toute la communauté culturelle qui s’est mobilisée pour assurer le succès de cet évènement majeur pour le Sénégal et l’Afrique. Il a, d’ailleurs, invité le Gouvernement à soutenir davantage l’organisation de la biennale, dont la prochaine édition, en 2026, coïncidera avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse.  Il a aussi indiqué au Premier ministre et au ministre des Finances et du Budget, l’importance de promouvoir l’acquisition d’œuvres d’art par l’Etat et la décoration des bâtiments publics par les peintures, tapisseries et autres produits de nos artistes. A cet effet, il a demandé au ministre de la Culture d’intensifier la modernisation et les productions des Manufactures des Arts décoratifs, installées à Thiès, et d’engager une réflexion sur le mécénat pour davantage promouvoir l’Art sénégalais. Il a souligné la nécessité de développer une économie dynamique autour des Arts et de la Culture et de revitaliser la création artistique par l’exécution d’un Plan concerté de transformation de l’École nationale des Arts et Métiers de la Culture.

80EME ANNIVERSAIRE DU «MASSACRE DE THIAROYE», A LA MEMOIRE DES TIRAILLEURS SENEGALAIS ET DE NOS ANCIENS COMBATTANTS

Le Sénégal va commémorer, le 1er décembre 2024, le 80ème anniversaire des évènements relatifs au «massacre de Thiaroye». A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre des Forces Armées de finaliser les activités préparatoires de cette grande manifestation internationale, à la mémoire des Tirailleurs sénégalais et de nos anciens Combattants. Ces derniers, dont les parcours héroïques doivent être enseignés aux jeunes générations, ont fortement contribué à la défense de la liberté, à la dignité et à l’indépendance des pays africains.

Il a rappelé au gouvernement son attachement particulier à la mise en œuvre optimale, selon les séquences temporelles et les priorités sectorielles définies, de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050. Il a indiqué la nécessité d’une transformation systémique cohérente et pragmatique du Sénégal. Ce défi collectif passe, à son avis, par la prise en charge notable des urgences économiques et sociales, la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, l’accès aux services sociaux de base, le développement de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’amorçage du «new deal technologique», la promotion des territoires pour en faire des bassins d’innovations, de relance et de dynamisation de l’économie nationale, notamment dans les secteurs moteurs de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme, des mines et des hydrocarbures.

LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2025 EXAMINE DANS DES DELAIS EXCEPTIONNELS

Après avoir salué le déroulement des élections et félicité la tête de liste de la coalition présidentielle, il est revenu sur le rôle de l’Assemblée nationale et ses prérogatives qui intègrent le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques conduites et coordonnées par le Gouvernement. Il a, dès lors, demandé au Gouvernement notamment au Premier ministre, au ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et au ministre des Finances et du Budget de finaliser la présentation, en Conseil des ministres, du projet de loi de finances pour l’année 2025 qui va être examiné dans des délais exceptionnels. Il a, dans le même élan, magnifié la qualité du travail gouvernemental durant les huit mois.

 

Fatou NDIAYE

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