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Cconseil municipal de FATICK : Élection d’un bureau paritaire, Matar BA annonce un nouveau marché de plus de trois milliards de Fcfa

En conformité avec l’arrêté de la cour suprême de Dakar qui avait invalide le bureau municipal de Fatick pour cause de parité, suite à un recours de l’opposition,  le conseil municipal a rectifié en procédant un nouveau vote avec un bureau paritaire légal. En outre, plusieurs projets sont annoncés par Matar Ba dont un marché de plus de trois milliards.

Dans le bureau invalide, le ministre Birame Faye était le premier adjoint au maire. Après un nouveau vote ce matin dans la sérénité, Ndeye Aïda Diouf qui était deuxième est redevenue première adjointe. Ainsi, Maïssa Mahecor Diouf directeur général de la Safru sa  est élu deuxième adjoint au maire avec 28  voix contre 11 pour El Hadji Souleymane Diouf dage du ministère du développement communautaire de l’équité sociale et territoriale . Madame Khady  Diame seule candidate au poste est élue troisième adjointe au maire de Fatick avec 40 voix . Mr Baba Amadou Fall dit Dada a été élu quatrième adjoint au maire avec 39 voix après le désistement de El Hadji Abdoulaye Lam .
Sur les raisons de l’élection du bureau invalide par la justice, Matar Bâ explique »   Je suis le maire élu au suffrage universel direct. Nous avions une autre interprétation pensant que comme ce n’est pas le même mode d’élection , nous pouvions commencé la parité par une femme ou un homme. En son temps nous avions choisi Birame Faye comme mon premier adjoint » .
Le maire de Fatick ajoute » comme nous sommes des citoyens respectueux des lois et règlements de notre pays, il fallait convoquer le conseil municipal pour procéder à la reprise de l’élection complémentaire du bureau municipal. Tout s’est passé dans le calme et la sérénité. Nous avons organisé le vote afin de les installer officiellement dans leurs fonctions. Je prie pour eux car être adjoint au maire est une mission lourde et exaltante. Il faut beaucoup d’énergie afin de trouver des solutions à tous les problèmes pour ne pas décevoir les populations qui ont confiance en nous » a déclaré l’édile de Fatick.

Après l’élection du nouveau bureau, les conseillers ont examiné l’autorisation spéciale du fond de concours et des fonds de dotation. Cette rubrique avoisine les 180 millions que le conseil « devait dispatcher pour l’ensemble des compétences transférées » selon Matar Ba.

Au cours de ce long conseil municipal, le premier magistrat de la ville de Mame Mindiss a annoncé publiquement que  la mairie va bénéficier d’un appui de 100 millions de FCFA du ministère des collectivités territoriales et du programme national de développement local (pndl) . À en croire Matar Ba, cette enveloppe financière va servir à « la construction d’un poste de santé à Poukham et le renforcement de l’électrification de la ville ».
Dans le cadre de l’amélioration du visage de la ville de Macky Sall, il est annoncé, l’aménagement du boulevard, 12 kilomètres de voirie avec promotion villes, la réhabilitation de la place Senghor et du monument aux morts .  » Depuis 2005, le maire honoraire a tout fait pour que Fatick change. Nous voulons aller plus loin et dans six mois les populations verront les changements » a promis Matar Ba .
Dans ses futurs projets, le maire a également annoncé la construction du marché de plus de trois milliards avec le projet de modernisation des marchés ( Promogem) sur le site de l’ancien conseil régional en bordure de maire.
Les conseillers ont  demandé au bureau municipal de se pencher sur l’abattoir de Fatick sur la route de Foundiougne  qui est depuis des années dans des conditions hygiéniques alarmantes. Ils se sont interrogés également sur la non fonctionnalité du nouvel abattoir construit sur la route de Niakhar et dont les bâtiments sont laissés à eux-mêmes .
En réponse Matar Ba demande l’administration de la mairie de régler cette question qui commence à l’agacer dans les plus brefs.  » Nous ne pouvons pas toujours payer des salaires à des agents qui ne travaillent pas » a -t-il prévenu .  D’autres conseillers  se sont étonnés  des subventions allouées aux associations sportives et culturelles (Asc) et  dont la plupart n’ont aucune utilité pour leurs quartiers .

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