Cedeao – 60ème sommet de l’organisation, ce dimanche : Le Mali et la Guinée au menu des discussions
Le 60ème Sommet de la Cedeao se tient ce dimanche 12 décembre, avec au programme, la situation au Mali et en Guinée. Mais également, les discussions vont tourner autour des questions liées au terrorisme et à l’extrémisme violent dans la sous-région, mais aussi la mise en place de la monnaie commune.
Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se réunissent en sommet ordinaire à Abuja, capitale fédérale du Nigeria, demain dimanche. Ce soixantième Sommet de la Cedeao va être consacré à la situation au Mali et en Guinée, deux pays qui ont, à leur tête, des militaires, après un coup d’Etat.
Le Président Macky Sall et ses homologues parleront également des questions liées au terrorisme et l’extrémisme violent dans la sous-région, mais aussi la mise en place de la monnaie commune. Sur le cas du Mali, les chefs d’Etat vont se pencher sur l’impossibilité, pour la junte dirigée par le Colonel Assimi Goïta, de respecter son engagement à organiser l’élection présidentielle, le 27 février 2022. Déjà, les actuels dirigeants maliens, qui avaient assujetti la tenue de la Présidentielle, à l’organisation d’abord des assises de la réconciliation, ont reporté l’évènement.
Face à une telle situation, la Cedeao, qui avait déjà imposé le mois dernier, des sanctions ciblées contre une centaine de personnalités avec le gel de leurs avoirs et interdiction de voyager, peut décider de corser les sanctions. Ces dernières, presque similaires, sont infligées au Colonel Mamady Doumbouya et son entourage, qui sont frappés par des interdictions de voyager. Elles pourraient être étendues à l’ensemble de l’équipe gouvernementale, par la Cedeao. Car jusqu’ici, les bourreaux du Président Alpha Condé n’ont rien décidé, quant à la transmission du pouvoir aux civils. Toutefois, ils ont répondu en partie, à la demande de la Cedeao, qui exige la libération de l’ex-chef de l’Etat. Il est aujourd’hui transféré au domicile de son épouse, même s’il n’est pas maître de ses mouvements.
Le Colonel Mamady Doumbouya et ses hommes ont aussi mis en place un gouvernement. En ce qui concerne le Conseil national de transition, les noms des 81 personnes qui doivent y siéger, seront connus sous peu. Cependant, une chose capitale reste en suspens. Elle est relative à la durée de cette transition. Toutes ces questions précitées vont faire l’objet de discussions demain, lors de la rencontre des chefs d’Etat.