Commune de Ndiob département de FATICK : Création de comités paritaires villageois ( Cvp) pour une gestion transparente du foncier

Commune de Ndiob département de FATICK : Création de comités paritaires villageois ( Cvp) pour une gestion transparente du foncier
Pour une bonne gestion des affaires domaniales de la commune, le maire de Ndiop, M. Oumar Ba, en partenariat avec Enda Pronat, a initié des journées de formation sur les rôles et missions des comités villageois paritaires.
Les conflits sur le foncier constituent un problème qui très récurrent dans les communes. Ce qui a poussé l’édile de Ndiob, Omar Ba avec l’accompagnement de Enda Pronat, de créer un comité villageois paritaire au niveau des 16 villages que compte la commune.
«C’est un modèle copié sur les pratiques traditionnelles, qui consiste à promouvoir la concertation et la participation citoyenne », a-t-il indiqué. Mais, selon le maire de Ndiob
, «il n’y a pas de confits majeurs qui les a motivés à prendre cette disposition mais c’est une démarche préventive. D’ailleurs, 90% des alertes transmises au Chef de l’Etat, sont relatifs au foncier. Donc, nous avons jugé en tant qu’élu local, organise une réflexion dans ce sens notamment, sur les mécanismes qui nous permettraient de connaître les problèmes qui ont été notés ailleurs ».
Pour cette raison, poursuit Oumar Ba, « de manière préventive, nous avons mis en place un dispositif de concertation à travers des comités villageois paritaires qui existent dans tous les villages du monde».
« Les organisations comme Enda accompagne les collectivités à développer ces mécanismes au niveau de la mairie à travers des commissions domaniales », renseigne M. El Hadj Faye, coordonnateur d’Enda Pronat. Ainsi, la décision prise par rapport à la charte signée est que tout ce qui touche au foncier, il faut l’avis préalable des comités paritaires.
A l’en croire, « quand il y’a une demande de terre dans un village, le demandeur est orienté vers le comité qui discute avec la population à la base et en fonction de leurs intérêts, il prend une décision d’accord ou de rejet. S’il y a accord il vient au conseil municipal pour qu’il puisse délibérer en prenant en compte les préoccupations du comité paritaire villageois ».
D’où, l’importance de faire un atelier de deux jours pour le renforcement de capacités des membres. Pour le maire, « il faut toujours anticiper, il ne faut pas attendre qu’il y’ait des problèmes pour trouver des solutions ».
Matar DIOUF
Correspondant à FATICK