Conakry / Investiture de Mamady Doumbouya : L’Afrique snobe le colonel sauf Assimi Goïta du Mali.

C’est au Palais Mohamed V à Kaloum que le colonel Mamady Doumbouya prête serment, ce vendredi 1er octobre 2021. Une décision prise par la cour suprême de Conakry.
Les invitations pour l’investiture du nouvel homme fort de Conakry sont déjà envoyées aux différents chefs d’État de la sous-région. Mais jusque tard dans la nuit d’hier, aucune lettre de confirmation n’a été envoyée. Selon les médias guinéens, « des chefs d’État ou représentants de Gouvernement assisteront-ils à cette investiture ? Rien n’est moins sûr. Et pour cause : pour l’heure aucun chef d’État ni de délégation de Gouvernement n’a confirmé son arrivée à Conakry. Des invitations ont pourtant été envoyées, a-t-on appris », dixit le média guinéen qui ajoute après avoir contacté ses sources, « ce matin, nous avons reçu une note d’invitation adressée au président de la transition du Mali que nous avons transmise à Bamako. On attend la réponse », leur a indiqué une source à l’ambassade du Mali à Conakry.
C’est le Colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali qui doit arriver ce vendredi matin dans la capitale guinéenne pour prendre part à la cérémonie d’investiture du colonel Mamady Doumbouya, comme président de la transition guinéenne. Le dirigeant malien serait d’ailleurs le seul chef d’État attendu à Conakry, nous a confié une source proche du ministère des affaires étrangères », précise le site guinéen, africaguinée.
La CEDEAO et l’UA ont tous snobé l’invitation du président de la transition qui doit prêter serment ce vendredi matin à la Cour Suprême de Kaloum, encore moins des chefs d’État ou représentants de Gouvernement. Personne n’a confirmé son arrivée à Conakry. Mais, des représentations diplomatiques présentes à Conakry ont confirmé leur participation à la cérémonie. Toutefois, le média guinéen souligne qu’il y a des chefs d’État et des délégations qui sont attendues sans pour autant donner de noms.
Est-ce une application des mesures coercitives prises par les institutions contre la junte, en tout cas tout porterait à le croire. Car la Guinée est suspendue de toutes les instances de décisions de ces organisations africaines après le putsch du 05 septembre perpétré par le colonel Mamady Doumbouya…