Coronavirus: l’Italie ferme tous les commerces sauf pour l’alimentation et la santé

L’Italie donne un tour de vis supplémentaire dans sa bataille contre le coronavirus, alors que le pays est déjà très au ralenti depuis la décision de passer en « zone rouge » prise le 9 mars. Les nouvelles et fortes restrictions annoncées par le chef du gouvernement, Giuseppe Conte, concernent encore une fois toute la péninsule pour une période de deux semaines. Mais une prolongation n’est pas exclue.
Les Italiens vont devoir vivre dans des villes et villages pratiquement fantomatiques. Tous les magasins seront fermés à l’exception des supermarchés, des pharmacies et kiosques à journaux. Bars, restaurants, boucheries, charcuteries, boutiques de vêtements, salons de coiffure aux librairies et magasins de jouets ferment à partir de ce mercredi soir.
Les banques et les bureaux de poste resteront ouverts. Les transports publics seront opérationnels. Mais, même à pied, la circulation des personnes sera contrôlée par la police et les carabiniers, qui leur demanderont de justifier leur déplacement.
Les entreprises, bureaux privés et publics devront, autant que faire se peut mettre en congé leurs salariés ou avoir recours au télétravail. Pour ne pas bloquer totalement l’économie, les usines pourront ne pas interrompre leurs activités productives, à condition que toutes les mesures de sécurité prévues pour lutter contre le coronavirus soient garanties.
En gardant bien les distances de sécurité mercredi matin, les gens à qui j’ai demandé s’ils seraient prêts à de nouveaux « sacrifices » m’ont tous dit « oui ». Ils sont unanimes: « Il faut stopper ce virus qui nous met tous en péril ».