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Dakar-Mbour-Thiès : les besoins en eau estimés à 1, 9 million de m3 en 2050

Un schéma directeur d’alimentation en eau dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès a été validé hier, mercredi 13 septembre. Le directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Charles Fall, a annoncé à l’occasion que d’ici 2050, 1.900.000 m3 d’eau seront nécessaires pour alimenter correctement ces trois zones.

 

Charles Fall, le directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) estime que d’ici 2050, le triangle Dakar-Mbour-Thiès aura besoin de 1.900.000m3 d’eau par jour, ce qui correspond à presque 1 milliard 9 millions de litres d’eau par jour.  Pour ce faire, il a loué hier, mercredi 13 septembre, l’actualisation du schéma directeur d’alimentation en eau potable de ces trois localités. Le directeur de la Sones évalue la fourniture actuelle à environ 600 millions de litres d’où un déficit.  Charles Fall annonce par ailleurs un épuisement progressif de la ressource en eau. « Nous avons constaté que toutes les ressources souterraines commencent à atteindre un niveau de saturation. Nous sommes quasiment déficitaires.  On n’a que les eaux de surface comme alternatives ». La situation actuelle et les besoins en eau motivent donc le schéma directeur.  « Nous avons des dynamiques démographiques très fortes, à côté nous avons aussi un développement économique qui fait que la demande en eau est de plus en plus croissante. Nous avons aussi des phénomènes liés aux changements climatiques, des problèmes de pollution qui font que nous avons toujours besoin d’avoir la balance hydrique et c’est dans ce cadre-là que pour pouvoir satisfaire la demande en eau potable et les autres usages productifs, il nous fait anticiper sur les besoins », a dit le conseiller technique au ministère de l’Eau et de l’assainissement Mamadou Diallo. L’actualisation du schéma directeur des besoins permet, ajoute-t-il, « d’évaluer les besoins, d’estimer les ressources mobilisables et l les projets à réaliser pour anticiper sur la demande et éviter des déficits de production ».

 

FATOU NDIAYE

 

 

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