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Dans son livre «Macky Sall face à l’histoire » : Cheikh Yérim Seck descend en flammes le PASTEF

Cheikh Yérim Seck est formel : Macky Sall a bâti un nouveau type de Sénégalais. Sur la liste, figure le PASTEF d’Ousmane Sonko. Il s’explique d’emblée : «Le nouveau type de Sénégalais que Macky Sall a bâti présente un profil qui interroge. La rubrique la plus lourde de son bilan immatériel, c’est la création de l’homo pastefensis, le militant de Pastef, acronyme de Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité »,
 
 
 
Ainsi, dans son nouvel ouvrage intitulé «Macky Sall face à l’histoire : passage d’un scanner d’un pouvoir africain», l’auteur a voulu déconstruire le mythe du parti. Il est convaincu que « les pastéfiens sont une nouvelle race de politiciens surgis sur la scène, telle une génération spontanée, à la faveur de la radiation de la Fonction publique de l’inspecteur des Impôts, Ousmane Sonko ».
 
 
«S’ils sont aujourd’hui une réalité politique tangible voire incontournable, ils posent des actes qui brutalisent les mœurs politiques et les valeurs humaines du Sénégal. L’homo pastefensis manque de profondeur historique, de culture politique et d’intelligence sociologique. Il a introduit dans le jeu politique l’irrévérence, l’invective, l’insulte voire la violence », déclare-t-il.  Tout en accusant : «les insulteurs du Web, qui sont quasiment tous de Pastef, ont réussi à terroriser les têtes pensantes, les valeurs sûres de la société civile et même certains politiciens poltrons. La hantise d’être traîné dans la boue les dissuade de participer au débat. 
 
 
« Les insulteurs du Web, qui sont quasiment tous de Pastef, ont réussi à terroriser les têtes pensantes, les valeurs sûres de la société civile et même certains politiciens poltrons»
 
Poursuivant, Cheikh Yérim Seck soutient que dans la tête de l’homo pastefensis, le monde est divisé entre les bons qui soutiennent Sonko et les méchants qui ne le soutiennent pas. «Les premiers doivent être adulés quels que soient leurs défauts. Les autres doivent être traînés dans la boue, diffamés, voire violentés, quelles que soient leurs qualités », éclaire-t-il.
 
 
 
L’écrivain a, dans ce sens, indiqué que cette doctrine brutale a réussi à faire sortir de ses gonds même le très modéré Amadou Ba, le 15 décembre 2022, à l’occasion de l’examen de la motion de censure déposée contre son gouvernement par Yewwi Askan Wi (‘’Libérer le peuple’’, en wolof, coalition ayant Sonko comme tête de pont). «Le Premier ministre n’a pu réprimer cette tirade: ‘’Libérez le peuple de la désinformation, de la manipulation et de l’arrogance ! Libérez le peuple de la violence verbale, morale et physique comme moyen de pression politique !’’ », écrit-il.

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