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Discours de l’opposition à Bignona : Mary Teuw Niane recadre le leader du Pastef

Mary Teuw Niang a réagi à propos du discours polémique tenu par le leader du Pastef, Ousmane Sonko à Bignona. Sur sa page facebook, l’ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche tire sur le discours prononcé par les leaders de la coalition Yewwi Askan. Il estime que tous les arguments ne sont pas bons ».

« Ce matin j’ai écouté trois fois le discours de Bignona. Le jeune tué à Bignona a droit à une contre expertise pour que la vérité sur sa mort soit définitivement établie et les conséquences tirées. Cependant les mots prononcés sont des maux. Ce discours est unique dans l’histoire de notre pays, il est inique. Il ne sert pas la cause qu’il est sensé défendre. Le venin qu’il ensemence est dévastateur. La femme politique, l’homme politique et le pouvoir ont de lourdes responsabilités celles d’assurer la sécurité, la stabilité et la paix dans notre pays pour que le développement puisse exister et servir les populations », a déclaré l’ancien Ministre Mary Teuw Niane, sur sa page Facebook.

Poursuivant son propos, le professeur Mary Teuw Niane soutient que « Le discours, la langue qui le porte, les mots exprimés peuvent être le venin de la cause qu’ils sont sensés défendre, du plaidoyer qu’ils veulent porter. Le Sénégal est un et indivisible. Aucun discours qui a un relent ethnique ne doit être tenu, encore moins soutenu. Il y a une ligne rouge qu’aucun citoyen, qu’aucun homme politique et qu’aucune femme politique ne doivent franchir dans tous les pays particulièrement en Afrique, notamment dans notre pays le Sénégal : le transfert du combat politique sur le terrain ethnique ».

Dans le même sillage, il rappelle par ailleurs que « Le pouvoir a le devoir de respecter les règles, toutes les règles qui fondent notre République. Leurs violations constituent un risque permanent de déstabilisation de notre pays. L’opposition a un devoir d’éthique dans sa marche vers la conquête du pouvoir. Tout n’est pas permis au pouvoir, tout n’est pas permis à celui qui s’oppose. Aucun pays ne peut se développer sans la paix. Lorsqu’un pays perd la paix, il est non seulement très difficile de le pacifier et encore moins de rétablir les confiances et les solidarités indispensables pour bâtir sa marche vers le bien-être des populations ».

Et d’inviter enfin « Régulateurs religieux et traditionnels, société civile, le moment n’est-il pas venu de baliser le chemin et le cheminement politiques d’ici 2024 ? Et même après 2024. Et le cheminement politiques d’ici 2024 ? Et même après 2024 ».

O G

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