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Dr Babacar Diop après son audience avec Serigne Mountakha : «Les Sénégalais ont le sentiment que la justice n’est pas rendue de manière équitable»

Après son investiture comme candidat à la Présidentielle de 2024, lors du 1er Congrès de son parti, dimanche 29 janvier 2023, à Dakar, le Président de « Fds-Les Guelwaars », Dr Babacar Diop, a préféré accorder sa première sortie, au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
 
« Le Khalife général des Mourides, Cheikh Mountakha Mbacké, m’à fait l’honneur de me recevoir. J’ai échangé avec lui, je lui ai présenté ma candidature et mon projet pour le Sénégal ». Devant le Saint Homme de Touba, le Maire de Thiès a exposé le projet qu’il veut bâtir pour le Sénégal.  ”Ce projet, nous voulons le bâtir dans la paix, la stabilité. Le changement que je veux conduire, je le veux dans la paix et la stabilité”, a-t-il indiqué.  « Le Khalife nous a bien compris et a magnifié notre positionnement, notre discours, notre message, ainsi que le projet que nous portons pour le Sénégal. Il a prié pour nous », a-t-il ajouté. 
 
Dr Diop dit revenir, aujourd’hui, le cœur rempli d’espoir, de voir le Saint homme de Touba, parce que, se rappelle-il, « quand on devait créer ‘’Fds-Les Guelwaars’’, nous étions venus le voir et il avait prié pour le parti et pour nous. Aujourd’hui, aussi, au moment d’engager cette grande aventure nationale, c’est un bonheur pour nous de recevoir les bénédictions du Khalife des Mourides et, à partir de ce moment, nous avons la conviction que notre projet triomphera et que nous gagnerons la présidentielle de 2024 ».
 
Dr Babacar Diop dit vouloir « bâtir un Sénégal nouveau dans la paix et la stabilité ». Mais le candidat à la Présidentielle 2024 a surtout tenu à préciser que  l’injustice est source de violence et d’instabilité ». Il rappelle, paraphrasant un grand sage grec, que « l’égalité n’a jamais engendré une guerre,  ce qui, par contre, engendre la guerre, c’est l’injustice, l’inégalité ». « Aujourd’hui, ce sont ceux-là qui tiennent les rênes du pouvoir, qui doivent être interpellés, parce que les citoyens, de manière générale, ont le sentiment que dans ce pays, la justice n’est pas rendue de manière équitable », a-t-il relevé. 

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