SOCIETE / FAITS DIVERS

“Duma na Amadou Mbéry Sylla, futti na ko…”

Quittant l’Assemblée nationale pour s’acquitter de la prière du vendredi, le leader du Pastef/Les patriotes a été interpellé par les journalistes sur sa bagarre avec le député de la majorité présidentielle Amadou Mbéry Sylla.

L’ancien inspecteur des impôts et des domaines a tenu à rassurer les Sénégalais : “Je suis venu aujourd’hui à l’Assemblée pour faire mon travail tranquillement et une circonstance exceptionnelle. Car, j’ai l’habitude, depuis quelque temps, d’envoyer des questions écrites au gouvernement pour manifester mon désaccord sur un sujet d’actualité, car il y a des menaces qui planent sur ma tête. Donc, je cherche un équilibre afin que tout aille pour le mieux.”

Avant de révéler : “C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de ne plus venir à l’Assemblée nationale. Des députés de la mouvance présidentielle ont reçu des directives. On leur a demandé de me provoquer à chaque fois que je mettrai les pieds à l’hémicycle. Qu’ils m’attaquent ou se bagarrent avec moi. De ce fait, les Sénégalais vont dire que je suis un habitué des faits à l’Assemblée nationale. Bref, mon image sera ternie à jamais.”

Depuis, Ousmane Sonko soutient qu’il a essayé de jouer avec la carte de la prudence.  Mais, signale-t-il, “chaque chose a des limites”. “Je peux rester serein face aux attaques et insultes, mais vouloir m’attaquer physiquement, cela, je ne le tolérerai à aucun homme sur cette terre.  Comme recruter des nervis et terroristes est la spécialité du pouvoir, je leur ai montré comment faire”.

Le leader du Pastef de raconter l’incident : “Il (le député Amadou Mbéry Sylla) m’a toujours menacé et il a essayé aujourd’hui d’exécuter ses avertissements. “Yalla def na duma nako, futti nako”. Il n’a même pas assisté à la séance plénière. Ce n’était pas mon souhait, mais il fallait que je règle les comptes avec lui et c’est un message que j’envoie aux membres du pouvoir, parce que personne n’a le monopole de la violence.”

Auteur: Awa FAYE – Seneweb.com

Crédit: Lien source

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page