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En exil forcé, Guillaume Soro dépose une plainte à Paris

Guillaume Soro a engagé une procédure judiciaire contre Adou Richard, le procureur de la République en charge à Abidjan de son dossier relatif à la « tentative de déstabilisation » de la Côte d’Ivoire pour lequel un mandat d’arrêt international a été émis contre lui.

Guillaume Soro accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, de recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux par la justice ivoirienne, veut mener la contre-offensive depuis Paris, son lieu de retranchement depuis son arrestation manquée à Abidjan, le lundi 23 décembre 2019. L’ancien président de l’Assemblée nationale, qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a en effet déposé une plainte en France le mercredi 22 janvier 2020 contre Adou Richard, le Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan.

« Les avocats de M. Guillaume Soro (…) ont déposé une plainte auprès du Procureur de la République de Paris (…) pour des faits de captation illicite de la vie privée, diffusion illégale, de montage illicite et de tentative d’escroquerie au jugement », renseigne le certificat de dépôt de plainte.

Cette plainte fait suite à la diffusion d’un enregistrement sonore par le procureur de la République, Richard Adou, lors d’une conférence de presse au tribunal de première instance d’Abidjan, le 26 décembre 2019. La bande sonore avait constitué le fondement de la décision des autorités judiciaires de lancer contre l’ancien chef rebelle, un mandat d’arrêt international.

Déposée par les avocats de Guillaume Soro, le 22 janvier à Paris, auprès du Procureur de la République, cette plainte vise quatre personnes : Jean-Pierre Perez, Olivier Bazin, Akim Laacher et Richard Adou, comme on le voit ci-dessous sur le certificat de dépôt de plainte.

Selon Jeune Afrique, Guillaume Soro reprocherait aux trois premiers cités une « captation illicite de la vie privée », « transmission d’une captation illicite » et « diffusion d’un montage illicite ». Quant à Richard Adou, le procureur de la République de Côte d’Ivoire, il lui est reproché la «diffusion d’un montage illicite » et une «tentative d’escroquerie au jugement ».

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