Ethnicité, totalitarisme et confiscation du suffrage universaliste par le pouvoir absolutiste et affairiste. PAR AHMADOU DIOP CPC.

Et toute sa bande de thuriféraires goinfrés, y trouve son compte sur la mal gouvernance ethnique, tente vaille que vaille de répéter mécaniquement les mêmes éléments de langage dictés d’en haut, dont le moins que l’on puisse dire, passe tout son temps à promouvoir et cultiver la trahison.
Les dessous du report sine die des locales par Macky sall himself, malgré ce qu’il affiche publiquement, a son propre calendrier électoral, dicte par devers une fois de plus son tempo, gagne à tous les coups, et tranche unilatéralement en lieu et place du pouvoir du peuple souverain, dont il ne cesse de mépriser, chaque jour que dieu fait.
L’apr. l’abreuvoir des pestiférés, est une bande de ramassis mafieux corrompus à ciel ouvert de rats, dont des maires des brigands de grand chemin affairistes, spéculateurs de tous bords, s’enrichissent honteusement et ouvertement sur la vente des terrains, et agissent au nez et sous la barbe d’une justice matelassée et soumise.
Comme d’habitude, le discours à la nation sénégalaise- tangaal– du réchauffé, n’a jamais valu son pesant d’or, reste de marbre comme un disque rayé, constitue froidement toujours un enfumage classique, ou un écran de fumée, portant incontestablement un soubassement politique, comme arrière-plan, cache en réalité une escroquerie de grande envergure.
Le maquilleur a fait son numéro et son show coutumier, ou sa mayonnaise avariée. À la suite de la tempête tropicale, qui a failli l’emporter dans les décombres, celui qui promet plus qu’il n’en fait en réalité, pour redorer son blason plus que terni, remet le couvercle, monte les enchères et rallonge l’ardoise de 100 mrds de FCFA en sus des 350 mrds FCFA annoncés médiatiquement en grande pompe sur trois ans, pour l’emploi des jeunes, et dont le moins que l’on puisse dire, sont abonnés au chômage chronique.
Le bluffeur digne de son rang n’est jamais sincère. Et pour cause. Il s’agit d’une manœuvre dilatoire de politique politicienne. En vérité, à trois ans de la présidentielle, les 450 mrds de FCFA ne sont que du vent et des effets d’annonce d’une campagne électorale déguisée.
En d’autre terme, ce n’est pas de l’argent comptant, mais plutôt une entourloupe et un trophée de guerre, pour amuser la galerie. Comme on dit, les promesses électorales n’engagent que ceux y croient. Ce qu’il n’était pas possible de faire depuis 2012, pourquoi le ferai-il donc à quelques encablures de la présidentielle ?
C’est du bout des lèvres qu’il parle de concertation, de civisme, de consensus démocratique, que sais-je encore, alors qu’il n’en pense un seul mot dans son for intérieur. Qu’il fasse des pieds et des mains, le personnage atypique est devenu étrangement un magicien, ou le spécialiste des chiffres fantastiques, fantaisistes renversants à dormir debout et à couper le souffle.
Sachant d’avance qu’il sera hors course à l’horizon 2024, l’homme des galéjades et des coups tordus, veut-il donc rabattre les cartes, tendant à baliser le terrain à « Ndamal Cadior », et pour lequel il a été à couteaux tirés. Les retrouvailles surréalistes et les dessous bizarroïdes d’une mise en scène en disent long sur un dialogue de forfaiture.
On ne peut pas à la fois rallier l’apr, en occupant le poste de président du conseil économique social et en environnemental-est le recyclage des recalés toxiques- et s’ériger en même temps le chef de l’opposition. C’est un non sens. Politiquement, moralement et juridiquement, le chef de l’opposition revient de droit au pds, qui a plus de députés que le parti politique « REWMI ».
Macky Sall a-t-il vraiment quelque chose à la tempête tropicale, peut se réveiller à tout instant. Certes, bien qu’il ait donné l’impression de changer par des propos aigre- doux, pour que rien ne change, si ce n’est qu’un effet d’optique. Il n’a pas changé d’un iota et rien n’a véritablement changé. Il campe sur ses positions pour occuper le terrain et rester le maître du jeu, pour sévir en nous menant en bateau.
La preuve est qu’il maintient le cap et trace sa route, ne compte point déroger de sa trajectoire totalitaire, et ce dans une désinvolture totale, qui s’inscrit dans une fuite en avant, malgré l’intervention active de nos marabouts, qui sont tous à l’endroit et à la hauteur.
L’impassible continue de nous mentir encore, à nous divertir, pour nous manipuler à coup de charniers de mensonges cousus de blanc. Pour cela, il met en grande pompe son trophée de guerre financière en bandoulière, étalée à 3 ans, n’est qu’un avant goût, un trompe-l’œil, pour mieux sauter.
En effet, il surfe et abuse de la tolérance généralisée, qui est source de naïveté Malheureusement nous ignorons à qui nous nous avons affaire. Cela en dit long sur un imposteur déclaré et non éclairé, qui reste droit dans ses bottes. Qui veut-il tromper encore ? Au moment où les langues se délient sur le report sine die des locales, il pimente la sauce.
Celui qui a son propre calendrier reportera aussi à coup sûr les législatives, si nous ne serons pas vigilants et sur nos gardes.
Après le discours peu convaincant du changeant, sa servitude de sarabande monte au créneau, se défausse, sème la zizanie et la diversion, désigne du doigt l’opposition, d’être responsable du troisième report des locales.
Et sa sarabande toujours inculte, prompte, tondue, qui est envoyée au charbon, se charge de colmater les brèches, en jouant les acrobates, ou le service après-vente des contrevérités fumantes, pour arrondir les angles et croire cintrer les coins par la baguette magique, se réfugient derrière des arguties de piètre qualité, selon lesquelles il faut situer les choses dans leur contexte, comme si nous sommes des gueux. En réalité, elle répète les mêmes éléments de langage que leurs maîtres blancs.
Sous la magistrature de l’aventurier, le poste de ministron, ou de conseiller ministron bidon, n’est pas source de qualité, ni de compétence, ni d’éloquence, peu ou prou, encore moins d’expérience avérée, se conçoit dans le cluster exclusivement culturel, devient de facto un gagne-pain par la bassesse dans la république des prédateurs et des corrompus en bande organisée. Où a-t-on vu un despote reconnaître ses propres forfaitures ?
Que voulez-vous ? Évidemment, lorsque nos institutions endogènes sont articulées au label de la charte impérialiste, qui est supposée universaliste, il va sans dire que nos éternelles déconvenues soient ainsi.
Macky Sall ne veut pas en aucun cas perdre les locales, car les perdre, c’est perdre par ricochet les législatives. L’apr, ou l’enclos toxique, totalitaire, politique cliniquement clanique, considère à tort l’opposition minoritaire comme une mécanique qui s’oppose à tout. Or, le fichier électoral ombrageux qui est sous le contrôle de Macky Sal, doit être audité.
À défaut, c’est comme aller en guerre et la perdre. Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, le mandat présidentiel est décalé de deux ans avec celui des députés. Or, après l’élection présidentielle, celle des députés aura lieu un mois après. Pis, « le parquet alpulaarisé » -comme tout le reste- devient le paquet, le jouet et du chef de l’exécutif, est juge et partie. Et le procureur n’échappe pas non plus à la règle.
C’est de la diversion tout simplement et une confiscation du suffrage universaliste, qu’il relègue au second plan, pour détourner les consciences, selon sa propre grille de lecture, qu’il se fait de son calendrier, sont présumées oublieuses.
IL y a bel et bien un cluster ethnique, qu’on le veuille ou non ! Les simagrées de Mamadou Ibra Kane sont celles d’un affabulateur ethniciste chevaleresque au caractère trempé, ne valent rien.
Le multirécidiviste multimilliardaire des postes de nomination et des raccourcis politiques tansabulanex– donneur de leçons, moralisateur-mon œil-est-il exemplaire, au point qu’il verse des larmes de crocodile sur le plan de l’emploi pour la jeunesse ? Ni la santé des populations, ni l’emploi, ni la lutte contre le chômage endémique ne sont jamais dans ses champs d’action. Il n’en a cure, et ne fait que des slogans creux et vides, comme charniers de mensonges empilés les uns et aux autres, du matin au soir.
La Galaxie des Proxénètes et les Incartades d’un Multirécidiviste, Prédateur Nègre de Service et « la Caste Des Talla et Cie ».Je le rappelle à nouveau : Insolite ! Macky Sall, le prédateur nègre de service, prédicateur, prédateur et la pègre familiale ethnique : ou le plus grand nègre de service, peint sous les défroques victimaires des leurres, joue sans trêve sur le piano « américano-français ».
IL ne défend que la caste servile des privilèges et des passe-droits, ont toute des salaires mirobolants et démesurés, en particulier son frangin, le politique technocrate proxénète adulé, touche mensuellement la rondelette somme de près de 12 millions de FCFA. Et ce n’est pas tout. Et la Fondation « Servir le Sénégal », l’autre scandale gigantesque, parmi d’autres, parlons-en, maintenant ? D’où viennent donc ces milliards, sortis des ténèbres ?
Marième Faye crée sa fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. Exemplarité ou indécence absolue ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de propagande ou de culte de personnalité.
La fondation bidon, « Servir le Sénégal », la nébuleuse, est source de grosse arnaque, ou l’embrouillamini mystificateur.
Toute la galaxie farandole du conseil anticonstitutionnel n’est nullement en diète, perçoit mensuellement 10 millions de FCFA. Sans oublier les soi-disant dg de ramassis qui ont eux-mêmes falsifié leurs salaires, et qui cumulent des mandats. Idem pour certains membres de la cour suprême, pour ne citer que ceux là.
À l’instar des dictateurs Sissi, Denis Sassou Nguesso et Cie, s’opposer au tyran autocrate en place devient impossible. Le code liberticide de la communication en est une parfaite illustration, que l’on démentir dans l’espace et dans le temps.
La rupture sobre, vertueuse, transparente et efficiente n’est qu’une coquille vide-, un trompe-l’œil-, ou un slogan creux, s’effiloche peu à peu, telle une montagne n’a accouché que d’une souris. Sous le magistère calamiteux, exceptionnel, ethnique et pathétique, les esclandres massifs des postes de nomination tansabula nex , sont triés au volet, portent tous incontestablement les mêmes patronymes visiblement bien sonnants, détiennent par devers tous les leviers politiques, vitaux, financiers et économiques, y compris même tous les autres secteurs clés, que compte l’administration sénégalaise, vassalisée, tenue en laisse et sous bonne garde, est privatisée familiale et culturelle, jusqu’à la lie, comme si les compétences et les expériences bidonnées de ramassis sont à l’aune exclusive d’un bazar enjolivé et en vase clos.
Si Macky Sall, qui est le symbole de la régression et de la trahison, du népotisme, du cannibalisme, des transvasements, de la transhumance et de la pagaille, et le pourvoyeur des consciences abîmées, ne fait pas de l’ethnocentrisme, il n’y a jamais eu ni d’ethnicité, ni de dictatures dans toute l’histoire de l’humanité, et que le mot n’est qu’une chimère.