A LA UNEACTUALITÉSPOLITIQUE

FATICK : Aliou Faye dit oui pour le dialogue initié par le Président Macky SALL et regrette l’absence des nouvelles entités qui se substituent en grande partie aux formations politiques traditionnelles bien connues.

Aliou Faye responsable politique , coordonnateur du Mouvement Nouvel Élan dans la commune de Ngayokhème et par ailleurs secrétaire général du  Syndicat Autonome des Travailleurs des Universités du Sénégal (SATUS) est favorable au dialogue politique qui a démarré ce jour au lendemain des arrestations ,saccages de biens publics et incendies volontaires notés hier dans la capitale Dakar. Malgré cette bonne initiative , Aliou Faye étale ses regrets du fait dit il « que le curseur a été uniquement mis sur les forces politiques traditionnelles à savoir les partis politiques et coalitions de partis laissant en rade une importante frange devenue incontestable dans le champ politique ».  .
« Par contre nous aimerions apporter quelques suggestions sur le format. En effet nous sommes au regret de constater que le curseur a été uniquement mis sur les forces politiques traditionnelles à savoir les partis politiques et coalitions de partis laissant en rade une importante frange devenue incontestable dans le champ politique. Il s’agit des mouvements et formations parallèles ou apparentées qui se sont bien illustrés lors des dernières échéances. Leur prise en compte est justifiable à plusieurs égards » selon Aliou Faye.
Le leader du « Nouvel Élan » explique son sentiment selon cette trilogie « Premièrement, il faut reconnaître que la force politique est redistribuée juste après les élections locales de 2022 mettant en scène de nouvelles entités qui se substituent en grande partie aux formations politiques traditionnelles bien connues. Les fameuses listes parallèles et leurs leaders sont plus que jamais des réalités politiques de proximité et sur qui reposent une part conséquente du militantisme local comme national ».
Il ajoute « Deuxièmement, comme pour toute concertation, le dialogue a pour but de pacifier le terrain politique. Ainsi, qui parle de terrain politique parle de militantisme. Alors qu’il est aujourd’hui indéniable de reconnaître le caractère éparse du militantisme. En effet, aujourd’hui les militants s’identifient de plus en plus à leurs leaders et les écoutent davantage que les coalitions et partis politiques dans lesquels ils sont affiliés. Cela est autant vrai que même dans les partis politiques, il n’y a plus d’homogénéité mais une somme de particularités. Il est dès lors important de ne pas négliger les porteurs de voix qui, lors des élections locales et législatives, ont eu à gagner la confiance de certains des militants venus de tous les partis et coalitions de partis politiques ».
Pour finir dans ses avis, Aliou Faye renchérit  « Troisièmement, il est une suite logique d’inclure ces nouvelles forces politiques comme il en était ainsi lors des élections législatives. Ces formations parallèles qui ont fini par convaincre plus d’un de leur capacité de remobilisation ont leur place dans le dialogue national ». 
En conclusion , celui qui est arrivé deuxième aux dernières élections municipales à Ngayokhème conclut « Ces quelques points susmentionnés nous permettent de penser que les angles doivent être arrondis. Ainsi nous en appelons au Président de la république et à tous ceux qui pilotent le dialogue national afin qu’ils prennent en compte cette nouvelle réalité qui d’ailleurs n’est pas fortuite ».

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page