SANTE

FATICK: les acteurs de la santé plaident pour une motivation des agents de santé communautaire

La santé communautaire est un axe majeur de renforcement du système sanitaire au Sénégal. Elle a pour rôle d’assurer à tous les individus, tous les ménages et toutes les collectivité un accès universel à des services de santé promotionnels, préventifs de qualité, sans aucune forme d’exclusion avec leur pleine participation. Pour une bonne appropriation du plan stratégique national de santé communautaire 2020-2021 la région médicale de Fatick a abrité pendant deux jours un atelier de partage et de planification opérationnelle des activités avec les districts sanitaires de la région.

Selon Dr Mamadou LOUM de la direction générale de la santé au niveau de la cellule de santé communautaire  » le besoin s’est ressenti par ce qu’ils sont dans la mise en œuvre de la seconde phase du plan stratégique national. Nous avons jugé nécessaire de partager pour avoir la même compréhension surtout avec le niveau déconcentré« .

Concernant la rémunération des agents de santé communautaire qui abattent un travail colossal selon les participants à ses deux jours d’atelier à Fatick , Dr Mamadou LOUM reconnaît que « la motivation des acteurs de santé communautaires est une problématique et une doléance. mais pour lui; le statut de ce personnel n’est pas révisé et jusqu’à présent ses agents sont dans le bénévolat.. Cependant des efforts sont entrain d’être fait pour les motiver même si la motivation n’est pas harmonisé au niveau national »

Concernant leur enrôlement dans la couverture maladie universelle, la blouse soutient que « le ministère réfléchit pour l’enrôlement dans la CMU et pour la prise en charge gratuite dans les structures de soins ».

Malgré les bonnes volonté du ministère de la santé et de l’action sociale , Emilienne GUEYE, point focal du paludisme à Foundiougne reconnaît que « force est de constater que les acteurs communautaires fournissent un travail très important sur le terrain mais malheureusement ils sont mal pris en charge. Nous ne pouvons pas parler de santé communautaire sans ses braves agents qui sont de jour comme de nuit au service de santé ».

Rappelons que ce sont les relais, les « bajanu gokh » , les matrones entre autres.

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