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FATICK : MOUSSA BALDÉ MAGNIFIE LE ’’COMPORTEMENT EXCEPTIONNEL DES CULTURES’’

Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé a salué samedi le ’’comportement exceptionnel des cultures’’ qui font espérer que des « productions record’’ seront enregistrées cette année par le Sénégal.

« Nous avons vu un comportement exceptionnel » des cultures a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes à Keur Aly Guèye, un village du département de Foundiougne (Fatick), à l’issue de la première phase de sa traditionnelle tournée de suivi de la campagne agricole.

« Nous avons visité plusieurs champs comportant des spéculations de mil, de maïs, d’arachide, de riz et d’arboriculture. Le constat est qu’il y a un comportement exceptionnel des cultures », a insisté Moussa Baldé.

Il était accompagné de plusieurs de ses collaborateurs, d’autorités administratives et territoriales, de responsables de services techniques comme la direction régionale du développement rural (DRDR), de structures d’encadrement et d’opérateurs économiques.

A Keur Baka Massata, dans la commune de Ndiagane Barka, et à Keur Aly Guèye, dans la commune de Toubacouta, le ministre a visité plusieurs champs et échangé avec les agriculteurs.

« Nous nous attendons à une production exceptionnelle meilleure que celle de 2020, année à laquelle la production céréalière était estimée à 3,5 millions de tonnes », a souligné le professeur Baldé

En quittant Passy pour le village de Keur Baka Massata en passant par Sorom, l’alternance entre champs de mil, d’arachide et de maïs donne un aperçu de la bonne tenue des cultures.

La verdure s’étend à perte de vue dans cette zone, avec des naissances d’épis de mil surplombant des tiges qui tremblent sous l’effet du vent et d’une fine pluie.


De temps en temps, sur le bord de la route, des femmes se transforment en vendeuses à la sauvette pour monnayer les premiers épis de maïs qui font oublier aux passagers les multiples secousses d’une route par endroit argileuse.

Pour le ministre de l’Agriculture, « le bon comportement » des spéculations dans le centre du pays n’est « pas étranger à la mise à disposition des semences et des intrants à temps malgré la conjoncture internationale difficile ».

« Partout où nous sommes passés, les paysans nous ont dit qu’ils ont reçu les engrais et les semences à temps (…), évidemment les intrants ont coûté trop cher. Mais ce serait beaucoup plus cher si le chef de l’Etat n’avait pas mis à disposition une enveloppe de 10 milliards FCFA pour amortir le choc », a-t-il dit.

Dans les différents villages visités, les producteurs n’ont malgré tout pas manqué d’égrener leurs doléances devant la tutelle.

« Les producteurs nous ont dit qu’ils ont constaté les effets positifs de la mécanisation qui a boosté les emblavures. Mais ils souhaitent avoir plus de tracteurs et plus d’équipements post-récolte comme les batteuses d’arachide, les décortiqueuses entre autres’’, a rapporté le ministre de l’Agriculture.

Il a annoncé, dans cette perspective, à cette occasion, un programme de mise en place de « 700 nouveaux tracteurs, de 50 moissonneuses-batteuses, de beaucoup de batteuses d’arachides, de magasins de stockage notamment pour les filières oignon et carottes ».

 

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