SANTE

Faux test covid-19 : La police démasque le “Uni-GoLdtm Hiv”

La police internationale a révélé l’existence d’un faux test covid-19 au Sénégal. Cette affaire est si intrigante qu’elle a été évoquée par la directrice générale de la Santé publique, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, lors du point sur la situation, d’hier.

C’est l’organisation de la police internationale, Interpol, qui a débusqué le scandale et informer de la circulation d’un faux test au covid-19. Le test en toc signalé par l’organisation internationale de police criminelle est un faux test dénommé «Uni-GoLdtm Hiv». C’est Khémesse Ngom qui a fait la révélation lors du point sur la situation du jour, lundi 11 mai. Uni-Goldtm Hiv est un test de diagnostic rapide à usage unique. Il s’agit d’un test immunologique pour la détection qualitative des anticorps anti-Vih-1 et Vih-2 dans le sérum, plasma et sang total.

Une autre affaire de faux éventée autour du covid-19 a trait à des respirateurs qui ont été commandés par la France mais qui ne peuvent servir. Si la mise en garde est importante, c’est pour qu’on ne les fourgue pas au Sénégal qui est obligé de trouver des respirateurs pour faire face à certains cas de réanimation. On apprend de source informée que le Sénégal va acheter 100 respirateurs pour lesquels des intermédiaires s’activent. Mais si l’initiative est bonne pour le relèvement du plateau médical, il ne faut surtout pas tomber sur les respirateurs en souffrance en France qu’elle ne peut utiliser, car étant faux.

Comme le faux test éventé par la police, en France, l’affaire de faux respirateurs défraie la chronique. Pour rappel, ce pays a passé une commande de 10.000 respirateurs dont 8500 se sont avérés défectueux. Tout ce qui reste pour ce matériel c’est de chercher un repreneur à qui le fourguer. L’Afrique de l’Ouest est dans le viseur des intermédiaires qui se démènent pour trouver acquéreur. À propos de ces faux respirateurs, Philippe Martinez, le chef de file de la Confédération générale des travailleurs de la France a déclaré : «En laissant croire que la fabrication de ces respirateurs était essentielle et stratégique, l’État et ses complices industriels ont délibérément organisé le hold-up de l’argent public dont les otages sont les travailleurs, les soignants, les malades et l’ensemble de la population».

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