Foundiougne : des tests d’opérationnalité lancés à la station de dessalement d’eau souterraine

Les tests, entamés récemment se déroulent sous la supervision des équipes de la Société nationale d’exploitation des eaux du Sénégal (SONES), en charge de la construction de l’unité de dessalement, d’agents de SEN’EAU, société chargée de la distribution de l’eau dans les zones urbaines, a expliqué le chef des travaux, Yoro Diassy, lors d’un entretien téléphonique.
A la faveur de cette phase test, les populations de Foundiougne, dans la région de Fatick, sont depuis le 10 avril, approvisionnées en eau potable à travers la production de 40 à 45 mètres cubes par heure, a souligné l’ingénieur de la SONES.
Les tests d’opérationnalité ont été rendus nécessaires par une forte remontée d’eau souterraine saumâtre dans la nappe phréatique. Retardant ainsi la mise en service effective de l’unité qui avait été conçue pour apporter une solution durable aux difficultés d’approvisionnement en eau potable de cette ville du centre du pays, a fait savoir Diassy.
Il a insisté sur le fait que les tests d’opérationnalité de la station se déroulaient dans de bonnes conditions et allaient se poursuivre le temps nécessaire afin de tirer les performances techniques de l’unité.
En attendant l’opérationnalité intégrale de l’infrastructure appelée à produire à terme 1700 mètres cubes par jour, des populations expriment leur espoir et satisfaction.
‘’C’est un début de soulagement, les gens commençaient à s’épuiser, à force de réclamer de l’eau douce. En attendant la solution définitive de transfert d’eau à partir du village de Ndiayène Mousseu Ndiaye (Nioro Alassane Tall) » s’est ainsi réjoui Ousmane Seynabou Dione, un adjoint du maire de Foundiougne.
La présidente de la section communale de l’Union nationale des consommateurs du Sénégal, Ndèye Fatou Sall s’est également félicitée de ce début de solution à l’approvisionnement en eau de Foundiougne.
‘’Nous commençons à respirer. Nous poussons actuellement un ouf de soulagement avec cette eau douce qui commence à couler dans nos maisons », a-t-elle magnifié.