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Héla…tombes

Apparemment, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. On peut même dire que nous sommes dans la gadoue à un point tel qu’il est impossible de remuer les pieds. Dans la m… Et plutôt que de mesures énergiques, on fait comme si tout allait dans le meilleur des mondes possibles. Pendant que le ministre de la Santé invitait nos compatriotes à passer la Tabaski là où ils se trouvent, histoire de limiter la propagation de ce salaud de virus, y en a parmi ses collègues qui piétinaient ses recommandations.

Certains ont même pris leur plus belle plume pour raconter leur Tabaski au bled. L’invite de Diouf Sarr, ce n’était apparemment pas pour eux, mais à l’adresse des gueux. Le Chef nous invitait à vivre avec l’ennemi invisible. Depuis, celui -ci a pris possession de tout le pays. Et plutôt que de chercher à limiter les dégâts, l’Autorité semble s’en foutre. Dépassée par la situation, elle a démissionné, laissant le peuple à son sort.

Et depuis, les gens meurent comme des mouches. Rares sont ceux qui sortent des services de réanimation sur leurs deux jambes, c’est toujours les pieds devant. Et pourtant les acteurs de la santé disent qu’il aurait juste fallu que les gens respectent le port du masque pour que l’hécatombe fût évitée. Une petite étoffe sur le visage quand on se décide de mettre le nez dehors (façon de parler puisque le masque cache le nez !) tout en évitant les rassemblements.

Ce qui n’est rien. Mais faire respecter ces mesures semble être difficile pour l’Etat qui sait pourtant comment mettre au pas son opposition ou des étudiants qui osent troubler l’ordre public. Il ne s’agit certes pas de bastonner, mais de veiller au respect de cette mesure sanitaire. Ça, c’est le minimum pour un pouvoir qui a déjà montré ses limites. Si rien n’est fait… Ce sera bientôt l’héca… tombes. Pour dire que nous sommes tous en sursis !
Kaccoor Bi

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