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Impasse politique en Côte d’Ivoire, confrontée à de nouvelles violences

Le bilan des violences post-électorales s’est alourdi mercredi avec la mort de deux personnes, malgré les appels au calme lancés par la communauté internationale. La France a notamment appelé mercredi les protagonistes à « mettre fin aux provocations et actes d’intimidation ». Les principaux dirigeants de l’opposition ne reconnaissent pas la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat.

Le blocage politique persiste, mercredi 4 novembre, en Côte d’Ivoire, où le bilan des violences post-électorales s’est aggravé avec la mort de deux personnes près de la capitale Yamoussoukro, malgré les appels au calme lancés par la communauté internationale.

Les principaux dirigeants de l’opposition, qui ne reconnaissent pas la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat controversé et ont créé un « Conseil national de transition », restaient bloqués chez eux par les autorités.

Le pays attend la validation ou non par le Conseil constitutionnel de la réélection d’Alassane Ouattara, dont l’opposition estime la candidature inconstitutionnelle, avec un score écrasant (94,2 %). 

Deux jeunes de l’entourage du ministre de l’Équipement Amedé Koffi Kouakou ont été tués lors d’échauffourées près de sa résidence secondaire à Toumodi (centre) déjà secoué depuis le vote samedi par des incidents meurtriers, a affirmé Mamadou Touré, porte-parole du parti au pouvoir.

Spirale de violences

Quatre personnes d’une même famille avaient été tuées dans l’incendie de leur maison dimanche, lors de troubles dans cette localité située près de Yamoussoukro, la capitale. 

Par ailleurs, Mamadou Touré, également ministre de la Promotion de la jeunesse, a aussi indiqué que « le convoi de Sidi Tiemoko Touré », ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, avait « essuyé des tirs entre Beoumi et Bouaké (centre) sans qu’il y ait de blessés ». 

« Je condamne avec fermeté la logique de violence dans laquelle s’inscrit l’opposition qui a armé ces jeunes », a ajouté le porte-parole.

Le bilan exact des violences électorales, qui ont souvent dégénéré en affrontements interethniques, est difficile à établir, mais avec ces nouveaux décès le bilan s’élève au moins à 13 morts depuis le scrutin présidentiel samedi, et au total à au moins une quarantaine depuis le mois d’août, en incluant les heurts avant le vote, selon le décompte de l’AFP.

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