SOCIETE / FAITS DIVERS

Incidents à Mbacké : Ce Que Demande Le Parquet

Dans un communiqué rendu public ce mardi 14 février, le substitut du procureur de la République a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre les manifestants arrêtés lors des incidents survenus à Mbacké en marge du meeting interdit du Pastef.  

Les manifestants arrêtés à Mbacké risquent la prison si on s’en tient à la décision du substitut du procureur de la République qui exige l’ouverture d’une information judiciaire. En effet, le juge, après avoir passé en revue la journée du 10 février, jour des incidents, demande l’activation de la justice contre les « casseurs » et les « pilleurs ». Ainsi, avant de réclamer l’ouverture d’une information judiciaire, le magistrat du parquet a décrit les échauffourées en revenant sur le saccage de l’agence Sonatel et de la boutique Sen Chan « En tout état de cause, dans la matinée du 10 février 2023, des groupes de personnes ayant de décider de braver l’interdiction administrative, érigeaient des barrières et commençaient à brûler des pneus sur certaines artères de Touba et Mbacké.

Dans l’après aux environs de 15 heures, les manifestants, de plus en plus nombreux, se sont attaqués aux forces de l’ordre et se sont livrés à des actes de vandalisme et de pillage au niveau de trois stations d’essence dont l’une a été incendiée, outre le saccage de l’agence Sonatel de Ndam et de la boutique SEN CHAN », a-t-il expliqué. Mais les dégâts ne se limitent pas qu’au saccage de l’agence Sonatel et de la boutique SEN CHAN. En effet, si on se réfère au communiqué, des propriétés publiques et privées ont été endommagées au niveau du poste de perception de Touba et du siège de Serigne Modou Bara Dolly. Mais également des véhicules de police et de Senico ont été caillassés selon le substitut du procureur. C’est au regard de tous ces éléments que le magistrat du parquet a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre les manifestants arrêtés.

Ainsi, selon le procureur, les manifestants arrêtés seront poursuivis pour diverses infractions. Parmi ces infractions, on a entre autres, participation à un rassemblement et à des actions diverses, dégradation de biens, dommage à la propriété mobilière et immobilière d’autrui, manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, ou à occasionner des troubles politiques graves, ou simplement à enfreindre la loi…

Pour rappel, le 10 février dernier, des manifestations réprimées ont eu lieu à Mbacké où le parti Pastef avait prévu d’y tenir un meeting. Cependant, l’autorité préfectorale avait dit niet mais les partisans d’Ousmane Sonko avaient bravé l’interdiction en affrontant les forces de l’ordre. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés et placés en garde à vue.

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