Justice pour la victime Ndiawar Diop : obstruction à la justice, conflits d’intérêts, intimidations, suspicions de corruptions et abus de pouvoir des juges Timothy John Hollenhorst et Art McKinster. PAR AHMADOU DIOP.

Des juges corporatistes et injustes : Ndiawar Diop la victime et le coupable ? Qui est-il ? C’est un étudiant sénégalais à la faculté de droit de l’université Cheikh Anta Diop.
Janvier 2002 : marié avec une italienne, père de trois enfants, le couple débarque aux États-Unis [Californie], via L’Italie.
Comme tout immigré, pour lui, le pays de l’Oncle Sam devient absolument un rêve et un idéal d’opportunité sociale, exceptionnelle, où tout le monde aura des chances et des possibilités de réussite. Ndiawar Diop, n’a jamais commis aucun délit et a travaillé depuis 12 ans, comme infirmier dans le département de Californie- section corrections et réhabilitations CIM [ California institution for men], où sont enfermés des prisonniers de longues dates, dont certains finiront le reste de leurs vies.
Je lance solennellement cet appel vibrant à tous les sénégalais, africains, y compris les afro-américains à signer massivement la pétition, pour que justice soit rendue à notre frère, Ndiawar Diop, victime du système judiciaire !
Dans cette affaire rocambolesque, sordide, digne d’un film de science fiction, l’agresseur s’érige victimaire des leurres, tandis que l’infirmier dans ses fonctions, Ndiawar Diop, hélas, la victime, est désigné du doigt, devient automatiquement la cible désignée coupable. Le droit est-il donc lié à la couleur de la peau ou de la religion ?
Compte tenu de ce que nous savons sur ce scandale, qui n’en est pas un, selon le procureur et les juges, bien qu’ils aient prêté serment, préfèrent, semble-t-il, donner la primauté à l’agresseur, le criminel, apparaît plus crédible que l’agressé. La parole du prisonnier prévaut plus que celle du noir bon teint, ne peut être qu’un fraudeur, par sa couleur. Vous allez être bien édifiés dans les lignes qui suivent. Et pour cause
Autrement dit, selon le 15e amendement de la constitution américaine adopté en 1870, interdit de refuser le droit de vote à tout citoyen« sur la base de sa race ou de sa couleur». Ce même droit est aussi valable dans la justice.
Aujourd’hui en plein 21e siècle, dans plusieurs États, ce principe a été délibérément violé au nom de la sacro-sainte loi suprémaciste blanche, non assumée.
En vérité, malgré les déclarations de bonne intention de certains acteurs politiques, les violences policières à répétitions et la praxis des juges racistes, d’un système judiciaire érigé en dogme, sont monnaie courante, frappent particulièrement la communauté afro-américaine.
Et cela n’est pas prêt de s’arrêter. C’est une lutte de longues années. Le cas en espèce, dont nous parlons présentement, n’est donc pas anodin, tant s’en faut, un rituel qui n’a que trop duré. C’est tout simplement un déni de justice et sur fond de racisme, pour éviter des réparations des préjudices subis.
Depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui, les récurrents tweets et les discours haineux, hégémoniques, clivant, suprémacistes du président sortant, Trump ont écorné un peu plus l’image d’Epinal des États-Unis, ravivé plus bel que jamais et réveillé le diable et l’instinct raciste d’une politique démoniaque ségrégationniste ouvertement institutionnalisée dans les consciences des suprémacistes blancs.
C’est dans ce climat délétère qu’a eu lieu la visite de l’agent d’investigation, en l’occurrence, Kevin Oden, lequel à la suite de l’incident du 4 juin 2013, débarque dans les lieux à 4 heures du matin, le 18 octobre 2017. Alors, le fameux agent d’investigation Kevin Oden disculpe l’agresseur George Philpott ( qui a blessé l’infirmier Ndiawar Diop à l’index droit),- nie avoir attaqué l’infirmier , et présente le rapport ( en falsifiant la date de l’agression en la décalant d’un an c’est à dire au 4 Juin 2014) signé par un juge du tribunal de Riverside, l’accusant de fraude pour obtenir des compensations financières. Cette date est-elle donc un hasard ? Nous allons y revenir.
Que s’est-il donc passé le 4 juin 2013 ? Selon les informations de source sûre, bien établie, dont nous disposons, ce jour là, Ndiawar Diop, infirmier, était dans l’exercice de ses fonctions.
Pour rappel, selon un protocole sanitaire bien défini, visant à préserver l’intégrité et la sécurité du personnel médical et de la pénitence, conformément à la loi, tous les prisonniers ont l’obligation de s’injecter eux-mêmes, où ils le veulent dans leurs corps. À noter que certains ont le diabète, le VIH et d’autres maladies.
À cet effet, l’infirmier prépare la seringue, et la passe au prisonnier, qui l’intercepte à travers une fenêtre qui s’ouvre. Après quoi, ils doivent impérativement ranger la seringue dans une boîte expressément prévue. Le 4 juin 2013, après s’être injecté, George Philpott attaque et jette intentionnellement la seringue, qui blesse l’index droit de Ndiawar Diop, et lui dit : « tu auras l’hépatite C et non la malaria comme en Afrique ».
NB : l’incident s’est passé le 4 juin 2013, l’investigateur en charge Kevin Oden signe le document, en falsifiant sciemment la date de l’incident, en la décalant d’une année (du 4 juin 2013 au 4 juin 2014) accusant NDiawar Diop de s’être blessé lui-même à l’index droit.
L’infirmier Ndiawar Diop, traumatisé par sa blessure, ne se rappelle pas du document signé par son superviseur, Joy Uche, en date du 4 juin 2013, ne comportant nullement de nom, ce qui fait penser que ce document aussi soit falsifié juste pour l’incriminer.
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, le témoignage accablant du camerounais infirmier confirme, explique, et corrobore clairement sans ambigüité la version de Ndiawar Diop, dit l’avoir aidé. L’officier Marc Escarcega confirme la même version. Pourquoi s’est-il rétracté, et s’est dédit et à quelle fin et pour qui pendant la pause du tribunal ?
Il s’agit bien d’une altération consciente de la vérité, pour maquiller les faits têtus, et dont l’objectif est de nature à décourager toute victime noire des dérives du système judiciaire de certains états américains.
Pourquoi le juge Timothy John Hollenhorst refuse absolument les témoignages du personnel médical, dont le rapport implique les agissements récurrents du criminel George philpott ? Et si on a entendu celui de l’infirmière Sierra léonaise, c’est qu’on pense qu’il a un caractère solidaire avec son collègue africain, Ndiawar Diop.
C’est très important de souligner ceci : car d’une part, selon les informations bien établies, qui circulent sur internet, Timothy John Hollenhorst avant d’être nommé juge, était d’abord procureur, et a travaillé ensemble 14 ans avec Blaine Hopp dans le District d’Attorney Riverside de 2004 à 2018. D’autre part, le père de Timothy John Hollenhorst a travaillé 27 ans avec Art MCKinster de 1990 à 2017.
il est bien évident que l’examen de cette affaire surréaliste démontre visiblement la parodie judiciaire d’ un tribunal complaisant, injuste , juge et partie, s’est éloigné consciemment du cadre professionnel.
Il faut voir sur youtube Ndiawar Diop sur l’agression dans une Prison en Californie et le complot judiciaire du tribunal.
Il faut préciser que l’avocat de la victime [ Ndiawar Diop] Zulu Ali n’a eu que 15 minutes, s’est exprimé par vidéo conférence devant les trois juges de la cour d’appel. C’est un combat inégal et disproportionné.
Résultat des courses : il a fait appel, le 3 mars 2021, et le 8 mars, on l’a rejeté. Un scandale d’une justice injuste, qui a choisi son camp que l’on peut qualifier sur des bases suprémacistes et racistes.
Et maintenant l’affaire est portée devant la plus haute juridiction américaine- la Cour Suprême-, dont nous avons confiance jusqu’à preuve du contraire. D’ici là au nom de la vérité, espérons que la justice soit rendue à notre frère, Ndiawar Diop. wait and see !