SANTE

Kaolack : Les acteurs de la santé et les chefs religieux en échange sur les barrières liées à l’utilisation des produits de la planification familiale.

Un panel sur les barrières liées à l’utilisation des produits de la PF mais aussi élaborer des plans d’actions et de suivi pour rehausser le taux de prévalence contraceptif a eu lieu hier à Kaolack. Cette rencontre a réuni les gynécologues,les sociologues, le médecin chef de région, les chefs religieux et le partenaire , association ADEMAS.  » Nous sommes réunis aujourd’hui pour discuter sur les barrières qui sont liées à l’utilisation des des produits de la planification familiale au niveau de la région de Kaolack. C’est une rencontre appuyé par le partenaire incontournable de la santé, il s’agit de l’ADEMAS qui a réuni vraiment l’ensemble des acteurs de la région ( gynécologue obstétricien, médecin, baanièn gox, les membres du comité de santé de développement, les prestataires de services ,les religieux,les acteurs communautaire du public comme du privé . L’objectif de cette exercice c’est de pouvoir élaborer après sur la base ce qu’on a à diagnostiquer ici afin d’élaborer un plan d’action pour la planification familiale. Le taux de prévalence contraceptive pour la région se situe à 16,7 % c’est encore faible par rapport à notre objectif qui est de 45% d’ici 2026″. a expliqué Dr Aissatou Barry Diouf médecin chef de région. « L’association ( ADEMAS) a prévu dans le cadre de la promotion de la planification familiale d’organiser un panel d’échange avec les acteurs de la santé. Cette rencontre à pour objectif recueillir les feedbacks sur les sur les barrières liées à l’utilisation des produits de la planification familiale et sur les solutions à envisager, élaborer une stratégie pour rehausser le taux de prévalence contraceptif dans la région de Kaolack » a martelé Seydou Nourou Keita , directeur des programmes de l’ADEMAS.
L’objectif qu’on s’est fixé, c’est amener le taux de prévalence contraceptive de 26% en 2021 à 46% en 2026 chez les femmes unions, améliorer le cadre réglementaire en signant le décret d’application de la loi sur la santé de la reproduction surtout la planification familiale d’ici 2026. Réduire les besoins non satisfaction chez les adolescents mariés de 20-24 ans ,de 19,6% en 2019, à 10% en 2026 , a t- il ajouté.

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