La BCEAO note un creusement de 830,3 milliards du déficit budgétaire
«Celui-ci est passé de 4,4% du Pib à 4,8%, en raison d’une augmentation des recettes moins prononcée que celle des dépenses. La hausse des recettes publiques (+1.112,2 milliards ou +9,1%) porte l’empreinte de la progression de l’activité, conjuguée à la montée des prix », révèle la Bceao. Elle ajoute que cette progression a toutefois été atténuée par des exonérations et allègements fiscaux accordés dans le cadre de la lutte contre l’inflation.
Pour leur part, les dépenses se sont accrues de 1.942,6 milliards ou 12,5%, en liaison notamment avec les mesures de lutte contre la vie chère prises par les Etats membres et la poursuite des investissements inscrits dans les plans nationaux de développement. Le financement de ce déficit budgétaire a été réalisé par la mobilisation de ressources sur le marché financier régional et auprès des partenaires techniques et financiers.
«En ligne avec ces évolutions, l’encours de la dette publique émise sur le marché financier régional a atteint 19.764,8 milliards à fin septembre 2022 contre 17.193,6 milliards à fin septembre 2021 », précise la Bceao.
Adou Faye