La défense des intérêts d’un peuple est proportionnelle au degré de sa conscience. PAR AHMADOU DIOP CPC.
Face aux violences répétitives, qui n’ont que trop duré de la part du label , comploteur et démesuré de la mal gouvernance d’un bazar foutoir en bande organisée des malfrats corrompus et des prédateurs convertis en clusters, le tout répressif institutionnalisé, sévit, plus belle que jamais, veut que le rouleau compresseur tut dans l’œuf et par devers toute velléité contestataire, légitime, peu ou prou.
Voilà donc ce à quoi excelle la marque de fabrique d’un état policier,- voyou- disons le tout haut, et ce, sans langue de bois-, est inquisitoire par définition, dans les faits têtus, bien établis. La fausse rupture tant martelée broc à bric s’est transformée en gouvernance pâteuse ethnique intégrale, tient lieu de changement et de répression à l’hitlérienne. « Le mauvais sang « correspond aux faits du pedigree en chair et en os, n’est –ce pas ? Et qui peut dire le contraire ?
La prétendue Gouvernance de rupture sobre, vertueuse, transparente et efficace, dites plutôt celle de la carapace maquillée d’une dictature des rapines et des combines, tourne à plein régime, un verbatim creux, que sais-encore ?
La longue liste incommensurable des laquais bridés, tels des animaux affamés, portant les mêmes patronymes particuliers bien sonnants à ciel ouvert, tendant à massifier un parti politique cliniquement clanique, ne prône qu’une fausse rupture par la ruse. Autrement dit, de la rupture à l’oppression, au chantage, à la pression et aux mystifications d’un banditisme à ciel ouvert.
De 2012 à nos jours, place à une bande d’engeance maléfique, lâche enjolivée d’un écosystème en vase clos, va-t-en guerre, n’a plus rien à envier aux pratiques révolues de la Gestapo. Nous méritons bien ceux qui nous dirigent d’une main de fer et sur l’autel du fascisme ambiant et de la haine viscérale en crescendo. Rien ne change chez un peuple si ce même peuple ne change pas ce qui est en lui-même (verset 11).
En vérité, celui qui s’ auto déclarait en 2012 sous le faux habillage du cheval de Troie de la démocratie à cor et à cri, n’était qu’un imposteur- acrobate machiavélique, digne de son rang, démystifié, démasqué à la place publique , pour avoir été pris constamment plus d’une fois la main dans le sac avec son amas de garnements, ne s’encombrent outre mesure d’aucune parcelle de moralité . Voici presque 9 ans d’une magistrature boiteuse, calamiteuse et chaotique, chaque jour que dieu fait, d’un état présomptif de droit, – pour faire beau- dans lequel étonnamment toute voix libre et discordante, devient systématiquement un délit d’opinion.
Malgré toute une littérature politique debout contre la bande des lascars, nous continuons de subir le purgatoire, l’enfer et des affres du régime fantoche des coups tordus, au sommet duquel le lâche béni oui-oui, n’en démord jamais, abuse des moyens de l’état, que lui confère sa posture de caniveau, légitime sa violence, comme étant sa marque de fabrique totalitaire.
Comme tout félon de son espèce, le larbin-pantin, nègre de services, – tali ñareet- plaide pour la cause et les faits expansionnistes, du haut de son ignorance sur un état libre, indépendant et souverain. Le même tourniquet, converti en « Delta » s’encarte , la tète baissée, les yeux fermés, mordicus à la charte de l’impérialisme, trompe , enfume et endort le peuple par ses mensonges cataclysmiques.
Lequel distille par sa presse farandole de servitude, largement engraissée gracieusement par les deniers de l’état, sorte que les masses populaires s’oublient elles-mêmes, acceptent leurs sorts, et qu’elles vive durablement dans l’ignorance totale et la misère chronique , durant son existence, dans le temps et dans l’espace.
Ce qui intéresse le virtuose de classe exceptionnelle, ce n’est pas tant la droiture, la vertu politique, ni l’éthique, ni l’équité.
Ce qui l’intéresse de prime abord, c’est la jouissance du pouvoir et pour confisquer à tout prix la démocratie et la liberté d’expression. Et peu importent que les moyens soient abjects pour y parvenir. Car selon la vision de l’égocentrisme, la fin justifie les moyens.
Il agit sans état d’âme, ni scrupules d’aucune sorte. Que voulez-vous ? Le monstre atypique, digne de son rang, qui lui colle à la peau, et dont le moins que l’on puisse dire, dans son for intérieur, à l’instar de ses ca pédigrées africains, est en totale putréfaction, est bien pathologiquement atteint de cécité, s’en fout de tout, n’en a cure, marche sur des cadavres, la conscience tranquille.
Rien que le mois de mars dernier, il y a eu plus de 15 victimes tuées par balles réelles. Des crimes d’état qui se multiplient et se perlent à la pelle à un rythme effréné. Et tous crimes d’état crapuleux n’ont suscité aucune émotion du criminel en place.
Le comble et qu’il`veut en attribuer à bras raccourci la responsabilité aux forces dites occultes. Alors, dans ces conditions, à quoi bon d’avoir une justice, si celle-ci est soumise, injuste, instrumentalisée, ne travaille que sur commande d’en haut.
Les familles éplorées pleurent leurs victimes ? il n’y a eu que des victimes et point de coupables désignés pour les juger. Bizarrement, le juge et partie, se défausse sur tout, allume en permanence des contrefeux, sèment la zizanie, la diversion tous azimuts d’une fuite en avant continue, comme si rien n’était, pour laver à grande eau ses forfaits et ses crimes. Et jusqu’à quand ira donc le mordant, versatile, le coupable ? C’est ça un état de droit. Et auquel cas nous marchons sur la tête.
Sommes-nous alors donc des moutonniers tondus, des incapables, des couards, ou des réactionnaires amorphes, aphones, au point que nous ses sujets, taillables à merci et soumis, résignés, fatalistes, face aux ailes démesurées d’un guignol lâche , et ce par notre léthargie dynamique et chronique. Le ridicule ne tue plus dans notre pays étrange et à la renverse !
Le monde appartient à ceux qui ont des histoires glorieuses avec en prime une forte capacité de résistance et d’un fiscalisme politique intact, prodigieux, lorsque leurs propres intérêts sont menacés, ils se dressent debout, la tète haute, et quels que soient leurs auteurs, et d’où qu’ils puissent venir. Le Sénégal et toute l’Afrique des satellites des courbettes sont-ils devenus une spécificité du monde ?
La légitime défense doit être proportionnelle au degré d’impunité d’un bazar, revigoré par l’euphorie du pouvoir ethnique. Autrement dit, la défense des intérêts d’un peuple est proportionnelle au degré de sa conscience. Le bon dieu ne donne au peuple que ce qu’il lui demande.
Aide-toi, le ciel t’aidera. Le « masla »- « yalla moy falle moy foolli », dont nous nous accommodons par définition, est réducteur, renversant, est synonyme de ringardise et de fatalisme ahurissant. Un peuple ne récolte que ce qu’il a semé.
Agissons tous ensemble en concert, et enterrons nos querelles et nos haches de guerre. C’est une question de survie et de démocratie pérenne, face à la brutalité du chef de la ribambelle des caïds en bande organisée. Demain, c’est qu’on le construit ! Soyons vigilante et sur nos gardes !
Agissons tous ensemble en concert, avant qu’il ne soit trop tard, et enterrons nos querelles et nos haches de guerre. C’est une question de survie et de démocratie pérenne, face à la brutalité du chef de la ribambelle des caïds en bande organisée. Demain, c’est qu’on le construit ! Soyons vigilante et sur nos gardes !
Le réveil sera brutal et, sans doute, il y aura, demain, des gueules de bois. Malheureusement, la majorité des sénégalais, semblent-il, ne mesurent pas la gravité exceptionnelle. L’histoire appartient au pouvoir du peuple et par le peuple et non à une sarabande de voyous, qui apparaissent mieux structurés que l’ensemble d’un pays entier, accroupi, face à ses intérêts légitimes.
Si on n’y prend pas garde, le fourbe déclaré, qui n’est à son coup d’essai, après préparé à maintes reprises, ses propres scores préfabriqués, ne s’est jamais assagi, continue en toute impunité, et dans le secret des dieux, ses manœuvres politiques dilatoires, confiscatoires à la démocratie . Soyons tous unis, et faisons un bloc monolithique, corps et cause commune ! Mieux vaut prévoir que guérir ! Il ne sert à rien courir, il faut partir à point.
Je ne cesse de le marteler. Si nous ne faisons rien pour endiguer le mal endémique, à savoir les chertés de la vie, entre autres, la défaillance d’eau, le manque chronique d’une politique de santé, la calamité du régime népotique, négationniste et ethnocentrique, le Sénégal, notre pays, ira de plus en plus mal, depuis presque une décennie, va à coup sûr droit au mur. Où va donc le Sénégal des incertitudes avec des élites de pacotilles qui plombent son développement économique et son avenir ?
Nonobstant les cris d’orfraie des uns et des autres de la classe politique sénégalaise, nous n’avons pas encore de leaderships patriotiques-y, sauf peut être quelques uns d’entre eux – , qui se comptent d’une poignée de main, mais des pirates pitoyables, cagoulés et des félons, convertis en garnements servile sont tous soumis pour la cause coloniale.
En particulier et notamment le premier d’entre eux, est dénommé la bourrique, dit le personnage autocrate de la surcharge pondérale, qui se niche est au plus haut sommet de l’état sénégalais, n’a qu’une apparence respectable, un trompe-l’œil, un abruti, dévergondé, interdit et sous le fallacieux prétexte farfelu de trouble à l’ordre public, contrôle tout le pays.
Alors qu’une ligne Maginot n’est dressée contre lui, quand bien la cohorte virtuelle des soi-disant corps de contrôle institutionnels, est estampillée des poupées. Un tel minable escroc, incorrigible jusqu’à l’abime, est de loin le plus riche que les présidents de la république des pays développés.
Qui trouble l’ordre public, si ce n’est lui-même par sa lâcheté ? Or la marche est le premier droit de marbre inaliénable, inscrit dans la constitution moribonde, soit elle.
Il incombe donc à l’état de garantir la sécurité des citoyens, et d’encadrer les manifestants de manière qu’il ne puisse pas avoir de débordements de quelque nature que ce soit. 72 heures avant, les organisateurs doivent déposer au préalable tout avis de manifestation auprès du préfet.
Il n’appartient pas audit préfet d’apprécier, ou d’autoriser ou non des marches. Ce n’est pas son rôle dévolu. Dans quelle planète sommes-nous ? Pour rappel, le changeant, qui était hier en mauvaise posture criait au scandale sur les interdictions burlesques de l’ancien régime. On est où ?
Quoiqu’on dise, ce régime de foutoir, anxiogène, criminogène, criminel même, -je pèse bien mes mots – est abonné aux procès présagés judiciaires, n’ont en réalité que des soubassements politiques de caniveau, est plus coupable que ceux qui sont réduits au silence à leur plus simple expression dans les goulags du premier voleur-violeur et casseur du siècle au Sénégal.
N’eût été la baraka de Serigne Mountakha Mbacké, le khalife Général des Mourides- Que Dieu lui donne lui longue vie-Amine- « La Tempête Tropicale » de mars dernier aurait pu l’emporter dans les décombres de l’histoire et dans les poubelles.
Il n’a aucun égard, ni respect envers le pouvoir du peuple par le peuple et le pour le peuple, dont il n’a que du mépris. Son champ d’action se réduit à tromper et faire des faux bonds.
Pour cela, son seul socle, c’est de galonner ces doungourou – mercenaires- cancres fidèles captifs qui lui obéissent, machinalement, fidèlement et mécaniquement, en leur octroyant en prime, indignement une promotion sociale indue et des postes de nominations taillés sur mesure.
Voila la voie altérée d’un aventurier, qui loge dans socle, prône la pagaille, la corruption tyrannie, et promeut la trahison, ne s’intéresse nullement à la démocratie, ni au développement pérenne, encore moins aux libertés fondamentales des consciences.