La Géopolitique Coloniale en Afrique des Autocrates. Par Ahmadou Diop.
C’est quoi donc la géopolitique ? Les spécialistes la définissent comme étant l’étude des effets de la géographie (humaine et matérielle) sur la politique internationale et les relations internationales. Voilà en quelque sorte l’approche succincte du terme. !
Celui qui est au sommet de l’état sénégalais, représente le symbole, le totem des valets de la nouvelle génération reste bien l’antithèse du panafricanisme et du patriotisme demeure plus que jamais l’un des éléments essentiels les plus sûrs et les plus appréciés de la françafrique du 21 siècle.
C’est une évidence de souligner que le pion- mercenaire en place joue sur le piano-américano-français au Sénégal.
Nonobstant son apparence peu respectable, il est le produit manufacturé de l’indécence infâme.
Le taciturne est bien le porte-parole des indigènes alignées en chair et en os s’accommode scandaleusement dans son rôle de support comme étant la soupape des intérêts vitaux par sa servilité, reste plus que jamais le chouchou des occidentaux et l’invité permanent des médias hexagonaux, et à travers lesquels il s’exprime de façon constante, pour s’offrir en tribune et en spectacle permanent, et en tant que le premier client colonial le plus fidèle de la nouvelle génération des vendus.
Contrairement aux idées reçues, le terme « Communauté internationale » s’autoproclame faiseur de rois et d’opinons, n’est en définitive que le prolongement du colonialisme tempérant, pour donner faussement l’impression d’une prétendue justice mondialement impartiale, interplanétaire, alors qu’il n’en est rien. La réalité est toute autre et pour cause et au regard des faits bien établis.
Que l’on ne s’y trompe point. En politique tout se tient, tel un collier.
Le complot surréaliste ourdi contre Mamadou Dia 62 a révélé incontestablement un scandale colonial, pour bâillonner et torpiller durablement l’indépendance totale du Sénégal à nos jours.
Il est donc temps de nous de réveiller pour ouvrir nos yeux sur ce qu’il est convenu d’appeler avec euphémisme, les intrusions et les collusions des institutions politiques impérialistes qui sont habilement élaborées, pensées par des conseillers de haut niveau, ne visent qu’à pérenniser le compte de nos oppresseurs.
Celui qui a imposé la dictature du Franc CFA- le nazisme monétaire- est articulé conjointement à la constitution étrangère et à la francophonie, versus la françafrique, et à travers sa mécanique, autorise par devers l’immunité qui rime avec impunité, garantira, à coup sûr, tout le reste, et contrôle tout le gotha des nègres de service asservis, tondus.
Rappel : en plein cœur de l’affaire Karim Wade, Macky Sall, prend les devants en catimini à l’issue du Conseil supérieur de la magistrature, catapulte avec fracas Mamadou Badio Camara, ancien procureur général prés la Cour suprême, qui devrait faire valoir sa retraite à l’âge de 65 ans, est promu à la présidence de la Cour Suprême, reprend du service, gagne encore de 5 ans. de plus.
Cerise sur le gâteau, le chef de l’exécutif envahissant, décrète automatiquement l’augmentation de son salaire, et sous la barbe et au nez des 25 juges du Comité de juridiction de la Cour suprême (CS), atterrés, estomaqués, ont rejeté la modification de la loi organique sur la Cour suprême.
Malgré les vives contestations et le recours de toute l’opposition réunie pour annuler purement et simplement le braquage électoral et les fraudes évidentes auprès de la Cour Suprême, dirigée respectivement par Mamadou Badio Camara et Mamadou Sy, les rejettent en bloc, en entérinant le coup de force.
À Touba Mbacké personne n’a accompli son devoir civique dans les 124 bureaux de vote, mais curieusement, le régime tyrannique en impute lâchement la responsabilité à l’opposition.
L’habitacle et la charpente, représentés par la cour suprême et le conseil anticonstitutionnel au Sénégal, deux prétendues institutions, ne sont en réalité qu’une simple vue de l’esprit, n’ont jamais eu, ni de loin, ni de près, le courage d’annuler les fraudes massives, cataclysmiques qui se sont déroulées à grande échelle nationale et à grand tapage médiatico-politique à coup de milliards arrachés directement dans la poche du contribuable, vandalisé, martyrisé, lors des comédies électorales au cour desquelles le maître d’œuvre des coups bas par ses braquages électoraux en continu, obtient son propre score fantasmagorique, digne de lui, qu’il s’est taillé lui-même à sa convenance grâce, bien entendu, à la la complicité directe de son Ministron,, Abdoulaye Daouda Diallo, toucouleur, nous a nié tout simplement le droit de vote, sans autre forme de procès.
jinax budéé teuku mus, niag ba jigué. En d’autre terme, si le rat brave le chat, c’est que le bosquet n’est pas loin Ne cherchez pas loin ! Les troupes et les bases militaires d’occupation étrangères ne sont là que pour sauver ses intérêts colonialistes et protéger en même temps le despote asservi et toute sa famille, comme elles en existent toujours et partout en Afrique conquise.
Alors, pourrions-nous vraiment rester les bras croisés sous le fallacieux prétexte de sauver la paix sociale, la cohésion nationale au nom « d’un Masla» qui n’est que synonyme d’une abdication totale, face à un agitateur- faussaire, traitre, réactionnaire, amnésique, lâche et réfractaire, qui s’accroche telle une teigne au fascisme confiscatoire à la démocratie et des libertés fondamentales de conscience ?
Si le braquage électoral permanent du tyran est validé par l’escarcelle binôme-Conseil Anticonstitutionnel et sa cour Suprême royale, toujours au garde –à vous, passe comme une lettre à la poste, constitue l’antithèse des élections présidentielles au Kenyan.
Tous ces éléments constituent matériellement les preuves d’un état délinquant et en déliquescence totale.
À quoi sert alors l’écran de fumée d’un Remaniement de combat des Agresseurs-Insulteurs en bande organisée après la Tabaski, au premier rang desquels le chef de clan maintient mordicus, entre autres, Amadou Bâ, le nouveau riche étrange des postes de nomination Tan Sa Bula Nex, et l’inimitable Ministron –pedigree Ethnique, Abdoulaye Daouda Diallo et Cie, pour ne citer que ceux là ?
Nous sommes bien habitués au spectacle permanent et à la mayonnaise avariée. Il n’y a rien qui tienne. Tout est décousu. Le mauvais cuisinier remet encore le couvercle, fait son numéro. Un cirque, puisque rien n’est nouveau. Rof Ropi- Débauchage- Réembauchage d’une bande de Capharnaüm peu vertueuse.
Ce n’est ni une surprise, ni un événement, ni un scoop, mais une mise scène qui est conforme à la bouffonnerie d’une gouvernance illégitime, dispendieuse ethnique en continu, sans éthique ni équité.
La servilité interposée, affluente, nauséabonde, nous sert la mauvaise cuisine, selon laquelle le tyran veut mettre en orbite une bonne gouvernance et les droits humains, soi-disant. Un bien Grand mot ne vaut nullement son pesant d’or. Mon œil !
À ce que je sache, jusqu’à preuve du contraire, le Kenya n’a pas signé des accords de défense avec l’extérieur, possède sa propre monnaie, le Shilling kenyen.
Ces deux éléments de taille suffisent largement à justifier à mes yeux l’annulation des élections présidentielles au Kenya, opposant Uhuru Kenyatta et son challenger Raila Odinga.
Au Kenya, la Cour suprême par son verbatim casse l’élection présidentielle, compense par son action matérielle, les pantalonnades de la cour suprême des leurres et le conseil anticonstitutionnel en place, ou le label des mercenaires alimentaires fonctionnaires, politicards tous des dégonflés, goinfrés, malgré leur apparence imaginaire, ne sont en définitive que des vacataires écervelés, dévergondés, instrumentalisés, encapuchonnés, demeurent plus que jamais ferrés sous la coupe réglée du tyran étouffant, bénéfice des appuis souterrains et dans le secret des dieux.
La cour suprême du Kenya a reçu la requête de Raila Odinga, tranché en sa faveur, prouve incontestablement qu’elle est souverainement libre et indépendante. Ce qui n’est nullement le cas des pays satellites, arriérés, détiennent politiquement le bonnet d’âne, en termes de progrès, de démocratie et de la liberté d’expression.
Et Pourquoi donc ce qui est possible au Kenya ne l’est jamais au Sénégal, ni ailleurs dans les pays francophones fantoches, tenus d’une main de fer par des fascistes, et dont le moins que l’on puisse dire, ne sont pas des saintetés ?
En Afrique, les coupables, génocidaires -bourreaux s’auto déclarent les victimaires des leurres ; alors que le tigre réel, vainqueur, qui avait accepté d’office le recomptage des voix est drôlement préjugé d’avance coupable; et dont le palais a reçu des bombes incessantes de plus de 50 hélicoptères devant les caméras du monde entier, a été délogé, enlevé, kidnappé et remis à son challenger dans des conditions scandaleuses avant d’être déporté dans les geôles suprématistes blanches de la Cour Pénale Internationale.
Évidemment, le promoteur exceptionnel du népotisme et des transvasements cataclysmiques tente plagier maladroitement hystériquement l’actuel locataire de l’Elysée.
Justement, reparlons donc du nouveau Jupitérien – versus Napoléon en Marche sur ses Colonies Françaises d’Afrique “ ?
On l’oublie souvent, car à chaque période, le serpent change sa peau mais garde sa nature et le vocabulaire mute, puisque chez les suprémacistes blancs se servent de prétexte de fil blanc pour renforcer davantage l’expansionnisme, à la seule fin de piller tout le continent africain, tenu par des élites asservies de la décadence.
Dns tous les pays européens, en tête desquels les présidents de la république, fussent-ils puissants, et quel soit le rang-leur Daradia- ils sont massivement écrabouillés, mis au pinacle et restent sur les feux de la rampe du haut de leur piédestal, sans quartier et reçoivent des critiques et des tirs groupés à tout vent.
Mais ici, chez nous, les nègres de service attardés apparaissent au dessus des lois, brutalisent leurs concitoyens à coup de lacrymogènes, qui les ont mis à là où ils sont par leur étourderie corpulente, les traînent dans la boue et dans un excès de zèle et ceci par l’entregent de leurs auxiliaires de service, tous brossés et corrompus.
Selon la conception d’Armand Jean du Plessis de Richelieu, dit Cardinal de Richelieu, qui fut le ministre du roi Louis XIII- le fervent défenseur des causes coloniales et l’initiateur de la raison d’état, qu’il modernisa par cette formule magique adoucie, bien connue, selon laquelle : “ les états n’ont pas d’amis, mais des intérêts“.
Depuis cette date, cette déclaration est devenue immanquablement une religion partagée chez les politiciens outre atlantique.
Tout continue donc dans le même sens, mais ne rien change absolument, si n’est pour faire beau, car la convergence des discours des uns et des autres obéit aux mêmes éléments de langage par des non-dits et au moyen du poids des mot si étouffés, mesurés, conduisent forcément au même tempo, en filigrane. C’est la règle de la géopolitique coloniale..
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique. Un bien Grand coup de Com’, prend décidément les allures et les entournures d’une entourloupe.
Peut-on vouloir quelque chose et son contraire, en réduisant en esclavage les africains pendant cinq siècles, lesquels ont permis la révolution industrielle européenne, la création de ses banques, en colonisant par le travail forcé, en falsifiant sciemment de fond en comble toute l’histoire de l’humanité, et en décrétant habilement de nouveaux concepts, tendant à masquer la réalité les pillages économiques, financiers, dont sont victimes le continent africain ? C’est absolument un non sens. Le développement de l’Afrique ne viendra que d’elle –même et de ses enfants.
Le Conseil présidentiel pour le partage de l’Afrique ou le Conseil impérial pour la servilité et l’indignité de l’Afrique des valets tondus, qui se complaisent lamentablement tous dans leur rôle d’indigénat. C’est comme le pyromane qui joue les pompiers de service.
Décidément si l’Afrique n’est pas inscrite dans la mémoire mondiale, ce n’est pas pour rien et pour cause.
Décidément, la priorité absolue du Jupitérien, requinqué, revigoré plus que jamais, consiste à récupérer l’Afrique soumise, reconquise, vassalisée plus que jamais des nègres de service.
Voilà donc le fardeau de l’homme blanc et la mission dite divine, civilisatrice auxquels s’attèle le nouveau “ Napoléon “ emmitouflé dans ses habits guerriers, est en Marche irréversible sur ses Colonies Françaises d’Afrique “, présumées le terrain de prédilection et la chasse gardée du bipolarisme mondial, en zone d’influence, versus le partage de l’Afrique À la Bismarck Bis, sous le sceau de l’impérialisme triomphaliste des temps modernes !
L’Afrique des élites de pacotille apparaît plus que jamais l’esclave de droit divin, de naissance, s’apparente à un matelas économique, financier, extensible, pour le nouveau colonialisme-modéré et ses larbins alignés, affamés, béni oui-oui, s’autorisent tout, en échange des services réciproques et dans le secret des dieux par les accords entre gagnants et perdants, ou dominés et dominateurs.
Et les populations africaines ne verront sans nul doute la couleur de ses richesses, sont en rade permanent, lassées et laissées et pour compte sur le quai, n’ont que leurs yeux pour pleurer, trépassent et trinquent quasiment à l’indifférence quasi générale mondiale.
Et tant pis si les peuples crèvent de faim, de malnutrition, quitte même s’ils disposent de toutes les richesses exceptionnelles, ce don de dieu. Voilà la conception surannée de ceux qui nous oppriment depuis la nuit des temps !
Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, ceux qui jouent les pompiers de service, ne peuvent accueillir toutes les misères du monde, mais en créent systématiquement aux autres, se barrirent et ferment leurs frontières.
Le nouveau colonialisme lénifié, se perpétue, s’adoucit, s’engraisse, sous le prolongement soft à demi-mot savamment crypté.
« L’avenir du monde se joue en Afrique ».
La lutte bénie contre le terroriste : un fourre-tout – permet donc à la mécanique expansionniste se loge habilement par des prétendus accords de défense bidon, sont articulés à la françafrique, versus francophonie d’occuper le terrain vassalisé, libellé l’éternelle vache à lait.
« Si le chef d’Etat français a fait de la lutte contre le terrorisme islamiste la priorité de son mandat, l’Afrique figure également en bonne partie de la politique extérieure française ».
En terme clair, le discours bien codifié, signifie que toute l’Afrique des 14 pays reste forcément sous tutelle du gendarme colonial, n’est qu’une province indivisible de la France, se passe de tous commentaires.
À bon entendeur, salut ! Mieux vaut m’apprendre à pécher que de me donner du poisson, dit un proverbe chinois.
La sempiternelle alliance contraignante, ou le mariage forcé, n’augure rien de bon pour le Sénégal et toute l’Afrique des pays enchaînés. Tenez-vous bien ! Nous vous aidons d’abord, en logistiques, aussi longtemps que cela s’avère nécessaire, mais sachez que nous servirons en nature, sans que l’on demande votre permission ! Voilà le message sans appel qui dit en long sur une habileté ! C’est net, clair et précis !