La majorité des Sénégalais sont-ils devenus des bêtes électorales au service des marchands d’illusions ? Par Ahmadou Diop.
Reparlons donc du principal sujet qui fâche, dérange, bouscule, heurte les consciences délabrées de la plupart des acteurs politiques, égoïstes, et mettent en émoi de façon curieuse, leurs thuriféraires dans leur gond, dont nous ne cesserons jamais d’en parler,- et pour cause- mais qui ne peut être en aucun cas, la loi de l’omerta, selon l’idée que nous nous faisons de la démocratie. Alors, que cela plaise ou non.
Car les faits têtus sont là ? Nous n’inventons rien. C’est une constante chez les discoureurs qui croient détenir le monopole de la rhétorique, s’attribuent eux –mêmes la qualité d’orateur, et se couvrent sous le fallacieux habillage de démocrates qu’ils ne sont jamais, en réalité, prétendent posséder la ,matière grise, et se complaisent derrière un blanc seing imaginaire, dont ils détiennent l’exclusivité.
Certes, la politique n’est pas un jeu, au sens du terme, mais un art de la Com`, qui implique nécessairement l’engagement, il faudrait aussi que les promesses électorales suivent les actions matérielles sur le terrain. À défaut c’est un mensonge politique. Il n’y a ni plus ni moins.
Le Sénégal est-il donc plus que jamais dans la Galaxie des politicards -Troubadours- versus Taxurankates ?
2019- ADuna Toukina NDax bouniou Déméba – Wax : ban sacc Ci saccyi yu makyi lañye set Gëmbko mankoo fal ? wala sunurewmi qui se distingue de sa particularité surprenante , dafa fasyéné def la tête baissée di falate workate bu mag bifi nek- di def diombé kudi ak beucheuk- tanan maa tey maa doley ? Nous devons faire notre introspection.
Que nenni, l’inimitable faussaire, qui a bien ouvert la boîte de pandore par ses dérives totalitaires, ne l’oublions pas, a organisé les municipales- Adu Kalpé Foxarci- Diay Doley– n’étaient qu’une parodie électorale, familiale, taillée sur mesure de 2014, s’est transformé lui-même peu à peu en récidiviste, notoire, a mis encore une fois de plus le couvercle, s’est illustré en mars 2016, lors du Référen’Deum– Fourre-tout, garde bien son mandat présidentiel de 7 ans, qu’il avait promis de le réduire à 5 ans en grande pompe et à grand renfort de publicité mensongère, sur toute la planète entière et sur tous les plateaux de télévision du monde entier et par médias interposés, en particulier, à travers le Journal français, dont il est le client. Et pour cause Cela reste dans nos gorges comme du plomb, et passe comme une lettre à la poste.
Et ce n’est pas tout, puisque le même menteur professionnel politique, en met des couches épaisses, le 30 juillet 2017, arrache par devers et contre, s’est taille son propre score fantasmagorique, digne de lui, lors de la comédie des législatives des parodies électorales cataclysmiques des submersions à dormir debout.
En effet, compte tenu des éléments, dont nous avons eu connaissance, parlent d’eux-mêmes. Et dans ces conditions, un tel pédigrée, un usurpateur né, déclaré à juste titre le Caniche de l’Occident, l’homme des parades démentielles, incommensurables et des paroles dédites, des compilations mensongères, ou le virtuose de classe exceptionnelle, qui s’est lamentablement en converti en chien de garde des intérêts impérialistes, mercantilistes et à la face du monde, se complaît dans son rôle peu reluisant de Berger Colonial de la Françafrique, surnommé et à la fois le Gourou ethnique et le pylône de la Francophonie, même vaincu par les urnes parlantes, ne lâcherait pas prise, ni du lest, ni le morceau, en moins d’accepter le verdict populaire, en toute logique jusqu’à la preuve du contraire.
Il est réfractaire à la démocratie. Dans l’hypothèse d’une cuisante défaite, plausible, le renégat en chair et en os sait dans son for intérieur, ce qui l’attend. Il en est parfaitement convaincu dans sa conscience abîmée Car selon son approche étriquée, ses propres intérêts mesquins, mal placés, sont liés à ceux de ses maîtres qui le couvrent par derrière et dans le secret des dieux.
Nous avons pour preuves les prétendus accords de défense bidon, comportent des clauses secrètes, ne visent qu’à protéger habillement les potentats africains, dont il est en première loge.
Le contraire serait d’ailleurs étrange, à moins qu’il y ait extraordinairement un vaste soulèvement populaire, gigantesque, l’obligerait à mettre de l’eau dans son Bissap, pour qu’il revienne à de meilleurs sentiments et quitter le pouvoir la tête baissée, et à l’instar de ses collègues fascistes africains. Amine !
Wala Déniy fal Bénène ci sacc ci yu makyi ? Et si par malheur, on remplace la usée, en y mettant à la place, une autre, qui présente aussi les mêmes anomalies, le même moteur coulera bielle.
L’ex ministre super d’état du ciel et de la terre des infrastructures et l’actuel député- maire de Dakar, les multimilliardaires par les raccourcis politiques, sont »tous guillotinés et passés » à la potence publiquement.
Le rouleau compresseur toxique, institutionnalisé, quoique l’on puisse dire, tourne à plein régime, agit à géométrie variable, diligenté par le seul procureur réel, le chef de la république des fripouilles n’est rien d’autre que le chef de clan, est juge et partie, élague, cisaille, sans état d’âme, ni retenue, ni humilité, ni vertu, ni moralité, ni scrupules, un par un tous ses adversaires immédiats, qui lui font de l’ombre.
Tous ceux qui sont censés être des procureurs, ou des juges, demeurent plus que jamais des ustensiles de cousine, ne sont que de simples exécutants, pour faire beau, sous l’épée de Damoclès, obéissent tous machinalement, promptement et mécaniquement et sur commande au doigt et à l’œil du tyran, encombrant, soumis.
Nous restons sur notre faim, car il n’y aura nullement et malheureusement pas de débats contradictoires, politiques au sein même des candidats en lice, qui auraient pu mesurer la capacité des uns et des autres, à l’instar des pays à civilisés, et à haute teneur.
Mais le référent de la Françafrique, le comique, en place, laissera-t-il des plumes, pour avoir a tenté vainement de faire taire le troisième larron, qui échappe miraculeusement aux mailles du filet par ses prouesses magiques, fait parler de lui, résiste, s’accroche, envoie l’ascenseur à son envoyeur, par des invectives mortifères par saccades, assène ses coups, comme une réponse du berger à la bergère, donnera à coup sûr, du fil à retordre à celui qui s’arroge tout et n’importe quoi, par devers et contre vents et marées.
Mais quoiqu’il en soit, le vainqueur des voleurs sortira nécessairement dans la cour des politicards- multimilliardaires obscurs. Lequel des deux protagonistes en place, gagnera le match ? Et à qui profite donc le crime ? Et les populations dans tout cela, d’autant plus qu’aucun des deux candidats les plus bavards en vue n’ont daigné réformer le système tel qu’il est établi, depuis 1963. Wait and see ! En effet, cela revient au même-, c’est-à-dire du pareil au même.
Nous marchons sur la tète. Tant que nous nous évertuons à mettre un cambrioleur au sommet de l’état sénégalais, ce sera toujours un coup d’épée dans l’eau. Car aussi longtemps que la constitution, qui est la clé de voûte et une écharde à la démocratie de notre régression chronique, endémique, restera, nous aurons des illusions; puisque rien ne changera d’un iota dans la vie sociale de la majorité des sénégalais, qui vivent au seuil de la pauvreté.
Malheureusement, l’issue des scrutins se jouera toujours dans la cour des casseurs. car L’argent volé dans les caisses de l’état, est faiseur de roi et d’opinions, puisque derrière un pickpocket, se cachent toujours d’autres à l’affût. Et dieu sait qu’il y en a à la pelle.
Autrement dit, avons-nous autre chose à faire au point que nous soyons obligés de choisir nos bourreaux dans la cour des voleurs en bande organisée ? Ou alors, sommes-nous vraiment des incapables pour nous inscrire à contre sens de l’histoire ?
En tout état de cause cas, les lignes bougent et les langues commencent à se délier, défraient quotidiennement et hystériquement la chronique, au point que nous perdons notre Cocc Barma, et au fur et à mesure que nous nous approchons de la date échue.
2019\ le Sénégal & la Caste Empestée de la démocratie des Usurpateurs-Troubadours – Politicards- blancs bonnets et bonnet blanc, n’est-ce pas ?
Que dire donc de la prolifération liste anarchique des candidats, qui s’allonge inexorablement, dont certains d’entre eux, sont des rabatteurs, roulent pour le vainqueur, ne cherchent que des strapontins, demain.
Parmi les candidats au poste de président de la république, il ya beaucoup incontestablement une cargaison de menteurs professionnels, dont la plupart – sont issus des postes de nomination – Tan Sa Bula bulanex– qui peut lever la main et sur le saint coran, qu’il n’a jamais volé les deniers de l’état ?
Parmi les potentiels candidats, qui peut nous dire sans mentir, qu’il était si riche avant d’occuper des postes de nomination ? Parmi les potentiels candidats, professionnels –profanateurs- menteurs dans l’âme, à l’exception de quelques uns, qui ose nous dire, sans mentir, sans baisser la tête, ce qu’il a apporté en terme de démocratie réelle, exemplaire, et de valeur ajoutée ?
Parmi les potentiels candidats, qui peut justifier moralement son patrimoine gigantesque, étalé au grand jour ?
Le premier d’entre, eux, est le Casseur du Siècle, s’arroge piteusement le braqueur électoral en permanence, déclare outrancièrement que la permanence de son propre politique cliniquement clanique, appartient à sa femme.
Alors que celle-ci était au foyer. Il faut le voir pour le croire.
Voila quelqu’un qui a du culot et du mépris ! Voila quelqu’un, qui n’a rien compris sur la notion d’un l’état régalien, et qui ose donner des leçons de moralité de piètre qualité, et qui emprisonne à tour de bras, tout vent, et du haut de son ignorance par sa lâcheté, compte tenu de son manque de patriotisme et de civisme, devrait faire profil bas !
Que les acteurs politicards, se fassent voir, organisent d’abord des débats contradictoires à la place publique, notamment sur le nazisme monétaire, entre autres, les télécommunication, le renforcement des entreprises étrangères, les accords de défense bidon, le pétrole et gaz du Sénégal, pour marquer leurs différence, en nous expliquant rationnellement, clairement sans ornements, ni détours, ni esquives, ni langue de bois, leurs programmes, politiques, qu’ils comptent mettre en application, et qu’ils nous déroulent leur feuilles de route, et par quel chemin y arriver, pour pouvoir opérer une nette rupture, afin de réformer impérativement le régime présidentiel monarchique, dictatorial, au lieu de se regardent en chiens de faïence !
Le Sénégal, fidèle à lui-même, apparaît, vouloir ne jamais changer, tient mordicus, semble-t-il, se mettre en jointure pour se loger dans le Gala des Taxurankates – Taplé-Troubadours politicards : ban Sacc Ci sacci yi magyi moo nuy wara djité ?
Que l’on s’y trompe point, car les voleurs sont toujours les vainqueurs, tandis que les patriotes, incompris, sont désavoués, désarticulés, cisaillés, et élagués n’émergent jamais, perdent la bataille à tous les coups. Les exemples foisonnent : le cas de Cheikh Anta Diop est là, reste dans nos gorges comme du plomb. C’est la règle érigée, édictée comme système en doctrinaire.
Bouniou démé ba yacaral bey set ban ci sacci moo nuy wara jité, alors qu’ils se valent tous, c’est du pareil au même, qui se réduit en blanc bonnet et bonnet blanc, car on y trouve du tout, du moins pire au pire, dans une certaine mesure ; c’est bien cela le psychodrame singulier sénégalais à la renverse et en continu, Sommes-nous donc des incapables pour opérer le rapport de force, afin d’agir en face du despote, incorrigible ?
Lan moy ci njariñ Sunurewmi dans tout cela, si ce n’est à sa notre perte?
À quoi bon ? L’argent, qui est faiseur de roi et d’opinion détermine tout seul l’issue des comédies électorales, dans lesquelles les parodies de la flétrissure en bande organisée se joue dans la cour des cambrioleurs bénis, unifiés taxrip.
C’est bien la résultante du vote irrationnel, qui n’est jamais l’expression du peuple par le peuple et pour le peuple, mais un suiviste par méconnaissance des enjeux encourus.
Voilà donc l’éternel Talon d’Achille auquel nous nous acclimatons, puisqu’il faut dire tout haut, nous nous complaisons dangereusement de est ce foutoir importé, représenté par cet écran de fumée, estampillé l’étrange enfumage classique, sévit de plus belle depuis la nuit des temps dans notre pays à la renverse ! Ni la vérité, ni la transparence, ni le développement, encore moins la démocratie n’intéressent point les politicards, mais leur propre surmoi, démesuré.