La république du Sénégal : ou le paradoxe d’une appellation grotesque. Par Ahmadou Diop.
Au lieu de qualifier l’appellation de la république sénégalaise, tels que la France et les autres pays, on nous tambourine bassement la république du Sénégal, n’est qu’un raccourci renversant.
L’appellation étrange, saugrenue nous laisse pantois, et nous donne la chair de poule par son caractère bancal. Nous n’avons pas réellement des élites visionnaires, pensantes, libres, qui ont l’esprit alerte, ni des dirigeants altruistes, dévoués, à la place qu’il nous faut et à l’endroit, qui plaident loyalement la cause et les valeurs de notre pays, mais une sarabande désertique, qui n’a aucune culture patriotique, ni la moindre fibre d’honneur, mais un cartel de mercenaires en chair et en os qui le prouvent matériellement sur le terrain, depuis 1963 à nos jours.
Qu’on le veuille ou non, le plan Sénégal colonial, un label de la régression devient systématiquement un foutoir, grossier, qui porte incontestablement le symbole de la mal gouvernance, désastreuse, qu’il nous faut arrêter à tout prix.
S’agissant du (CESE), le Conseil Economique Social et Environnemental le capharnaüm, emphatique, ou l’habitacle de la déconfiture, est devenu, dans les faits troublants, un instrument politique, qui se transforme en gouffre financier d’une armée de déchets toxiques, comme tant d’autres engeances superflues. Ce n’est guère une institution, loin de là, mais un masque de théâtre, voire une machine dangereuse, dont l’unique but, est de recaser le cartel de sarabande alimentaire clientéliste, corrompue de la tète aux pieds.
Macky Sall, l’égoïste, le singulier machiavel, ne travaille que pour lui-même, s’adjuge indignement le guichet automatique et le renégat du mal du siècle au Sénégal, devient par la force des choses le monarque de l’abondance des décrets démentiels des nominations « NEdo ko bandoum « hystériques » biscornues, décriées et pandémiques, ont purement des orientations et des connotations ethniques en continu sévissent de plus belle que jamais, en sus déjà de trop des placements grossiers des mêmes patronymes particuliers plus qu’un village entier.
Décidément, la rupture et le plan émergent du Sénégal sont devenus une grosse arnaque d’un banditisme d’état ethnique.
Qui peut vraiment compter les postes de nominations culturelles qui obéissent toutes à la marque digitale électoralement basse ? Ce qui est bon pour le médiocre, n’est pas bon pour autres Sénégalais
Le personnage curieux, atypique, n’a répondu d’un iota à nos attentes pressantes, ni à la demande sociale, mais préfère, hélas, s’engraisser lui-même, en arrosant et son clan et ceux qui le parrainent toujours par derrière sans bruit.
Les platitudes manifestes des prétendues infrastructures farfelues, improductives, inutiles, décriées, inopportunes, cousues de fil blanc, plombent davantage l’avenir de notre pays, deviennent une question d’insalubrité publique, toxique, obéissent à des critères électoralistes de piètre qualité. Socialement, politiquement et économiquement rien ne tient, si ce n’est la régression permanente. Le fourbe dépense des milliers de mrds de FCFA à la pelle et à la seule fin de se faire réélire piteusement, et peu importe que le mal social , endémique, perdure, il n’en a rien à cirer, car qui compte pour lui, et qui l’intéresse, de prime de prime abord, c’est son propre pouvoir calamiteux.
Les hôpitaux, tel Le Dantec, dit l’hospice de l’indigénat et les dispensaires sont tous devenus des mouroirs à ciel ouvert à l’indifférence quasi générale ; puisque les plateaux techniques manquent cruellement de soins et de tout, pendant, ce temps, l’argent coule à flot et pour qui, mais le félon en place, s’en fout de tout, éperdument de la santé, foule du pied les fondements d’ un état ,régalien, dépense sans compter, voyage à tout vent sans scrupules, harnache ouvertement une forte délégation à travers la planète entière.
Réélire le pilier, le lâche faussaire né, l’homme à la surcharge pondérale, qui est baptisé le référent de la Françafrique, utilise mécaniquement et automatiquement la force publique, relèvera d’une faute politique inexcusable. Le chemin le plus court est forcément le plus rapide, d’autant plus que nous avons affaire à un imposteur, déclaré, teigneux et irrécupérable. Il ne sert à rien de courir, il faut partir à point.
Le comique, digne de son rang,, qui est étrangement au sommet de l’état sénégalais vassalisé jusqu’à la lie, est devenu le négationniste, le prestataire des intérêts impérialistes, que grâce à l’esclandre de ses Mrds FCFA qu’il a volés honteusement dans les raccourcis politiques.
Celui qui plastronnait jadis le parangon de la rupture, nous a fait faux bond en continu, nous a tournés le dos, mène plus que jamais, en prônant une fausse rupture au nom d’une Gouvernance ethnique, maquillée. C’est le socle de la politique culturelle à sens unique, de tout autocrate digne de son rang. Macky Sall, est donc par définition, le référent du capitalisme pour la cause et les faits de la pérennité du colonialisme offensant.
Mais que voulez-vous ? Ce n’est pas étonnant, de la part d’un traitre né, d’autant plus que la platitude politique du nègre de service sur commande en place, freine durablement le développement de notre pays.
Le Sénégal, crée sa descente aux enfers, a élu miraculeusement et étrangement un nullard, de classe exceptionnelle n’émergera jamais, tant que celui-ci sera aux commandes. Pourtant, 10% de l’énergie solaire ou éolienne suffisent à alimenter tout le continent et en vendre même à l’échelle planétaire.
Le Sénégal plus qu’ hier, n’échappe pas aux diktats des marchés de dupes des plans structurels de la banque mondiale et du FMI, deux institutions financières capitalistes, qui sont présumées les pourvoyeurs des fonds pour les pays soumis, prélèvent des taux d’intérêts exorbitants sont payés par les contribuables sénégalais, tous majoritairement criblés d’impôts et de taxes de sortes.
Certes, le sénat a été supprimé, mais il a été sont remplacé par le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) et le soi-disant, acronyme HCCT, n’est qu’un secret de polichinelle.
Malgré le tintamarre, le miracle n’aura jamais lieu sous Mackys Sall. Le braqueur électoral, toujours est fidèle à lui-même, ne changera jamais. Nous devons tout faire pour le virer à tout prix et ne jamais attendre février 2019.
La politique de la transhumance du capitulard caniche de l’occident, est source de trahison, d’archaïsme, de cannibalisme politique et d’anarchie des consciences abîmées.
<< La maturité des masses consiste en leur capacité de reconnaître leurs propres intérêts. Mais cela présuppose une certaine compréhension du processus de production et de distribution des biens. La capacité d’un peuple de se gouverner démocratiquement est donc proportionnelle à son degré de compréhension de la structure et du fonctionnement de l’ensemble du corps social. >>, Écrivain KOESTLER (Arthur).
En Afrique la plupart des saigneurs de guerre pantouflards, pillards, guignols, se métamorphosent publiquement de plus en plus en tyrans bridés, ferrés, incorrigibles, et tous restent alignés par le même gendarme colonial, sont nécessairement des fauteurs de trouble à l’ordre public, pour avoir eu le culot de façon constante et l’outrecuidance d’éliminer, sans états d’âme leurs adversaires immédiats dans la course présidentielle, alors qu’ eux-mêmes sont plus coupables que ceux qu’ils accusent de tous les noms d’oiseau pour s’être enrichis illicitement.
Dans le cas de figure au Sénégal, toutefois qu’il y aura des scrutins démocratiques et transparents, le larbin sénégalais sera éliminé facto dés le premier tour sans autre forme de procès. Mais malheureusement, ce sera une chimère que de croire à des élections présidentielles libres et apaisées. Sans doute, si l’on n’y prend pas garde, il y aura encore des gueules de bois quand demain fera jour. Encore une fois de plus, ce sera toujours comme une lettre la poste
Rien n’y fera, puisque l’éternel braqueur électoral, qui n’en démord jamais, car la complicité tacite directe des observateurs blancs, qui sont présumés faiseurs de rois et d’opinion, le brigand, requinqué par les accords de défense bidon, ne dérogera jamais à la règle de la tyrannie établie, se taillera librement lui-même son propre score digne de lui, comme tout fasciste de son rang, fera parader son armée docile à la publique, pour régner en maître absolu et à l’instar des Bongo I des Bongo II, les Ouattara, Mnangagwa, IBK et Cie.
La bassesse et la médiocrité suintante sont source de label et de promotion sociale. La répression institutionnalisée, selon la posture des uns et des autres, est devenue un label, voire une norme réelle, conformément à la conception étriquée du félon en service.
Les pays africains dits honteusement francophones se distinguent sur ce plan par leur particularité abracadabrantesque.
Le 4 avril 1960, le pays de la Téranga se proclame la république du Sénégal : ou le paradoxe d’une appellation grotesque.
Gros mensonge écrit par certains idéologues, n’ont qu’une lecture coloniale : L’indépendance de l’état sénégalais formelle, virtuelle, n’est que source de dépendance absolue. Et pour cause.
Léopold Sédar Senghor, écrit-on, devient le Président de la nouvelle République, avec une Constitution calquée sur celle de la Ve République. 1963, en vérité, Senghor, « le français » a bel et bien ourdi un coup d’état d’inspiration coloniale.
Deux ans après celle-ci, Mamadou Dia, rival malheureux du président Senghor, tente un coup d’État et se voit condamné à la prison à vie. Adossé à la protection militaire de la France, le Sénégal ne connaîtra dès lors plus d’autre tentative de coup d’État. Les prétendus accords de défens sont passés par là.
Le pays de la téranga, est devenu République du Sénégal au lieu de la république sénégalaise ; fait appelle à la culture et aux valeurs du pays. On adopte servilement une constitution, moribonde, écrite en français avec un paradigme, venu d’ailleurs. Un surréalisme décapant, inédit dans l’histoire du colonialisme, c’est navrant et horripilant.
C’est différent. Il y a nuance. Et pour cause. Ce n’est pas la même chose. Abdou Diouf se définit lui-même comme étant un français du Sénégal. Senghor, qui a ourdi le coup d’état contre Mamadou Dia, a été aussi lui de nationalité française, n’a jamais répondu à la question de Cheikh Anta Diop. Fête de l’indépendance.
Il y a la république du Mali, la république démocratique du Congo et la république de la côte d’ivoire, pour ne citer que ceux là. C’est une démonstration magistrale d’une abdication totale, flagrante, qui dit en long sur des états africains fantoches, satellites. La sémantique parle d’elle-même.
À contrario, quand il s’agit de l’Algérie, qui a arraché son indépendance par les armes, l’appellation prend une autre tonalité plus forte, se proclame la tète haute la République algérienne démocratique et populaire. Il en est de même pour la France, se déclare la république française : ceci fait appel à la notion de la culture française et ses valeurs ? Ce n’est le cas chez nous. C’est clair, net et précis. Quant au Maroc, Maroc, c’est le royaume chérifien.