La révolution culturelle demeure plus que jamais l’unique alternative au Sénégal. Par Ahmadou Diop.
Aujourd’hui, quoique l’on puisse dire, l’Etat du Sénégal, reste le symbole Colonial et l’Abreuvoir des Médiocres-Menteurs politicards affairistes au pouvoir.
La révolution culturelle permanente sous l’impulsion de la pensée scientifique du professeur Cheikh Anta diop, demeure plus que jamais l’unique alternative au Sénégal.
A cet effet, si nous voulons l’éthique et l’équité, demain, il nous faut absolument mettre en osmose l’alchimie indispensable, symbolisée par nos valeurs traditionnelles, intrinsèques et l’islam, comme support de premier plan.
Sans la prise de conscience du monde ouvrier sénégalais et l’éveil de la paysannerie, rien n’est possible. Qui peut nier cette vérité ? Dés maintenant, il convient d’alphabétiser, éduquer politiquement, culturellement en masse le monde rural, qui reste la cheville ouvrière du développement durable. C’est indispensable, si nous voulons une transformation radicale dans laquelle la paysannerie actrice a un rôle déterminant. On sait que ce processus sera long. La fin doit justifie les moyens, autant plus que l’enjeu est de taille.
On ne peut bâtir une nation solide, en faisant abstraction au patriotisme. On ne peut rien construire sans la liberté, en méconnaissant son passé. C’est une utopie. C’est une question de bon sens. Par ricochet, on ne peut pas créer le patriotisme dans la désunion.
Un peuple qui n’a pas la conscience historique, se désagrège. En vérité, selon la pensée du philosophe africain, l’intellectuel, le plus célèbre par son esprit fertile. L’Afrique doit s’imprégner de son histoire et créer les conditions de sa libération totale. Pour cela, elle a l’obligation d’opter pour la science et combler l’énorme retard que l ’Afrique a subi dans ce domaine.
C’est la conscience historique qui nous permet de rester un peuple fort. La race est une notion géographique. Si l’homme noir n’était jamais sorti de l’Afrique, il n’y aurait pas eu de différenciation raciale, l’humanité serait homogène et noire, martelait la référence par excellence de l’homme noir, le célèbre scientifique. La nature ne passe jamais deux fois par le même point dans son processus d’évolution, disait Cheikh Anta Diop, l’Egyptologue.
Au Sénégal, on n’a jamais décrété la moindre journée nationale pour fêter la bravoure des Résistants Martyrs, alors que par mimétisme à l’occident, le politique se donne bonne conscience pour faire beau, célèbre par exemple la journée mondiale de la santé, la femme, sans jamais y mettre les véritables moyens par rapport à la gravité exceptionnelle.
Pour ce faire, lors de mon émission Xew Xewi Rewmi du 10février 2015, j’avais suggéré la création d’un Musée International à la dimension de l’homme, en l’occurrence, le Pr Cheikh Anta Diop.
Dans la même foulée, je proposais également un ministre permanent, chargé du patriotisme et du civisme, qui disposerait d’un énorme budget extensible.
La restauration de la conscience historique prônée par la figure de proue emblématique, charismatique, incarnée par l’honorable enfant de Ceytou, doit être la charpente, la cheville ouvrière, si nous voulons rester nous-mêmes.
La Parodie référendaire de piètre qualité, a servi de support empesté, prime sur tout. Comme si rien n’était, le premier voyou, délinquant, déclaré de la république ethnique, fondamentalement intégriste, ségrégationniste d’apartheid par essence, passe sans répit de plus en plus à la vitesse supérieure s’adjuge tout, interdit toute manifestation légale. Que faire pour endiguer le mal qui n’a que trop duré ?
Le sous développement n’est pas une fatalité, mais une volonté politique de la part des vrais dirigeants, responsables et éclairés, à l’endroit, qui ont la fibre nationaliste et le sens de l’éthique et de l’équité. Sans la liberté mentale, on ne peut rien construire de bon, ni de solide.
L’Europe qui l’eut bien compris bien compris, n’avait que deux options : périr, disparaître à jamais, ou lutter vaillamment, a vécu, vit malgré dans un climat hostile, froid, a forgé historiquement sa conscience, s’est sortie la tête de l’eau, en assurant elle –même son avenir par le développement de la science et les nouvelles technologies de haute pointe, alors que chez nous, nous sommes à la fois pauvres et riches par l’abondance de toutes les richesses naturelles, inimaginables, extensibles, ces dons de dieu, deviennent curieusement une malédiction inacceptable à l’échelle continentale africaine, à l’exception du Ghana . Est-ce donc un hasard ? C’est le pays de kwamé Nkrumah, l’un des pères du panafricanisme, exilé en Roumanie où il meurt. Quand veut, on peut. Rien ne change chez un peuple si ce même peuple ne change pas ce qui est en lui-même, Sourate 13 verset 11.
Le développement d’un peuple déterminé est tributaire de son mental et au degré de sa conscience spirituelle.
A chaque situation exceptionnelle, des solutions proportionnelles urgentes à la gravité du moment.
Aucun pays, soit-il, n’émergera, n’avancera jamais dans le sens des progrès exponentiels, si ce même pays reste fataliste, léthargique, manque cruellement de réflexe patriotique, renonce, méconnaît ses propres intérêts, légitimes, est chroniquement déficitaire culturellement, et politiquement s’abstient, ferme les yeux.
Le développement a un prix : les sacrifices sont nécessaires pour que nous puissions aller de l’avant. Evidemment, il faut que nous ayons des visionnaires libres, altruistes, pour impulser une dynamique pérenne. Dans notre pays, aborder la thématique culturelle devient un sujet tabou. Autrement dit, toute capacité de résistance pour défendre l’intérêt général est bannie, pendant ce temps, l’état inquisitoire, agit au nez et à la barbe des puissances impérialistes, apparaissent sourdes, aveugles et muettes. Et le despote lâche abuse et use de la force publique, labellise ouvertement sa violence qu’il légitime envers et contre tous par des cueillettes sans fin contre des citoyens innocents, freinés, continuent de jour comme de nuit. Dans ces conditions, le miracle n’aura pas lieu.
Donald Trump, le candidat républicain, qui n’a pas payé ses impôts abyssaux, depuis 18 ans et Hillary Clinton, la candidate démocrate, est accusée d’avoir utilisé sa boite email personnelle, cristallisent les engouements à l’échelle planétaire, internationale, défraient la chronique. Entre les deux candidats, il y aura forcément un vainqueur. Chacun d’eux risque gros politiquement.
Car l’épée de Damoclès pèse sur eux et pour cause. Alors qu’à contrario, ici, chez nous, l’apostat, Macky Sall, qui s’est bien enrichi par des raccourcis politiques et dans des conditions totalement nébuleuses, a mis toute sa famille moelleuse à l’abri de tout besoin, ne risque rien.
Au contraire, l’éternel coupable punit tout le monde, bande ses muscles et balaie d’un revers de main ses trahisons incommensurables.
Dans les pays à haute teneur patriotique, nationaliste, la lumière guide leurs citoyens libres. Lesquels votent en toute connaissance de cause et sur des bases voulues, à l’inverse de la Téranga, étrange et la renverse, la pénombre demeure plus que jamais le socle fondamental de la régression endémique. Des années lumière nous séparent des Etats-Unis et de L’Europe. Si les cinq pays ont un droit de véto, c’est qu’ils ont tous une histoire éloquente plus que toute l’Afrique réunie.
Pis, le nègre de service emprisonne qui il veut, imprime sa marque de fabrique totalitaire.
Face donc à la terreur de L’Etat mackysallien, qui est l’envoyé spécial Colonial en Afrique, accrédité à Dakar, ou le laboratoire des Médiocres-Mercenaires-politicards des fripouilles affairistes, pouilleuses, coalisées en bande organisée, nous n’avons d’autre choix que de réunir les conditions obligatoires pour programmer la chute libre, foudroyante de ce régime moribond de capharnaüm, talibanisé par sa capacité de nuisance contre tout un peuple entier. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
De 1962, date à partir de laquelle Senghor, l’homme des français a opéré un coup d’état contre Mamadou Dia. Depuis lors, la dictature présidentielle tourne à plein régime, impose sa loi arbitraire, se taille exclusivement la part du lion à sa propre guise, accorde hystériquement quelques strapontins ou des miettes qu’il veuille bien attribuer aux uns et aux autres, à nos jours.
en 1789, la France qui fut confrontée à l’hégémonie tyrannique de la monarchie et des bourgeois, mit fin aux privilèges de la féodalité. Ensemble, tous les progressistes, y compris le peuple uni derrière un bloc monolithique, fédèrent leurs forces pour en finir avec leurs oppresseurs. Le Sénégal se trouve dans les mêmes conditions que la France de l’époque.
Aujourd’hui, après plus de 56 ans l’indépendance nominale de la dépendance vis-à-vis de l’ancienne puissance, transmuée en piano-américain, maintient ses troupes et bases militaires sur notre sol, change sa nature, mais garde sa peau, s’octroie librement 50% de nos réserves de change à travers des comptes d’opérations, atterrissent dans le trésor public français.
L’éternel maître du jeu, le tout-puissant obtient automatiquement toutes les parts de marché sans appel d’offres, arrache dans le secret des secrets des dieux, tous les secteurs clés, vitaux, que sont la Sénélec, la Sde, l’autoroute à péage, les stations d’essence, les télécommunications, et d’autres ressources comme l’or, le zircon, qu’il partage avec les pays européens, tandis que les Etats-Unis, le deuxième larron , dont la présence permanente militaire, massive, occupe le terrain, sous le prétexte fallacieux de contrer le terrorisme invisible, s’accaparent et exploitent le pétrole et gaz du Sénégal.
La démocratie singulière de la particratie des partis politiques, que l’on appelle la bande de rabatteurs- mercenaires encapuchonnées, confisquent habilement la démocratie, trompent les citoyens et s’accrochent, telles des teignes sur leurs propres intérêts crypto personnels mesquins, orientent leur propre volonté personnelle à l’ensemble du peuple, sénégalais, présagé majoritairement suiviste. Rien ne change absolument. Pour ce faire, il convient donc de changer les règles, qui consistent à se focaliser sur l’essentiel, à savoir la dissolution impérative, immédiate de tous les partis.
Face à l’incurie et à l’incongruité des écuries politiques aux intérêts divergents, stériles, la révolution culturelle, historique, est le symbole de l’unité nationale : le corpus inspiré par la pensée fertile du grand savant, que fut cheikh Anta Diop, le scientifique, peut constituer rationnellement une convergence.
A l’instar de la chine, qui a abrogé la loi fondamentale de la constitution de 1954, il convient de supprimer *immédiatement le poste de président de la république par ses dérives spectaculaires, ses intrusions sur toute l’administration, en particulier, ses prérogatives galopantes et son pouvoir absolutiste, antidémocratique, symbolisées par ses décisions arbitraires, et le remplacer par le nom de serviteur de la nation. Dissolution de l’assemblée nationale et lui substituer la Maison du peuple.